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L’Annonce de
paix
selon LOUCAs
Une traduction de
l’évangile selon Luc
N.B. – On pourra trouver en fin de texte quelques
réflexions sur cette traduction
ainsi que quelques indications pratiques concernant la
lecture à haute voix ou à
mi-voix.
Pour lire les remarques des lecteurs, impatiemment attendues,
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Pour
comprendre les raisons d’elle telle traduction
et pour
s’entraîner à la pratiquer,
on peut
aller voir plus bas :
On n’est jamais aussi libre qu’avec un texte bien
installé.
Ch.1
Puisque beaucoup
––– ont entrepris de composer un récit
concernant les événements – qui se sont accomplis parmi nous
Selon
ce que nous ont transmis – ceux qui dès le début – en ont été les témoins
oculaires
et qui sont devenus – serviteurs de la parole
Il
m’a semblé bon – à moi aussi – après avoir tout suivi soigneusement – depuis
l’origine – avec rigueur – avec ordre ––– de l’écrire pour toi – excellent
Théόfilos
afin – que tu reconnaisses la solidité – des paroles que tu as
reçues
Ce
fut – aux temps de Hèrôdès – le roi de la Joudéenne ––– il y avait un prêtre –
du nom de Zakharías – de la classe d’Abia
et sa femme – était des filles d’Aarôn – et son nom ––– Élissábét
Ils
étaient des justes – tous les deux – devant Dieu
ils suivaient tous les commandements et ordonnances du Seigneur –––
irréprochables
Et
ils n’avaient pas d’enfant – parce qu’Élissábét était stérile
et tous deux – étaient avancés dans leurs jours
Ce
fut – alors qu’il accomplissait son service sacerdotal – selon le tour de sa
classe
devant Dieu
Suivant
la coutume sacerdotale – il a été tiré au sort – pour brûler l’encens
alors qu’il était entré – dans le sanctuaire du Seigneur
Et
toute la multitude du peuple – était en prière au-dehors
à l’heure – de l’offrande de l’encens
Un
messager de Seigneur – lui est apparu
il se tenait – à droite de l’autel de l’encens
Et
Zakharías l’a vu – il a été saisi
et la peur – lui est tombée dessus
Le
messager lui a dit ––– N’aie pas peur Zakharías – parce que ta prière a été
exaucée
et ta femme – Élissábét – va t’engendrer un fils ––– et tu l’appelleras –
du nom de Jôánnès
Et
il sera pour toi – joie et allégresse
et beaucoup – se réjouiront de sa naissance
Car
– il sera grand devant Seigneur
et de vin ou de boisson fermentée – jamais il ne boira ––– et d’un
souffle saint – il sera rempli – dès le ventre de sa mère
Et
c’est de nombreux fils d’Israël
qu’il ramènera vers Seigneur – leur Dieu
Et
lui – il marchera devant – en sa présence – avec le souffle et la puissance
d’Èlías
pour
ramener les cœurs des pères – vers les enfants ––– et les rebelles – vers la
pensée des justes ––– et préparer – pour Seigneur – un peuple bien disposé
Et
Zakharías a dit au messager ––– Grâce à quoi vais-je connaître cela ?
car
moi – je suis un vieillard ––– et ma femme – est avancée dans ses jours
Et
le messager lui a dit ––– Moi je suis Gabriel – qui me tiens devant Dieu
et j’ai été envoyé pour te parler – et pour t’annoncer cette heureuse
nouvelle
Et
voici ––– tu te tairas – et tu ne pourras plus parler – jusqu’aux jours où cela
arrivera
puisque tu n’as pas cru à mes paroles ––– elles qui s’accompliront en
leur temps
Et
le peuple attendait Zakharías
et l’on s’étonnait – qu’il s’attarde dans le sanctuaire
Quand
il est sorti – il ne pouvait pas leur parler ––– et ils ont compris – qu’il
avait vu une vision – dans le sanctuaire
et il leur faisait des signes – et il demeurait muet
Et
quand les jours de son service – ont été accomplis
il est reparti dans sa maison
Après
ces jours-là – Élissábét – sa femme – a conçu
et elle s’est cachée pendant cinq mois ––– elle disait
Voilà
ce que Seigneur – a fait pour moi
en ces jours où il m’a regardée – afin d’effacer ma honte – parmi les
humains
Au
sixième mois ––– le messager Gabriel – a été envoyé par Dieu
dans une ville de la Galiléenne – appelée Nazaréth
Auprès
– d’une jeune fille demandée en mariage – par un homme du nom de Jôssef ––– de
la maison de David
et le nom de la jeune fille ––– Mariam
Et
il est entré auprès d’elle il a dit ––– Salut – toi la préférée
le Seigneur est avec toi
Elle
– cette parole l’a troublée
et elle se demandait – ce que signifiait cette salutation
Et
le messager lui a dit ––– N’aie pas peur – Mariam
car tu as la préférence – auprès de Dieu
Et
voici ––– tu vas être enceinte ––– et tu vas enfanter un fils
et tu l’appelleras – du nom de Jessous
Il
sera grand ––– et on l’appellera Fils du Très-Haut
et le Seigneur Dieu – lui donnera – le trône de David son père
Et
il règnera sur la Maison de Jacôb – pour les durées du temps
et son règne – n’aura pas de fin
Mariam
a dit au messager
Comment cela sera-t-il ––– puisque je ne connais pas d’homme ?
Et
le messager a répondu – il lui a dit ––– Un souffle saint surviendra sur toi –
et la puissance du Très-Haut – te couvrira
c’est pourquoi aussi – on appellera celui qui va naître – Saint ––– Fils
de Dieu
Et
voici ––– Élissábét – ta parente – elle aussi est enceinte d’un fils – dans sa
vieillesse
et ce mois est son sixième – alors qu’on l’appelait stérile
Parce
que pour Dieu
aucun dit – ne sera impossible
Mariam
a dit ––– Voici la servante de Seigneur ––– qu’il m’arrive selon ton dit
et le messager s’est éloigné d’elle
Mariam
s’est levée en ces jours-là – elle est partie dans la montagne – en hâte
dans une ville de Joúda
Et
elle est entrée – dans la maison de Zakharías
et elle a salué Élissábét
Et
ce fut – quand Élissábét – a entendu la salutation de Mariam ––– le petit – a sauté
dans son ventre
et Élissábét – a été remplie d’un souffle saint
Et
elle a élevé la voix – un grand cri ––– et elle a dit
Bénie es-tu – parmi les femmes ––– et béni – est le fruit de ton ventre
Et
d’où m’arrive ceci
que vienne la mère de mon seigneur – auprès de moi ?
Car
voici ––– quand est advenue – la voix de ta salutation – à mes oreilles
le petit – a sauté de joie dans mon ventre
Et
heureuse – est celle qui a cru – qu’il existera un accomplissement
pour ce qui lui a été dit – de la part de Seigneur
Et
Mariam a dit ––– Mon âme – exalte le Seigneur
et mon esprit a exulté ––– à cause de Dieu – mon sauveur
Parce
qu’il a porté le regard – sur l’humiliation de sa servante
car voici ––– toutes les générations – dès maintenant me diront heureuse
Parce
que le Puissant – a fait pour moi des merveilles
et que saint – est son nom
Et
sa grâce
de génération en génération – est pour ceux qui le craignent
Il
a mis la force – dans son bras
il a dispersé – ceux dont orgueil – est la pensée de leur cœur
Il
jette les souverains à bas de leur trône
et il élève les humbles
Ceux
qui ont faim – il les a comblés de biens
et les riches – il les a renvoyés sans rien
Il
est venu en aide à Israël – son serviteur
il s’est souvenu de sa grâce
Comme
il a dit – à nos pères
envers Abraam et sa descendance – pour les durées du temps
Mariam
est restée avec elle – environ trois mois
et elle est retournée à sa maison
Pour
Élissábét – le temps d’enfanter a été accompli
et elle a enfanté un fils
Et
les voisins ont appris – ses parents aussi
que pour elle – Seigneur faisait grandir sa grâce ––– et ils se
réjouissaient avec elle
Et
ce fut au huitième jour ––– on est venu pour circoncire l’enfant
et on l’appelait du nom de son père ––– Zakharías
Et
sa mère a pris la parole ––– elle a dit Non
mais on l’appellera – Jôánnès
Et
ils lui ont dit ceci
Il n’y a personne de ta parenté – qui s’appelle de ce nom
Ils
faisaient des signes à son père
Duquel – il voudrait qu’on l’appelle ?
Et
il a demandé une tablette il a écrit ––– il disait – Jôánnès est son nom
et tous se sont étonnés
Sa
bouche s’est ouverte à l’instant – et sa langue
et il parlait – il bénissait Dieu
Et
sur tous – la peur est survenue ––– sur tous ceux qui habitaient alentour
et dans toute la montagne de la Joudéenne – on transmettait tous ces
récits
Et
tous ceux qui les entendaient – les mettaient dans leur cœur ––– ils disaient –
Que sera donc cet enfant ?
