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Une parabole du dieu critique
Éditions
L’Harmattan, Paris, 2003
180
pages
Tel quel, le récit
biblique du Jardin d’Éden ignore les notions de chute et de péché originel. C’est
l’insertion dans le contexte biblique et les lectures qu’on a faites de
celui-ci qui lui confèrent ce sens. Il rend compte d’une sagesse qui consiste
pour les humains à se reconnaître mortels et à se répartir le travail de vivre
sur la terre, serait-ce au prix de souffrances et de peines.
Cela se fait en
premier lieu au moyen d’une « théo-logique », qui crée la figure d’un
dieu hors norme, au statut critique et au destin tragique. Aussi la question de
l’origine n’est-elle pas simple en ce récit : tout et tous, en effet, s’y
dédoublent et se trompent.
C’est ce qu’une analyse
sémiotiques inspirée de l’anthropologie structurale (ce livre est la version
courante d’un travail universitaire) met au jour en élaborant le concept de
« registres » et en repérant le jeu textuel qui permet à ces derniers
de constituer le récit.
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