car aussi – la main de Seigneur était avec lui
Et
Zakharías – son père – a été rempli d’un souffle saint
et il a prophétisé – il a dit
Béni
––– est Seigneur – le dieu d’Israël
parce qu’il a visité – et qu’il a mis en œuvre – le rachat pour son
peuple
Et
qu’il a éveillé – une force de délivrance pour nous
dans la maison de David – son serviteur
Comme
il l’a dit
par la bouche – de ses saints prophètes des temps passés
Délivrance
– de nos ennemis
et de la main – de ceux qui nous haïssent
Pour
mettre en œuvre – sa bienveillance vis-à-vis de nos pères
et se souvenir – de son alliance sainte
Du
serment – qu’il a juré à Abraam notre père
de nous rendre sans crainte ––– arrachés à la main des ennemis
Pour
le servir – dans la piété et la justice
sous son regard – au long de nos jours
Et
toi alors – enfant – on t’appellera prophète du Très-Haut
car tu marcheras devant Seigneur – pour préparer ses chemins
Pour
faire connaître la délivrance – à son peuple
avec l’effacement de ses erreurs passées
Grâce
– à la bienveillance viscérale de notre Dieu
par laquelle – va nous visiter un Levant – venu d’en haut
Pour
apparaître – à ceux qui sont assis dans les ténèbres – et dans l’ombre de la
mort
pour diriger nos pieds – vers un chemin de paix
L’enfant
grandissait – et il se fortifiait en esprit
et il était dans les déserts – jusqu’au jour – où il s’est présenté
devant Israël
Ch. 2
Ce fut en ces jours-là – qu’est sorti un édit de Caísar Augoústos
pour faire recenser – toute la terre habitée
Ce premier recensement – a eu lieu
quand Kuriníos – gouvernait la Syría
Et tous – allaient se faire recenser
chacun – dans sa ville d’origine
Jôssef – lui aussi – est monté de la Galiléenne – de la ville de Nazareth
vers la Joudéenne
Vers une ville de David qu’on appelle Bèthléem
puisqu’il était de la maison – et de la filiation –
de David
Pour se faire recenser
avec Mariam sa promise – qui était enceinte
Alors qu’ils étaient là – ont été accomplis – les jours où elle devait
enfanter
et elle a enfanté son fils ––– le premier-né
Et elle l’a emmailloté – et elle l’a couché dans une mangeoire
parce qu’il n’y avait pas de place pour eux – dans
la salle commune
Et des bergers – se trouvaient dans cette même région –
ils campaient dans les champs
et ils veillaient – pendant les
veilles de la nuit – sur leur troupeau
Et un messager de Seigneur – s’est tenu devant eux
et une gloire – de Seigneur – les a
environnés de lumière – et ils ont eu peur ––– une grande peur
Et le messager leur a dit ––– N’ayez pas peur
car voici ––– je vous annonce – une
grande joie ––– qui sera – pour tout le peuple
C’est – qu’aujourd’hui vous est né – un sauveur ––– il
est messie – seigneur
dans une ville – de David
Et ceci est pour vous – le signe ––– vous trouverez un
bébé – enveloppé de langes
et couché – dans une mangeoire
Et ce fut soudain – avec le messager ––– une multitude de
l’armée céleste
elle louait Dieu – et elle disait
Gloire – dans les hauteurs – pour Dieu
et sur la
terre ––– paix – chez les humains bien-aimés
Et ce fut – quand les messagers se sont éloignés vers le ciel ––– les
bergers – se sont dit les uns aux autres
allons donc jusqu’à Bèthléem – et voyons ce dit qui est advenu ––– que le
Seigneur – nous a fait connaître
Et ils y sont allés – ils se sont hâtés ––– et ils ont découvert Mariam
avec Jôssef
et le bébé ––– couché dans la mangeoire
Comme ils le voyaient – ils en ont fait connaître le dit
celui qui leur avait été dit – au sujet de cet
enfant
Et tous ceux qui écoutaient – ont été étonnés
à cause de ce que leur disaient les bergers
Mariam – gardait avec soin tous ces dits
elle les retenait dans son cœur
Et les bergers sont repartis ––– ils glorifiaient et louaient Dieu – pour
tout ce qu’ils avaient entendu – et vu
conformément à ce qui leur avait été dit
Et lorsque huit jours ont été accomplis – il a été circoncis – et on l’a
appelé – du nom de Jessous
du nom – appelé par le messager – avant sa
conception dans le ventre
Et lorsqu’ont été accomplis – les jours de leur purification – selon la
loi de Môïssès
ils sont montés avec lui – à la Sainte-Salem – pour
le présenter au Seigneur
Comme il est écrit – dans la loi de Seigneur
Tout garçon – premier dans la matrice ––– saint – pour le Seigneur – sera
appelé
Et pour donner en sacrifice – selon ce qui est dit dans la loi de
Seigneur
Un couple de tourterelles – ou deux poussins de
colombes
Et voici – quelqu’un était à la Sainte-Salem ––– un nommé Syméôn ––– et
c’était quelqu’un de juste – et de pieux
il attendait une consolation – pour Israël ––– et
sur lui – le souffle était saint
Et il avait été averti en songe – par le souffle saint
qu’il ne verrait pas la mort – avant qu’il ait vu le
messie de Seigneur
Et il est venu – grâce au souffle – au lieu saint
quand les parents eux aussi – ont amené l’enfant Jessous – pour accomplir
– à son sujet – la coutume de la loi
Et lui – il l’a reçu dans les bras – et il a béni Dieu – et il a dit
Maintenant tu délies ton serviteur – maître – selon
ta parole ––– en paix
Parce que mes yeux – ont vu ton salut – que tu as préparé face à tous les
peuples
lumière – pour la révélation aux gens des nations ––– et gloire de ton
peuple – Israël
Et son père et sa mère – s’étonnaient de ce qui était dit à son sujet
et Siméôn les a bénis – et il a dit à Mariam sa mère
Voici – celui-ci est là – pour la chute et le relèvement de beaucoup – en
Israël
et comme signe contradictoire
Afin que puissent être révélés
les débats – issus de beaucoup de cœurs
Et Hanna – était prophétesse ––– fille de Fanouel – de la tribu d’Asser
––– elle-même – fort avancée en jours
elle avait vécu – sept ans – avec un mari – depuis
sa virginité
Et c’était une veuve – de quatre-vingt-quatre ans – qui ne s’éloignait
pas du lieu saint
par des jeûnes et des intercessions – elle officiait
nuit et jour
Et elle se trouvait là – à la même heure ––– elle a rendu grâces à Dieu
et elle parlait – à son sujet – à tous ceux – qui
attendaient le rachat de la Sainte-Salem
Et quand ils ont eu accompli – tout ce qui concernait la loi de Seigneur
ils sont repartis dans la Galiléenne ––– dans leur
ville de Nazaréth
L’enfant grandissait et se fortifiait – il se remplissait de sagesse
et la grâce de Dieu – était sur lui
Et ses parents – se rendaient chaque année à la Sainte-Salem
pour la fête de la Páskha
Et – lorsqu’il a eu douze ans
ils y sont montés – selon la coutume de la fête
Et à la fin de ces jours – alors qu’eux repartaient
l’enfant Jessous est resté à la Sainte-Salem ––– et
ses parents ne l’ont pas su
Ils pensaient – qu’il était parmi les voyageurs
ils ont cheminé – pendant une journée
Et ils le cherchaient – parmi leurs parents et leurs connaissances
et ils ne l’ont pas trouvé – ils ont rebroussé
chemin vers la Sainte-Salem
Ils le cherchaient ––– et c’est après trois jours – qu’ils l’ont trouvé
dans le lieu saint
assis au milieu des maîtres ––– et qui les écoutait
– et les interrogeait
Tous étaient surpris ––– ceux qui l’écoutaient
de son intelligence – et de ses réponses
Et ils l’ont vu ils ont été stupéfiés ––– et sa mère lui a dit – Enfant –
pourquoi nous as-tu fait cela ?
voici – ton père et moi – nous nous sommes
tourmentés ––– nous t’avons cherché
Et il leur a dit ––– Pourquoi m’avez-vous cherché ––– ne saviez-vous
pas que moi – je dois me trouver – dans ce qui est à mon Père ?
et ils n’ont pas compris – ce dit qu’il leur
disait
Et il est descendu avec eux – et il est venu à Nazaréth ––– et il leur
était soumis
et sa mère – retenait toutes ces choses dans son
cœur
Et Jessous progressait – en sagesse et en stature
et en grâce – auprès de Dieu – et des humains
Ch. 3
En
l’an quinzième – du gouvernement de Tibéríos Caíssaros ––– était gouverneur de
la Joudéenne – Pontíos Pilátos
et
tétrarque de la Galiléenne – Hèrôdès ––– son frère Fílippos – tétrarque de
l’Itouréenne et du pays de Trakhonitide ––– et Lissanías – tétrarque de
l’Abilène
Sous
le grand-prêtre Khánna – et Caiáfa
fut une parole de Dieu – sur Jôánnès fils de Zakharías – dans le désert
Et
il est venu – dans toute la région du Jordánès – proclamer une immersion – pour
un changement de sens
pour l’effacement – des erreurs passées
Comme
il est écrit – dans le livre des paroles d’Essáïas – le prophète –––
« Voix – de celui qui crie
dans le désert – préparez le chemin de Seigneur ––– rendez droits – ses
sentiers
Tout
ravin sera comblé ––– et toute montagne et colline – sera abaissée
et ce qui est tordu – sera droit ––– et planes – les routes rocailleuses
Et
toute chair verra
la délivrance de Dieu »
Il disait donc ––– aux foules – qui venaient pour
être immergées par lui
Engendrements de vipères –––
qui vous a suggéré – de fuir la colère qui vient ?
Produisez donc – des fruits – dignes ––– du changement
de sens
et ne vous mettez pas à vous
dire en vous-mêmes – Nous avons un père ––– Abraam
Car je vous dis – que Dieu – a le pouvoir – à partir
de ces pierres
de faire lever des enfants –
pour Abraam
donc tout arbre – qui ne produit pas de beau fruit –
est coupé ––– et il est jeté au feu
Et les foules le questionnaient – elles disaient –––
Alors – que devons-nous faire ?
il a répondu – il leur a dit
Que celui qui a deux tuniques – partage – avec celui qui n’en a pas
et que celui qui a de la
nourriture – fasse pareil
Même des collecteurs de taxe
– sont venus pour être immergés
ils lui ont dit – Maître ––– que devons-nous
faire ?
Il leur a dit ––– N’imposez – rien de plus
que ce qui vous a été
fixé
Des soldats aussi l’ont questionné ––– ils disaient
Que devons-nous faire – nous
aussi ?
À eux aussi il a dit ––– Ne rançonnez – et n’accusez
pour rien – qui que ce soit
mais contentez-vous de votre
solde
Au peuple
qui attendait – et à tous – qui s’interrogeaient en leur cœur – au sujet de
Jôánnès
s’il ne serait pas – le messie
Jôánnès a répondu – il leur
a dit à tous
Moi – de mon côté ––– c’est
dans une eau que je vous immerge
Vient celui ––– plus fort que moi ––– de qui je ne
suis pas apte – à délier la courroie de ses sandales
celui-là – vous immergera
dans un souffle saint – et dans un feu
Il a son van à la main – pour nettoyer son aire – et
pour rassembler le blé dans sa grange
mais il va brûler la balle –
en un feu qui ne s’éteint pas
Donc souvent ainsi ––– autrement aussi ––– il
exhortait
il proclamait l’annonce de
paix – au peuple
Hèrôdès – le tétrarque – a
été réprimandé par lui – au sujet de Hèrôdiáda – la femme de son frère
et au sujet –
de toutes les mauvaises actions – que Hèrôdès avait faites
À elles toutes – il a ajouté
encore ceci
il a enfermé Jôánnès – en prison
Lorsque
tout le peuple – a été immergé ––– Jessous aussi a été immergé
et comme il priait – le ciel s’est ouvert
Et
le souffle saint est descendu sur lui ––– sous un aspect corporel – comme une
colombe
et
une voix – est venue du ciel ––– Toi – tu es mon fils – le bien-aimé ––– en toi
je me suis plu
Et
lui – Jessous – a commencé à environ trente ans
il était fils – comme on croyait – de Jôssef fils de Hèli
Fils
de Matthat fils de Lévi
fils de Melkhi fils de Jannaï fils de Jôssef
Fils
de Mattathías fils d’Amôs
fils de Naoum fils d’Esli fils de NaggaïFils de Máath fils de Mattathías
fils de Séméïn fils de Jôssekh fils de Jôda
Fils
de Jôanân fils de Rhessa
fils de Zorobabel fils de Salathiel fils de Nèri
Fils
de Melkhi fils d’Addi
fils de Kôssam fils d’Elmadam fils d’Ér
Fils
de Jessou fils d’Eliézer
fils de Jôrim fils de Matthat fils de Lévi
Fils
de Siméôn fils de Joúda
fils de Jôssef fils de Jônam fils d’Éliakim
Fils
de Méléa fils de Menna
fils de Mattatha fils de Natham fils de David
Fils
de Jessé fils de Jôbed
fils de Bόos fils de Sala fils de Naassom
Fils
d’Aminadab fils d’Admîn
fils d’Arni fils d’Esrôm fils de Fáres fils de Joúda
Fils
de Jacôb fils d’Issaac
fils d’Abraam fils de Thára fils de Nakhôr
Fils
de Séroukh fils de Rhagav
fils de Fálec fils d’Éber fils de Sala
Fils
de Caïnam fils d’Arfaxad
fils de Sem fils de Nôé fils de Lámekh
Fils
de Mathoussala fils de Hénokh
fils de Járet fils de Maléléel fils de Caïnam
Fils
d’Énôs fils de Seth
fils d’Adâm fils de Dieu
Ch. 4
et il était conduit – par le
souffle – dans le désert
Quarante jours – il a été mis à l’épreuve – par
l’Accusateur
et il n’a rien mangé – en
ces jours-là ––– et ceux-ci achevés il a eu faim
Et l’Accusateur lui a dit ––– Si tu es fils – de
Dieu
dis à cette pierre – qu’elle
devienne du pain
Et Jessous lui a répondu ––– Il est écrit ceci
Non de pain seul – vivra
l’humain
il lui a montré ––– tous les
royaumes de l’univers – en un rien de temps
Et l’Accusateur lui a dit ––– À toi je donnerai –
toute cette puissance ––– et leur gloire
parce qu’elle m’a été livrée
––– et à qui je voudrais – je la donne
Donc toi – si tu te prosternes devant moi
elle sera à toi – toute
Et Jessous a répondu il lui a dit ––– Il est écrit
« Devant Seigneur ton
dieu – tu te prosterneras – et lui seul tu adoreras »
Il l’a conduit à la Sainte-Salem – et l’a placé –
sur le faîte du temple
et il lui a dit Si tu es
fils – de Dieu ––– jette-toi d’ici en bas
Car il est écrit
« À ses messagers – il
commandera pour toi – de te garder »
Et aussi ––– « Sur les mains ils te porteront
de peur que tu ne heurtes –
une pierre du pied »
Et Jessous a répondu – il lui a dit ceci ––– Il est
dit
« Tu ne mettras pas à
l’épreuve – Seigneur – ton dieu »
Et l’Accusateur – a épuisé toute épreuve
il s’est éloigné de lui – jusqu’à
– une occasion
Et Jessous est revenu – avec la puissance du souffle
– vers la Galiléenne
et une rumeur s’est répandue
– à travers toute la région – à son sujet
Et il enseignait – dans leurs lieux de réunion
glorifié par tous
Et il est venu à Nazara – où il avait été élevé
et il est entré – selon son
habitude – au jour du sabbat – dans le lieu de réunion
Et il s’est levé pour faire la lecture ––– et on lui
a donné – un livre du prophète Essáïas
et il l’a déroulé ––– il a
trouvé l’endroit où il était écrit
« Le souffle de Seigneur est sur moi
parce qu’il m’a consacré –
pour annoncer le message de paix – aux pauvres
Il m’a envoyé – pour proclamer aux captifs la
liberté
et aux aveugles – le retour
à la vue
Envoyer les opprimés en liberté
proclamer une année
d’accueil – de Seigneur »
Et il a roulé le livre – il l’a rendu au desservant
il s’est assis ––– et les yeux de tous étaient fixés
sur lui
Pour eux – il a commencé à dire ceci
Aujourd’hui ––– est
accomplie cette écriture – que vos oreilles ont entendue
Et tous – lui rendaient témoignage
et ils s’étonnaient – des
paroles de la grâce – sorties de sa bouche
Et ils disaient ––– N’est-il pas un fils de
Jôssef – celui-ci ? ––– et il leur a dit
Bien sûr – vous allez me dire
ce proverbe ––– Médecin – soigne-toi toi-même
Nous avons entendu – tout ce qui s’est passé à
Cafarnaoum
fais-le ici aussi – dans ta
patrie
Il a dit – Amèn je vous dis ceci ––– aucun prophète
– n’est accueilli dans sa patrie
en vérité je vous le dis –
il y avait beaucoup de veuves en Israël – aux jours d’Èlías
Lorsque le ciel – fut fermé pendant trois ans et six
mois
quand il advint – une grande
famine sur toute la terre
Et ce n’est vers aucune d’elles – que fut envoyé
Èlías
sinon vers Sárepta – en
Sidônie ––– chez une femme veuve
Et il y avait beaucoup de lépreux – en Israël – lors
d’Élissée le prophète
et aucun d’eux ne fut
purifié ––– sinon Némân – le Syrien
Et tous ont été remplis de colère – dans le lieu de
réunion
en entendant cela
Et ils se sont levés – ils l’ont expulsé de la ville
et ils l’ont conduit – à un ressaut de la montagne
sur laquelle leur ville était bâtie – pour le précipiter en bas
Lui – il est passé au milieu d’eux
il s’en est allé
Et il est descendu à Cafarnaoum ––– une ville de la
Galiléenne
et il les enseignait – pendant les sabbats
Et ils étaient frappés – par son enseignement
à cause de l’autorité –
qu’avait sa parole
Et dans le lieu de réunion ––– se tenait quelqu’un
qui avait un souffle – de démon impur
et il a crié à grande voix
Assez ––– qu’y a-t-il de nous à toi – Jessous
Nazarène ––– es-tu venu pour nous perdre ?
je sais qui tu es ––– le saint de Dieu
Et Jessous l’a réprimandé il a dit ––– Muselle-toi
et sors de lui
et le démon l’a jeté au milieu d’eux ––– il est
sorti de lui – sans lui faire de mal
Et ce fut une crainte – sur eux tous ––– et ils
parlaient entre eux – ils disaient ––– Quelle est cette parole ?
car avec autorité – et
puissance – il commande aux souffles impurs ––– et ils sortent
Et une renommée – s’est répandue à son sujet
en tout lieu de la région
Il s’est levé – il est sorti du lieu de réunion – il
est entré dans la maison de Símôn
la belle-mère de Símôn –
souffrait d’une grande fièvre – et on l’a sollicité à son sujet
Et il s’est penché sur elle – il a réprimandé la
fièvre ––– et elle l’a laissée
immédiatement elle s’est levé ––– elle les servait
Le soleil s’est couché ––– tous ceux qui avaient des
malades – affaiblis par divers maux –
les lui ont amenés
lui – à chacun d’eux – il
imposait les mains ––– il les guérissait
Des démons sont sortis aussi – en grand nombre –––
ils criaient – et ils disaient ceci ––– Toi – tu es le fils de Dieu
et il les menaçait ––– il ne leur permettait pas – de
dire cela – parce qu’eux savaient – qu’il était le fils de Dieu
Quand il a fait jour – il est sorti ––– il est parti
en un lieu désert
et les foules le cherchaient – et elles sont venues
à lui – et elles le retenaient – afin qu’il ne parte pas loin d’elles
Il leur a dit ––– Aux autres villes aussi – il me
faut proclamer l’annonce de paix – celle du règne de Dieu – parce que c’est
pour cela – que j’ai été envoyé
et il l’annonçait – dans les
lieux de réunion de la Joudéenne
Ch. 5
Ce fut – quand la foule se serrait
contre lui ––– et écoutait la parole de Dieu
et lui ––– il se trouvait – au bord du lac de
Guennéssaréth
Et il a vu deux barques – qui se trouvaient au bord
du lac
les pêcheurs – qui en étaient descendus – lavaient
les filets
Il est monté dans une des barques ––– qui était à
Símôn ––– il lui a demandé – de s’éloigner un peu de la terre
il s’est assis ––– depuis la
barque – il enseignait les foules
Quand il a eu fini de parler – il a dit à Símôn
Va plus loin – en eau
profonde ––– et jetez vos filets pour pêcher
Et Símôn a répondu il a dit ––– Patron – nous avons
peiné toute la nuit – nous n’avons rien pris
sur ton dit – je vais jeter
les filets
Et ils l’ont fait ––– ils ont pris une grande
multitude de poissons
leurs filets – se
déchiraient
Et ils ont fait signe aux camarades – dans l’autre
barque – pour qu’ils viennent les aider – et ils sont venus
et ils les ont remplies –
les deux barques ––– au point – qu’elles s’enfonçaient
Símôn Roc l’a vu – il est tombé aux genoux de Jessous
––– il a dit
Écarte-toi de moi – parce que je suis un homme
fautif – seigneur
Car un effroi l’avait saisi ––– et tous ceux qui
étaient avec lui
à cause – de la quantité de
poissons – qu’ils avaient pris
De même pour Jácôbos et Jôánnès – fils de Zébédéos –
qui étaient les compagnons de Símôn
et Jessous a dit à Símôn ––– N’aie pas peur ––– à
partir de maintenant – tu auras des humains à capturer
Et ils ont ramené les barques à terre – ils ont tout
laissé
ils l’ont suivi
Et ce fut – quand il était dans une des villes
et voici ––– un homme
couvert de lèpre – a vu Jessous
Il est tombé sur la face – il l’a prié ––– il a dit
Seigneur – si tu veux – tu
peux me purifier
Et il a étendu la main – il l’a touché – il a dit
––– Je le veux – sois purifié
et aussitôt – la lèpre est
partie de lui
Et il lui a prescrit – de ne le dire à personne
mais ––– pars te montrer au prêtre – et offre – pour
ta purification – ce que Môïssès – a ordonné – en témoignage pour eux
De plus en plus – se répandait la parole – à son
sujet
et des foules nombreuses –
se rassemblaient pour l’écouter
Et ––– pour être guéries de leurs maladies
lui – il se retirait dans
les déserts et il priait
Et ce fut – l’un des jours où il enseignait
siégeaient là aussi ––– des farisséens
– et des maîtres de la Loi
Ils étaient venus de tout village de la Galiléenne –
et de la Joudéenne – et de la Sainte-Salem
et la puissance de Seigneur
pour guérir – était à lui
Et voici ––– des hommes – portaient sur un lit –
quelqu’un qui était paralysé
et ils cherchaient à le
faire entrer – et à le placer devant lui
Et ils n’ont pas trouvé – par où – ils le feraient
entrer – à travers la foule
ils sont montés sur le toit ––– à travers les tuiles
– ils l’ont descendu avec la civière – jusqu’au milieu ––– devant Jessous
Et il a vu leur foi – il a dit ––– Toi l’homme – tes
erreurs passées ont été effacées
et les lettrés et les
farisséens – se sont mis à raisonner
Ils disaient ––– Qui est celui-ci – qui dit des
blasphèmes ?
lequel – a le pouvoir
d’effacer les erreurs passées – sinon Dieu seul ?
Jessous a connu leur raisonnement ––– il a pris la
parole il leur a dit
Sur quoi raisonnez-vous – dans vos cœurs ?
Quel est le plus facile à dire ––– Elles ont été
effacées – pour toi – tes erreurs passées ?
ou bien Lève-toi et marche – afin que vous
sachiez que le fils de l’humain – sur la terre – a pouvoir d’effacer les
erreurs passées ?
Il a dit au paralysé ––– Je te dis – lève-toi et
prends ta civière ––– va dans ta maison
et à l’instant – il s’est relevé devant eux – il a
pris sa couche – il est parti dans sa maison ––– il a glorifié Dieu
Et une stupeur les a tous saisis – et ils
glorifiaient Dieu ––– et ils ont été remplis de peur
ils ont dit ceci ––– Nous
avons vu de l’incroyable – aujourd’hui
Et après cela – il est sorti ––– et il a observé un
collecteur de taxe – du nom de Lévis
il était assis au bureau des
taxes – et il lui a dit Suis-moi
Et il a tout abandonné
il s’est levé ––– il le
suivait
Et Lévis a fait un grand festin – pour lui – dans sa
maison
et une foule nombreuse – de
collecteurs de taxe et d’autres – était attablée avec eux
Et les farisséens et leurs lettrés – ont murmuré
auprès des disciples ––– ils ont dit
Pourquoi – avec les collecteurs de taxe et les
fautifs ––– mangez-vous et buvez-vous ?
Et Jessous a répondu il leur a dit ––– Les bien
portants – n’ont pas besoin de médecin
mais ceux qui vont mal
Je ne suis pas venu appeler des justes – mais des
fautifs
à un changement de sens
Ils lui ont dit ––– Les disciples de Jôánnès font le
jeûne – souvent – et des prières
de même aussi ceux des farisséens ––– les tiens
mangent et boivent
Jessous leur a dit ––– Est-ce que vous pouvez –
faire jeûner les garçons de la noce
pendant que l’époux est avec
eux ?
Des jours viendront ––– et lorsque l’époux – leur
aura été enlevé
alors – ils feront le jeûne
––– en ces jours-là
Il leur a dit aussi cette parabole ––– Personne – ne
déchire une pièce – dans un vêtement neuf – pour la mettre sur un vieux
vêtement
sinon ––– et il va déchirer le neuf ––– et sur le
vieux – la pièce tirée du neuf ne va pas s’accorder
Et personne – ne met du vin nouveau – dans une
vieille outre
sinon le vin nouveau – va
faire éclater les outres
Et il va se répandre ––– et les outres – seront
perdues
mais un vin nouveau – il
faut le verser dans des outres neuves
Personne ––– ayant bu du vieux – ne veut du nouveau
car il dit ––– Le vieux est meilleur
Ch. 6
Ce
fut pendant un sabbat ––– il marchait au travers des
moissons
et ses disciples – arrachaient et mangeaient les épis – en les égrenant
de la main
Certains
des farisséens ont dit
Pourquoi faites-vous – ce qui n’est pas permis – pendant les
sabbats ?
Et
Jessous leur a répondu il a dit ––– N’avez-vous pas lu ceci
ce que David a fait lorsqu’il a eu faim ––– lui – et ceux qui étaient
avec lui ?
Il
est entré dans la maison de Dieu – et il a pris les pains de présentation
il
en a mangé ––– et il en a donné – à ceux qui étaient avec lui ––– eux qu’il
n’est pas permis de manger – sinon seulement aux prêtres
Et
il leur disait
Seigneur du sabbat – est le fils de l’humain
Ce
fut pendant un autre sabbat ––– il est entré dans le lieu de réunion – et y a
enseigné
et quelqu’un était là – et sa main droite était sèche
Les
lettrés et les farisséens – attendaient de voir ––– s’il le guérirait pendant
le sabbat
afin de trouver – de quoi l’accuser
Il
connaissait leur raisonnement ––– il a dit à cet homme – qui avait la main
sèche
Lève-toi et tiens-toi là – au milieu ––– et il s’est levé et s’est tenu
là
Jessous
leur a dit ––– Je vous le demande ––– est-il permis – le sabbat
de faire du bien ou de faire du mal ––– une vie – la sauver ou la
perdre ?
Et
à la ronde – il les a tous regardés ––– il lui a dit ––– Tends ta main
il l’a fait – et sa main a été rétablie
Ils
ont été remplis de rage
et ils discutaient entre eux – de ce qu’ils pourraient faire à Jessous
Ce fut en ces jours-là ––– il est parti dans la montagne pour prier
et il passait la nuit – dans la prière de Dieu
Et quand ce fut le jour – il a appelé ses disciples
et parmi eux – il en a choisi douze ––– qu’il a
aussi appelés envoyés
Símôn ––– qu’il a aussi appelé Roc ––– et Andréas son frère
et Jácôbos et Jôánnès ––– et Fílippos – et
Bartholoméos
Et Matthéos – et Thômas – et Jácôbos d’Alféos
et Símôn – appelé le Zèlôtès
Et Joúdas de Jácôbos
et Joúdas Iscariôth ––– qui est devenu traître
Et
il est descendu avec eux – il s’est arrêté sur un lieu plat – avec une foule
nombreuse de ses disciples
et
une multitude nombreuse – du peuple de toute la Joudéenne – et de la
Sainte-Salem – et du littoral – de Tyr et de Sídôn
Elles
sont venues l’écouter – et se faire guérir de leurs maladies
et ceux qui étaient tourmentés – par des souffles impurs ––– étaient
guéris
Et
toute la foule – cherchait à le toucher
parce qu’une puissance – sortait de lui – et les guérissait tous
Et
il a levé les yeux vers ses disciples ––– il disait
Heureux
– vous les pauvres ––– parce que vôtre – est le règne de Dieu
Heureux
– vous les affamés de maintenant ––– parce que vous serez rassasiés
heureux
– vous qui pleurez maintenant ––– parce que vous rirez
Heureux
êtes-vous ––– lorsque les gens vous haïssent – et lorsqu’ils vous excluent
et vous outragent – et rejettent votre nom comme vil ––– à cause du fils
de l’humain
Réjouissez-vous
– en ce jour-là – et sautez de joie ––– car voici votre salaire – important
dans le ciel
car c’est de la même manière – que leurs pères – traitaient les prophètes
Seulement
malheur à vous – les riches
car vous avez votre consolation
Malheur
à vous – les repus de maintenant ––– car vous aurez faim
Malheur
à vous – qui riez maintenant – car vous serez en deuil – et vous pleurerez
Malheur
à vous ––– quand tout le monde – dit du bien de vous
car c’est de la même manière – que leurs pères – traitaient les faux
prophètes
Mais
je vous le dis – à vous qui écoutez ––– Aimez vos ennemis
faites
bu bien – à ceux qui vous haïssent
Bénissez
– ceux qui vous maudissent
priez
– pour ceux qui vous calomnient
À
qui te frappe sur la joue ––– tends aussi l’autre
et
à qui te prend ton manteau – ne refuse pas non plus la tunique
À
quiconque te demande ––– donne
et
à qui prend ce qui est à toi – ne le réclame pas
Et
comme vous voulez – que les gens agissent envers vous
agissez
envers eux – pareillement
Et
si vous aimez ceux qui vous aiment – quel merci – y aura-t-il là pour
vous ?
car
les fautifs aussi – aiment ceux qui les aiment
Et
si vous faites du bien – à ceux qui vous font du bien
quel merci – y aura-t-il là pour vous ? ––– les fautifs le font
aussi
Et
si vous prêtez – à ceux dont vous espérez être remboursés ––– quel merci pour
vous ?
les
fautifs aussi – prêtent aux fautifs – afin d’être remboursés de l’équivalent
Aimez
plutôt vos ennemis – et faites-leur du bien ––– et prêtez sans rien espérer
d’eux – et votre salaire sera grand
et
vous serez fils – du Très-Haut – parce qu’il est bon – lui – pour les ingrats
et les méchants
Soyez
pleins de compassion
comme votre Père aussi – est plein de compassion
Et
ne jugez pas – et vous n’êtes pas jugés
et ne condamnez pas – et vous n’êtes pas condamnés
Acquittez
––– et vous serez acquittés
donnez – et l’on vous donnera
Une
belle mesure bien tassée – bien secouée – débordante – qu’on mettra dans votre
sac
car
– par la mesure dont vous mesurez – pour vous en retour on mesurera
Il
leur a dit aussi une parabole ––– Un aveugle peut-il guider un aveugle ?
est-ce
que tous les deux – ne vont pas tomber dans un fossé ?
Un
disciple – n’est pas au-dessus du maître
mais
bien formé – chacun deviendra comme son maître
Pourquoi
– regardes-tu la paille – qui est dans l’œil de ton frère
mais
la poutre – qui est dans ton œil ––– tu ne la remarques pas ?
Comment
peux-tu dire à ton frère ––– Frère – laisse-moi retirer la paille – qui est
dans ton œil ?
toi-même
– la poutre qui est dans ton œil – tu ne la vois pas ––– imposteur
Retire
d’abord la poutre de ton œil
et alors tu verras clair – pour retirer la paille – qui est dans l’œil de
ton frère
Car il n’existe pas d’arbre – beau – qui fasse un
fruit pourri
ni – à l’inverse – d’arbre
pourri – qui fasse un beau fruit
Car chaque arbre – se reconnaît à son fruit
car ce n’est pas sur des épines – qu’on récolte des figues
––– ni sur la ronce – qu’on vendange du raisin
Le bon être humain – du bon trésor de son cœur –
tire ce qui est bon ––– et le mauvais ––– du mauvais tire le mauvais
car – c’est du trop plein du
cœur – que parle sa bouche
Pourquoi ––– m’appelez-vous Seigneur – Seigneur
et ne faites-vous pas – ce que je dis ?
Celui qui vient vers moi – et qui écoute mes paroles
– et qui les fait
je vais vous montrer – à qui il est semblable
Il est semblable – a quelqu’un qui bâtit une maison
il a creusé – il est allé
profond – et il a posé une fondation – sur le roc
La crue est venue ––– le torrent – s’est jeté sur
cette maison
et il n’a pas pu l’ébranler ––– parce qu’elle est
bien bâtie
Mais qui écoute et ne fait pas
il est semblable à quelqu’un
qui bâtit une maison – sur la terre sans fondation
Sur elle le fleuve s’est jeté – et aussitôt elle
s’est écroulée
et la ruine de cette maison ––– est grande
Ch. 7
Après qu’il ait mis fin – à tous
ses dits – aux oreilles du peuple
il est entré dans Cafarnaoum
Or chez un chef de centurie – un garçon allait mal
––– il était mourant
il lui était cher
Il a entendu – ce qui concernait Jessous ––– il a
envoyé vers lui des anciens des Joudéens
ils lui demandaient – qu’il
vienne – qu’il guérisse son garçon
Ils sont arrivés près de Jessous – ils ont mis
beaucoup de zèle à le lui demander
ils ont dit ––– Il est digne
que tu lui accordes cela
Car il aime notre nation
et le lieu de réunion –
c’est lui qui nous l’a bâti
Jessous faisait route avec eux – il ne s’était pas
encore très éloigné de la maison
le chef de centurie – a envoyé des amis lui dire
Seigneur ne te dérange pas
car je ne suis pas comme il
faut – pour que tu entres sous mon toit
C’est pourquoi je ne suis pas digne – de venir vers
toi
mais dis-le d’une parole ––– et que mon garçon soit
guéri
Car moi aussi – je suis quelqu’un qui est placé sous
une autorité
j’ai des soldats en dessous
de moi
Et je dis à l’un ––– Va – et il va ––– et à l’autre
Viens – et il vient
et à mon garçon ––– Fais
ceci ––– et il le fait
Jessous a entendu cela il l’a admiré ––– et il s’est
tourné vers la foule qui le suivait – il a dit
Je vous le dis ––– jamais –
en Israël – je n’ai trouvé une foi aussi grande
Et les envoyés sont retournés à la maison
ils ont trouvé le garçon en bonne santé
Et ce fut – par la suite ––– il s’est rendu dans une
ville – appelée Naïn
et ses disciples marchaient
avec lui ––– une foule nombreuse aussi
Quand il s’est approché de la porte de la ville
et voici ––– était porté en
terre – un mort – fils unique de sa mère
Et celle-ci était veuve
et une foule de la ville –
convenable – était avec elle
Et le seigneur l’a vue ––– il a été remué au ventre
pour elle
et il lui a dit ––– Ne
pleure pas
Et il s’est approché il a touché le cercueil –––
ceux qui portaient se sont arrêtés
et il a dit ––– Jeune homme
– je te le dis – lève-toi
Et le mort s’est assis ––– et il s’est mis à parler
et il l’a remis à sa mère
Une peur les a tous saisis et ils glorifiaient Dieu
––– ils disaient
Un grand prophète s’est levé
parmi nous ––– et ceci ––– Dieu a visité son peuple
Et cette parole – est sortie dans toute la Joudéenne
– à son sujet
et toute la contrée
Et Jôánnès ––– a été informé par ses disciples – de
tout cela
et il a convoqué – deux de ses disciples
Jôánnès – les a envoyés auprès du Seigneur ––– il a
dit
Es-tu celui qui vient – ou sommes-nous en attente
d’un autre ?
Ces hommes – arrivés auprès de lui – ont dit –––
Jôánnès l’immergeur – nous a envoyés à toi
il a dit ––– Es-tu celui qui
vient – ou sommes-nous en attente – d’un autre ?
À cette heure même – il en a guéri beaucoup – de
maladies et de douleurs ––– et de souffles mauvais
et à beaucoup d’aveugles –
il a permis de voir
Et il leur a répondu – il a dit ––– Allez informer
Jôánnès – de ce que vous avez vu – et entendu
des aveugles retrouvent la vue – des paralytiques
marchent – des lépreux sont purifiés – et des sourds entendent
Des morts sont réveillés ––– des pauvres – reçoivent
l’annonce de paix
et heureux ––– est celui qui
ne risque pas de chuter – à cause de moi
Les messagers de Jôánnès partis – il s’est mis à
dire aux foules – au sujet de Jôánnès
Qu’êtes-vous allés contempler – au désert ––– un
roseau agité par le vent ?
Mais qu’êtes-vous allés voir ––– quelqu’un – vêtu
d’habits douillets ?
voici – ceux qui sont en vêtements somptueux – et
vivent dans le luxe – ils se trouvent dans les palais royaux
Mais qui – êtes-vous allés voir ––– un
prophète ?
oui – je vous le dis ––– et bien plus qu’un prophète
Il est celui – dont il est écrit ––– « Voici –
j’envoie mon messager devant ta face
qui va préparer mon chemin – devant toi »
Je vous le dis ––– plus grand – parmi ceux qui sont
nés de femme – que Jôánnès
personne ne l’est ––– or le plus petit – dans le règne
de Dieu – est plus grand que lui
Et tout le peuple l’a écouté ––– et les collecteurs
de taxe – ont accepté la justice de Dieu
ils ont été immergés – de l’immersion de Jôánnès
Les farisséens et les légistes – ont rejeté – le
dessein de Dieu pour eux
ils n’ont pas été immergés par lui
Donc – à qui vais-je comparer – les gens de cette
engeance
et à qui sont-ils comparables ?
Ils sont comparables – à des enfants assis sur une
place
et qui s’interpellent les uns les autres – qui
disent
Nous vous avons joué de la flûte – et vous n’avez
pas dansé
nous avons chanté le deuil – et vous n’avez pas
pleuré
Car Jôánnès l’immergeur est venu ––– qui ne mangeait
pas de pain – ni ne buvait de vin
et vous dites ––– Il a un démon
Le fils de l’humain – est venu – qui mange et qui
boit
et vous dites ––– Voici – cet homme est un mangeur
et un buveur de vin – un ami – des collecteurs de taxe et des fautifs
Et la sagesse
a été acceptée comme juste
par tous ses enfants
L’un des farisséens – l’invitait à manger avec lui
et il est entré – dans la maison du farisséen – et
s’est installé à table
Et voici ––– une femme fautive – qui était dans la
ville
et qui avait appris – qu’il
était attablé dans la maison du farisséen
Avait apporté – un vase de parfum en albâtre
et elle s’était placée
derrière lui – à ses pieds – en pleurantEt de ses larmes – elle s’est mise à
lui tremper les pieds ––– et des cheveux de sa tête – elle l’essuyait
et elle lui embrassait les
pieds – et elle les couvrait de parfum
Voyant cela – le farisséen qui l’avait invité –
s’est dit en lui-même
Celui-ci ––– s’il était prophète il saurait ––– qui
Et de quelle espèce ––– est la femme qui le touche
qu’elle est une fautive
Et Jessous a pris la parole – il lui a dit Simôn –––
j’ai quelque chose à te dire
et lui ––– Maître dis-le – fait-il
Deux hommes étaient endettés – auprès d’un même
prêteur
le premier devait cinq cents
dinars – et l’autre cinquante
Comme ils n’avaient pas de quoi rembourser – il a
fait grâce aux deux
donc ––– lequel des deux l’aimera le plus ?
Simôn a répondu il a dit ––– Je suppose – que c’est
celui à qui le plus – il a fait grâce
et lui a dit ––– Tu as jugé correctement
Et il se tournait vers la femme ––– il déclarait à
Simôn
Tu vois cette femme ––– je
suis entré chez toi – dans ta maison
De l’eau pour mes pieds – tu ne m’en as pas donné
et elle – elle m’a trempé
les pieds de larmes – et les a essuyés de ses cheveux
Une embrassade – tu ne m’en as pas donné
et elle ––– depuis que je
suis entré – elle n’a pas cessé – de m’embrasser les pieds
De l’huile – sur ma tête – tu ne m’en as pas donné
et elle – elle a couvert mes pieds de parfum
À cause de cela – je te le dis ––– elles ont été
effacées – ses nombreuses erreurs passées – parce qu’elle a aimé beaucoup
et celui pour qui – on a effacé peu de ses erreurs
passées ––– il aime peu
À elle – il a dit
Elles ont été effacées –
pour toi – les erreurs passées
Et les convives se sont mis à se dire – en eux-mêmes
Qui est celui-ci – qui même
– efface les erreurs passées
Il a dit à la femme
Ta foi t’as sauvée ––– va en
paix
Ch. 8
il annonçait – et proclamait
l’annonce de paix – du règne de Dieu – et les douze avec lui
Et quelques femmes ––– de celles qui avaient été
guéries – de souffles mauvais – et de maladies
María – appelée Magdalène
––– de laquelle – sept démons étaient sortis
Et Jôánna – femme de Houzâ – intendant de Hèrôdès
––– et Soussánna
et beaucoup d’autres – qui
les assistaient de leurs ressources
Une foule nombreuse se rassemblait – et venait à lui
de chaque ville
il a dit en parabole
Celui qui sème – est sorti pour semer sa semence
et alors qu’il semait – il en est tombé au bord du chemin
– on l’a piétiné – et les oiseaux du ciel l’ont mangé
Et d’autre est tombé sur la pierre
et il a poussé – il s’est desséché faute d’humidité
Et d’autre est tombé – au milieu des épines
et il a poussé avec – et les épines l’ont étouffé
Et d’autre est tombé dans la bonne terre
et il a poussé – il a fait du fruit au centuple
Il disait cela il s’écriait
Qui a des oreilles pour
entendre ––– entende
Ses disciples lui demandaient – ce qu’il en était de
cette parabole
il a dit ––– À vous – il a
été donné de connaître les mystères – du règne de Dieu
Pour les autres ––– des paraboles
afin qu’en voyant – ils ne
voient pas ––– et qu’en entendant ils ne comprennent pas
Cette parabole
c’est que la semence est la
parole de Dieu
Ceux qui sont au bord du chemin – sont ceux qui ont
écouté
ensuite vient l’accusateur – et il ôte la parole de
leur cœur – de peur qu’ils ne croient – qu’ils ne soient sauvés
Ceux qui sont sur la pierre ––– ceux-là – dès qu’ils
entendent – ils accueillent avec joie la parole
mais ils n’ont pas de racine ––– pour un moment ils
croient – et au moment de l’épreuve – ils renoncent
Celui qui est tombé dans les épines – ce sont ceux
qui ont entendu
et par les soucis – la richesse et les plaisirs de
la vie – chemin faisant ils sont étouffés – et ils n’arrivent pas à mûrir
Celui – qui est dans la belle terre – ce sont ceux
qui ont entendu – d’un cœur bel et bon – la parole
ils la retiennent – et ils
portent du fruit – avec constance
Personne – n’allume une lampe ––– et la recouvre d’un
pot – ou la met sous le lit
mais on la met sur un support ––– afin que ceux qui
entrent – voient la lumière
Car rien n’est caché – qui ne soit mis au jour
et rien n’est secret – qui
ne devienne connu – et qui ne vienne au jour
Donc – regardez comment vous entendez ––– car celui
qui aurait – il lui sera donné
et à celui qui n’aurait pas
––– même ce qu’il pense avoir – lui sera enlevé
Sont arrivés près de lui – sa mère et ses frères
et ils ne pouvaient pas
s’approcher de lui – à cause de la foule
On lui a annoncé ––– Ta mère et tes frères se
tiennent dehors
ils veulent te voir
Il a répondu – il leur a dit
Ma mère et mes frères – sont
ceux qui entendent la parole de Dieu ––– et qui la font
Et ce fut un jour ––– il est monté dans un bateau
––– ses disciples aussi
et il leur a dit Passons
au-delà du lac ––– et ils ont pris le large
Alors qu’ils naviguaient – il s’est endormi ––– et
un ouragan de vent – est tombé sur le lac
et ils embarquaient de l’eau
– et ils se trouvaient en danger
Ils se sont approchés – ils l’ont réveillé ils ont
dit Maître ––– maître nous sommes perdus
il s’est réveillé – il a menacé le vent – et le
fracas de l’eau ––– et ils ont cessé – et un calme plat est survenu
Il leur a dit ––– Où est votre foi ?
ils ont eu peur – ils se
sont étonnés
Ils se sont dit les uns aux autres ––– Qui peut être
celui-ci
qu’il commande aussi au vent
– et à l’eau ––– et qu’ils lui obéissent ?
Et ils ont abordé – au pays des Guérassènes
qui fait face à la
Galiléenne
Il est sorti à terre – est venu à sa rencontre – un
homme de la ville – qui avait des démons
et qui depuis longtemps – n’avait pas porté de
vêtement – ni demeuré dans une maison – mais dans les tombeaux
Il a vu Jessous – il a poussé des cris – il est tombé devant lui – et à grande voix
il a dit
Qu’y a-t-il – de moi à toi – Jessous – fils de Dieu
le très-haut ?
Je te prie – ne me tourmente pas
car il commandait au souffle impur – de sortir de
cet humain
Car bien des fois – il s’était emparé de lui – et il
était attaché avec des chaînes – et des entraves
gardé – il brisait aussi les
liens ––– il était poussé par le démon vers les déserts
Jessous l’a interrogé ––– Quel est ton nom ?
il a dit ––– Légion ––– parce que beaucoup de démons
– étaient entrés en lui
Et ils suppliaient Jessous
de ne pas leur ordonner – de
s’en aller dans l’abîme
Il y avait là un troupeau de cochons – nombreux –
qui paissaient dans la montagne
et ils l’ont supplié – de leur permettre d’entrer en
eux
Les démons sont sortis de l’humain ––– ils sont
entrés dans les cochons
et le troupeau – s’est
précipité au bas de la falaise – dans le lac – et s’est noyé
Les gardiens – ont vu ce qui s’était passé – ils se
sont enfuis
et ils l’ont raconté – à la
ville et aux champs
Ils sont sortis voir ce qui s’était passé ––– et ils
sont venus vers Jessous
et ils ont trouvé assis – l’humain dont les démons étaient sortis ––– habillé – et sain d’esprit – aux pieds de Jessous
Et ils ont eu peur
ceux qui avaient vu – leur ont raconté aussi –
comment le possédé de démon – a été sauvé
Et toute la multitude du pays des Guérassènes – lui
a demandé de s’éloigner d’eux – parce qu’une grande peur les avait saisis
il est monté en bateau – il
est reparti
L’homme le priait – celui dont les démons étaient
sortis – pour être avec lui
il l’a renvoyé il a dit
Retourne à ta maison ––– et raconte – tout ce que
Dieu t’a fait
et il est parti ––– à travers toute la ville – il a
proclamé tout ce que Jessous – lui a fait
Au retour de Jessous – la foule l’a accueilli
car ils étaient tous à l’attendre
Et voici ––– un homme est venu – du nom de Jáïros
––– et c’était le chef du lieu de réunion
et il est tombé aux pieds de
Jessous – il l’a supplié – d’entrer dans sa maison
Parce qu’il avait une fille unique – d’environ douze
ans – et qu’elle mourait
pendant qu’il s’y dirigeait
– les foules l’étouffaient
Et une femme – avait un écoulement de sang – depuis
douze ans
dont elle n’avait pu – par personne – être guérie
Elle s’est approchée par derrière ––– elle a touché
la tresse de son vêtement
et immédiatement ––– son
écoulement de sang s’est arrêté
Et Jessous a dit ––– Qui m’a touché ?
tous niaient ––– Roc a dit ––– Maître – les foules
te serrent et te pressent
Jessous a dit ––– Quelqu’un m’a touché
car moi – j’ai su – qu’une
puissance est sortie de moi
La femme a vu – qu’elle serait découverte
elle est venue en tremblant
– et elle est tombée devant lui
Pour quelle raison – elle l’avait touché – elle le
lui a raconté devant tout le peuple
et comment – elle a été guérie immédiatement
Il lui a dit ––– Fille – ta foi t’a sauvée
va en paix
Il parlait encore – arrive quelqu’un – de chez le
chef du lieu de réunion
il dit ceci ––– Ta fille est
morte ––– ne fatigue plus le maître
Jessous a entendu – il s’est adressé à lui ––– N’aie
pas peur
aie seulement foi – et elle sera sauvée
Arrivé à la maison – il n’a laissé entrer personne –
sinon Roc – et Jôánnès et Jácôbos
et le père de l’enfant – et
la mère
Tous la pleuraient – et ils se frappaient
il a dit ––– Ne pleurez pas ––– car elle n’est pas
morte – mais elle dort
Et ils se moquaient de lui
ils savaient qu’elle était morte
Il lui prend la main
il l’appelle il dit –––
Enfant – réveille-toi
Et son souffle est revenu – et elle s’est levée
immédiatement
et il a commandé – qu’on lui donne à manger
Et ses parents – ont été stupéfiés
il leur a recommandé – de ne dire à personne – ce
qui s’était passé
Ch. 9
Il a convoqué les Douze ––– il leur a donné puissance
et autorité – sur tous les démons
et pour soigner des maladies
Et il les a envoyés proclamer le règne de Dieu
et guérir
Et il leur a dit ––– N’emportez rien pour la route
ni bâton ni besace – ni pain
ni argent ––– ni – n’ayez chacun deux tuniques
Et dans la maison – où vous entreriez
là – vous demeurez ––– et de la vous repartez
Et ceux – qui ne vous accueilleraient pas
sortis de cette ville –
secouez la poussière de vos pieds – en témoignage contre eux
Ils sont partis ––– ils passaient par les villages
ils proclamaient l’annonce
de paix – et ils soignaient partout
Hèrôdès – le tétrarque – a entendu tout ce qui
s’était passé – et il était perplexe
parce que certains disaient
ceci ––– Jôánnès – est réveillé d’entre les morts
D’autres ceci ––– Èlías est apparu
d’autres ceci ––– un prophète – un des anciens –
s’est relevé
Hèrôdès a dit ––– Jôánnès – je l’ai décapité ––– qui
est celui – dont j’entends dire ces choses ?
et il cherchait à le voir
Et les envoyés sont revenus – ils lui ont raconté
tout ce qu’ils ont fait
et il les a pris avec lui –
il s’est retiré à l’écart ––– vers une ville appelée Bethsaïda
Les foules l’ont su – elles l’ont suivi ––– et il
les accueillait – il leur parlait du règne de Dieu
et ceux qui avaient besoin de soin ––– il les
guérissait
Le jour a commencé à baisser
les Douze se sont approchés
– ils lui ont dit ––– Délie la foule
Afin qu’ils aillent – dans les villages et hameaux
d’alentour pour se loger – et trouver des provisions
parce qu’ici – nous sommes
dans un désert
Il leur a dit ––– Donnez-leur vous-mêmes à manger
ils ont dit ––– Nous n’avons que cinq pains – et
deux poissons
À moins ––– que nous allions acheter – pour tout ce
peuple – des vivres
car il y avait environ –
cinq mille hommes
Il a dit à ses disciples ––– Faites-les s’installer
– par groupes d’une cinquantaine
et ils l’ont fait ––– et ils les ont tous fait
s’installer
Il a pris les cinq pains – et les deux poissons –––
il a levé les yeux au ciel – il les a bénis et les a rompus
et il les donnait aux
disciples – pour les remettre à la foule
Et ils ont mangé ––– et ils ont tous été rassasiés
et l’on a rassemblé ce qui leur restait ––– douze
paniers
Et ce fut – pendant qu’il était en prière à l’écart
––– les disciples s’étaient rassemblés avec lui
il les a interrogés il a dit ––– Qui suis-je ?
– qu’en disent les foules ?
Ils ont répondu ils ont dit ––– Jôánnès l’immergeur
––– d’autres ––– Êlías
d’autres ceci ––– Un
prophète – l’un des anciens – qui s’est relevé
Il leur a dit ––– Vous – qui dites-vous que je
suis ?
Roc a répondu il a dit ––– Le messie de Dieu
Il les a menacés il leur a ordonné
de ne dire cela à personne
Il a dit ceci ––– Il faut – pour le fils de l’humain
– souffrir beaucoup
et être rejeté – par les anciens et les lettrés
Et être mis à mort
et le troisième jour – être
relevé
Il disait à tous ––– Si quelqu’un veut venir
derrière moi ––– qu’il se nie lui-même
et porte sa croix chaque
jour ––– et me suive
Car qui voudrait sauver sa vie – la perdra
qui perdrait sa vie – à cause de moi ––– celui-là la sauvera
Car quel profit – pour un humain qui gagne le monde
entier
quand lui-même – a causé sa
perte – ou sa ruine ?
Car celui – qui aurait honte de moi – et de mes
paroles ––- de lui – le fils de l’humain aura honte
quand il vient dans sa
gloire – et dans celle du Père et des saints messagers
Vraiment je vous dis ––– il en est qui se trouvent
ici – qui non – ne goûteront pas la mort
avant de voir – le règne de
Dieu
Ce fut – huit jours environ après ces paroles ––– il
a pris avec lui Roc – et Jôánnès et Jácôbos
il est monté – dans la
montagne – pour prier
Et l’aspect de son visage – pendant qu’il priait –
est devenu autre
et son vêtement – blanc
comme l’éclair
Et voici – deux hommes parlaient avec lui ––– c’étaient
Môïssès et Èlías ––– apparus en gloire
ils parlaient de son départ
– qui allait s’accomplir à la Sainte-Salem
Roc – et ceux qui étaient avec lui – étaient écrasés
de sommeil
ils se sont réveillés – ils
ont vu sa gloire – et les deux hommes qui se tenaient avec lui
Et pendant qu’ils se séparaient de lui – Roc a dit à
Jessous
Maître ––– il est bon pour
nous – d’être ici ––– faisons aussi trois tentes
Une pour toi – et une pour Môïssès – et une pour
Èlías
il ne savait pas ce qu’il
disait
Il disait cela – une nuée est arrivée – et elle les
couvrait de son ombre
ils ont eu peur – alors qu’ils entraient dans la
nuée
Et une voix – est arrivée de la nuée
elle disait ––– Celui-ci est
mon fils – l’élu ––– écoutez-le
Et alors qu’arrivait la voix – Jessous s’est trouvé
seul – et eux se sont tus
et ils n’ont rapporté à personne – en ces jours-là –
rien de ce qu’ils avaient vu
Ce fut le jour suivant – alors qu’ils étaient
descendus de la montagne
une foule nombreuse est venue à sa rencontre
Et voici – un homme de la foule a crié – il a dit
Maître
je te prie de porter un
regard sur mon fils ––– parce qu’il est mon fils unique
Et voici – un souffle le saisit
et tout à coup il pousse des
cris
Et il le secoue avec violence – avec de l’écume
et avec peine il s’éloigne
de lui ––– il le brise
Et je me suis adressé à tes disciples – afin qu’ils
le chassent
mais ils n’ont pas pu
Jessous a répondu il a dit ––– Ô engeance incrédule
et dévoyée
jusqu’à quand – serai-je
avec vous – et vais-je vous supporter ?
Amène ici ton fils
il s’approchait encore – que le démon l’a jeté à terre – et l’a secoué
tous étaient frappés – de la
grandeur de Dieu
À propos de tous ceux – qui s’étonnaient de tout ce
qu’il faisait
il a dit à ses disciples
Mettez-vous ces paroles – dans les oreilles
Ils ne comprenaient pas cette parole – et elle leur
était voilée – afin qu’ils n’en saisissent pas le sens
et ils avaient peur de
l’interroger – au sujet de cette parole
Une discussion – est intervenue parmi eux
lequel d’entre eux –
pourrait être le plus grand ?
Jessous a su – de quoi ils discutaient dans leur
cœur
il a pris un enfant ––– il
l’a placé auprès de lui
Et il leur a dit ––– Celui – qui accueillerait cet
enfant en mon nom ––– il m’accueille moi
et celui qui m’accueillerait ––– il accueille celui
qui m’a envoyé
Car le plus petit parmi vous
c’est lui –
le plus grand
Jôánnès a pris la parole il a dit ––– Maître – nous
avons vu quelqu’un ––– en ton nom – il chasse des démons
et nous l’en avons empêché –
parce qu’il ne suit pas avec nous
Jessous lui a dit ––– Ne l’empêchez pas
car qui n’est pas contre vous – est pour vous
Ce fut – lors de l’accomplissement – des jours de
son élèvement
et il a affermi sa face – pour se rendre à la
Sainte-Salem
Et il a envoyé – des messagers devant sa face
et ils ont marché ils sont entrés – dans un village
des Samarites – pour tout arranger pour lui
Et ils ne l’ont pas accueilli
parce que sa face – était en
marche vers la Sainte-Salem
Les disciples Jácôbos et Jôánnès l’ont vu – ils ont
dit
Seigneur – veux-tu que nous disions au feu – de
descendre du ciel – et de les consumer ?
Il s’est retourné – il les a réprimandés
et ils ont marché vers un autre village
Et ils marchaient sur le chemin ––– quelqu’un lui a
dit
Je te suivrai où que tu
ailles
Et Jessous lui a dit ––– Les renards ont des tanières
– et les oiseaux du ciel des nids
le fils de l’humain – n’a pas où poser la tête
Il a dit à un autre ––– Suis-moi
il lui a dit ––– Permets-moi d’aller d’abord –
ensevelir mon père
Il lui a dit ––– Laisse les morts – ensevelir leurs
morts
toi ––– va-t-en annoncer le règne de Dieu
Un autre aussi a dit ––– Je vais te suivre Seigneur
d’abord – permets-moi – de
prendre congé de ceux de ma maison
Jessous a dit ––– Personne – qui mette la main sur
la charrue – et qui regarde vers l’arrière
n’est adapté au règne de Dieu
Ch. 10
Après cela – le Seigneur en a
désigné septante autres
et il les a envoyés par deux
devant sa face – dans toute ville et lieu où il devait aller
Il leur disait ––– La moisson est abondante ––– les
ouvriers sont peu nombreux
donc priez le seigneur de la moisson – pour qu’il
envoie des ouvriers – à sa moisson
Allez
voici – je vous envoie –
comme des agneaux – au milieu des loups
N’emportez ni bourse – ni besace – ni sandales
et le long de la route – ne saluez personne
Quelle que soit la maison – où vous entreriez
dites d’abord ––– Paix à
cette maison
Et s’il y a là – un fils de paix – votre paix – ira
reposer sur lui
sinon – elle reviendra bien sur vous
Demeurez dans cette maison ––– mangez et buvez ce
qu’il y a chez eux
car l’ouvrier est digne de son salaire ––– ne passez
pas de maison en maison
Et quelle que soit la ville – où vous entreriez – et
où l’on vous recevrait
mangez ce qu’on vous offrira
Et guérissez les malades qui y sont – et dites-leur
Le règne de Dieu – s’est
approché de vous
Quelle que soit la ville où vous entreriez – et où
l’on ne vous recevrait pas
sortez sur ses places et dites
Même la poussière de votre ville – qui nous colle
aux pieds – nous l’essuyons pour vous
pourtant – cela sachez-le
––– ceci ––– le règne de Dieu s’est approché
Je vous dis que pour Sodomes – en ce jour-là
ce sera plus supportable – que pour cette ville-là
Ouaï ! pour toi – Khorazîn ––– ouaï ! pour
toi Bethsaïda
car si – à Tyr et Sidôn –
étaient advenus – les actes de puissance advenus chez vous
Depuis longtemps – en un sac – et assises sur la
cendre
elles auraient changé de
sens
Mais pour Tyr et Sidôn
ce sera plus supportable –
lors du jugement – que pour vous
Et toi Cafarnaoum ––– est-ce bien jusqu’au ciel –
que tu seras élevée ?
jusqu’en Hadès tu vas
descendre
Qui vous écoute – m’écoute ––– et qui vous rejette
me rejette
qui me rejette – rejette
celui qui m’a envoyé
Les septante sont revenus avec joie
ils ont dit Seigneur ––– même
les démons – nous sont soumis en ton nom
Il leur a dit ––– Je voyais le satân
comme un éclair tombé du
ciel
Voici ––– je vous ai donné l’autorité – pour fouler
aux pieds – serpents et scorpions ––– et sur toute la puissance de l’ennemi
et rien – non – ne vous
nuira
Mais – de cela ne vous réjouissez pas – que les
souffles vous soient soumis
réjouissez-vous de ceci ––– vos noms – sont écrits
dans les cieux
À cette heure-même – il a exulté par le souffle
saint
et il a dit ––– Je te loue –
Père – Seigneur du ciel et de la terre
Parce que tu as caché cela – à des sages et des
intelligents
et dévoilé cela ––– à des
tout-petits
Oui – père –
parce que
ce plaisir-là ––– s'est tenu
devant toi
Tout – m’a été donné par mon père
et nul ne sait qui est le
fils ––– sinon le père
Et qui est le père – sinon le fils
et celui – à qui le fils –
voudrait le dévoiler
Et il s’est tourné vers les disciples – et à part –
il leur a dit
Heureux ––– sont les yeux –
qui contemplent ce que vous contemplez
Car je vous dis ceci ––– beaucoup de prophètes et de
rois – ont voulu voir ce que vous contemplez – et ne l’ont pas vu
et entendre ce que vous
entendez – et ne l’ont pas entendu
Maître – en quoi faisant –
aurais-je droit à une vie pour les temps ?
Il a dit à celui-là
Dans la loi – qu’est-il
écrit – comment lis-tu ?
Il a répondu il a dit
Tu aimeras Seigneur – ton
dieu
De tout ton cœur – et dans toute ton âme – et dans
toute ta force – et dans toute ta pensée
et ton compagnon – comme
toi-même
Il lui a dit – Tu as répondu comme il faut
fais cela – et tu vivras
Il a voulu avoir raison ––– il a dit à
Jessous
Et qui est-ce ––– mon
compagnon ?
Jessous a repris il a dit ––– Quelqu’un descendait
de la Sainte Salem – vers Jérikho
et il est tombé au milieu
des brigands
Et ils l’ont dépouillé et – lui ont donné des coups
ils sont partis – ils l’ont
laissé à moitié mort
Par hasard – un prêtre descendait par ce chemin-là
et il l’a vu – il a passé
outre
De même ––– un lévite – est arrivé aussi au même endroit
et – il a vu il a passé
outre
Un Samarite – était en voyage
il est arrivé jusqu’à lui et
il a vu ––– et il a été remué au ventre
Et il s’est approché il a pansé ses blessures ––– il
y a mis de l’huile et du vin
et il l’a placé sur sa
propre monture – il l’a mené jusqu’à une auberge – et il s’est occupé de lui
Et le lendemain – il a sorti il a donné deux dinars
à l’aubergiste – et il a dit ––– Occupe-toi de lui
et ce que tu aurais dépensé
de plus – moi – à mon retour – je te le rendrai
Lequel – de ces trois-là
te semble avoir été – le
compagnon – de celui qui était tombé sur les brigands ?
Il a dit – Celui qui a pratiqué la miséricorde
envers lui
Jessous lui a dit – Va –––
et toi – fais pareil
Pendant qu’ils avançaient – il est entré dans un
village
une femme – du nom de Mártha
– l’a reçu
Et elle avait une sœur – appelée Mariam
et elle était assise aux
pieds du Seigneur – et elle écoutait sa parole
Mártha – était requise par un service compliqué –––
elle est intervenue elle a dit
Seigneur – cela ne te fait
rien – que ma sœur – m’ait laissée seule à faire le service ?
Le seigneur a répondu – il lui a dit Mártha
Mártha – tu t’inquiètes et
tu t’agites – pour beaucoup de choses
Il est besoin d’une seule chose
car Mariam – a choisi la
meilleure part ––– celle qui ne lui sera pas enlevée
Ch. 11
Seigneur – enseigne-nous à
prier ––- comme Jôánnès – l’a enseigné aussi à ses disciples
Il leur a dit ––– Quand vous priez – dites ––– Père
que soit sanctifié ton nom
––– que vienne ton règne
Notre pain pour survivre
donne-nous jour après jour
Et efface-nous nos fautes ––– car nous aussi – nous
effaçons à chacun – ses dettes envers nous
et ne nous entraîne pas dans
une épreuve
Il leur a dit aussi ––– Qui de vous – aura un ami –
et ira chez lui au milieu de la nuit – et lui dira
Ami – prête-moi trois pains
Voilà qu’un ami à moi – qui voyage – est arrivé chez
moi
et je n’ai rien à lui
offrir ?
Et de l’intérieur l’autre répondrait – il dirait –––
Ne me cause pas de tracas maintenant
la porte est fermée – et mes
enfants sont au lit avec moi ––– je ne peux pas me lever pour t’en donner
Je vous le dis ––– même s’il ne lui donnera pas – ne
se lèvera pas parce qu’il est son ami
parce que lui est sans gêne
il se lèvera – il lui donnera tout ce qu’il lui faut
Et moi je vous dis ––– Demandez – et l’on vous
donnera
cherchez – et vous trouverez
––– frappez et l’on vous ouvrira
Car qui demande reçoit ––– et qui cherche – trouve
et à qui frappe on ouvrira
Quel père d’entre vous – si son fils demande un poisson
––– au lieu du poisson – lui donnera un serpent
ou bien s’il lui demande un
œuf ––– lui donnera un scorpion ?
Donc si vous – qui êtes mauvais – vous savez donner
à vos enfants du bon
combien plus – le père
céleste ––– donnera-t-il le souffle saint – à qui le lui demande ?
Et il chassait un démon – un muet ––– ce fut –
qu’une fois le démon sorti – le muet a parlé
et les foules se sont
étonnées
Quelques-uns d’entre eux ont dit
Par Beelzéboul – le prince
des démons – il chasse les démons
D’autres le mettaient à l’épreuve
ils réclamaient de lui – un
signe du ciel
D’eux – il connaissait les pensées – il leur a dit
Tout royaume divisé contre
lui-même – est rendu au désert ––- et
maison après maison – il tombe
Si le Satanas aussi – est divisé contre lui-même –
comment son royaume tiendra-t-il ?
puisque vous dites – que par
Beelzéboul – je chasse les démons
Si moi – par Beelzéboul – je chasse les démons –––
vos fils – par qui les chassent-ils ?
c’est pourquoi eux-mêmes
seront vos juges
Si par le doigt de Dieu – je chasse les démons
alors le règne de Dieu – est
venu jusqu’à vous
Tant que le puissant – bien armé – garde sa maison
ses biens sont en paix
Dès qu’un plus puissant que lui est arrivé – qu’il
l’a vaincu
il lui enlève son équipement
– auquel il se fiait – et il distribue le butin
Qui n’est pas avec moi – est contre moi
et qui n’amasse pas avec moi
––– disperse
Quand le souffle impur – est sorti de l’être humain
– il passe par des lieux arides
il cherche le repos et ne le
trouve pas
Il dit ––– Je vais retourner dans ma maison – d’où
je suis sorti
et il vient – il la trouve
balayée et rangée
Alors il va et recrute sept autres souffles – plus
mauvais que lui ––– et ils entrent ils habitent là
et le dernier état de cet humain
devient – pire que le premier
Ce fut pendant qu’il disait cela ––– une femme de la
foule a élevé la voix – elle a dit
Heureux – le ventre qui t’a
porté – et les seins que tu as tétés
Il a dit ––– Plutôt ––– heureux ceux qui entendent
la parole de Dieu
et qui la gardent
Les foules se sont amassées il a pris la parole –––
Cette génération – est une mauvaise génération
elle cherche un signe ––– et
de signe – il ne lui sera pas donné ––– sinon le signe de Jônas
Car – comme Jônas a été – pour les Ninevites – un
signe
ainsi – sera aussi le fils
de l’humain – pour cette génération
Une reine du sud sera réveillée – lors du jugement –
avec les hommes de cette génération
et elle les condamnera
Parce qu’elle est venue – des extrémités de la terre
– entendre la sagesse de Solomôn
et voici ici – plus que
Solomôn
Des hommes ninevites – se lèveront lors du jugement
– avec cette génération
et ils la condamneront
Parce qu’ils ont changé de sens – par la
proclamation de Jônas
et voici ici plus que
Jônas
Personne – n’allume une lampe – pour la mettre dans
une cachette
mais sur le lampadaire –
pour que ceux qui entrent ––– voient la lumière
La lampe du corps – c’est ton œil ––– lorsque ton
œil est clair – tout ton corps aussi est éclairé
lorsqu’il est mauvais – ton
corps aussi est ténébreux
Alors regarde bien – que la lumière qui est en toi
ne soit pas ténèbres
Alors si ton corps entier – éclairé – n’a pas de
part ténébreuse – il sera éclairé tout entier
comme lorsque la lampe –
t’éclaire de son éclat
Après qu’il ait parlé – un farisséen l’invite à
déjeuner chez lui ––– il est venu il s’est installé
le farisséen a vu – il s’en
est étonné – qu’il ne s’est pas lavé avant le déjeuner
Le seigneur lui a dit ––– Maintenant – vous les
farisséens – c’est l’extérieur de la coupe et du plat – que vous purifiez
mais votre intérieur – est
plein de rapacité – et de méchanceté
Insensés ––– est-ce que celui qui a fait l’extérieur
– n’a pas fait aussi l’intérieur ?
donnez plutôt le dedans en
aumône – et alors voici – chez vous tout est pur
Mais ouaï! pour vous – les farisséens – parce que –
vous payez la dîme sur la menthe et sur la rue – et sur toutes les plantes
et vous évitez – la justice
et l’amour de Dieu
Ouaï! pour vous les farisséens ––– parce que vous
aimez le premier siège – dans les lieux de réunion
et les salutations sur les
places publiques
Ouaï! pour vous – parce que – vous êtes comme les
tombeaux qu’on ne voit pas
et que les gens – arpentent
sans le savoir
Un des légistes a pris la parole – il lui a dit
Maître ––– quand tu dis cela
– nous aussi tu nous insultes
Il a dit ––– Pour vous aussi – les légistes – ouaï!
––– parce que vous chargez les gens – de charges très lourdes
et vous – d’un seul de vos doigts – vous ne
touchez pas aux fardeaux
Ouaï! pour vous – parce que vous bâtissez les
tombeaux des prophètes
eux que vos pères – ont tués
Ainsi – vous reconnaissez et vous approuvez – les
actes de vos pères
parce qu’eux les ont tués –
et vous ––– vous bâtissez
C’est pourquoi – aussi – la sagesse de Dieu a dit
––– Je vais leur envoyer des prophètes et des envoyés
et ils en tueront – et ils
en persécuteront
Afin que le sang de tous les prophètes – versé –
depuis la fondation du monde
soit imputé à cette
génération
Depuis le sang d’Abel – jusqu’au sang de Zakharías
––– qui a péri entre l’autel et le sanctuaire
oui – je vous le dis – il
sera imputé à cette génération
Ouaï! pour vous – les légistes – parce que vous avez
enlevé la clé de la connaissance
vous – vous n’êtes pas
entrés ––– et ceux qui voulaient entrer – vous les en avez empêchés
Et quand il est parti de là – les lettrés et les
farisséens – se sont mis à s’acharner sur lui
et à le faire parler – sur
toute sorte de choses
Ils lui tendaient des pièges
Ch. 12
Rien n’est caché – qui ne sera révélé
et secret – qui ne sera
connu
C’est pourquoi ––– tout ce que vous avez dit dans
l’ombre – à la lumière sera entendu
et ce que vous avez dit à
l’oreille – dans les caves – sera proclamé sur les toits
Je vous le dis – à vous mes amis ––– n’ayez pas peur
de ceux qui tuent le corps
et qui après cela – n’ont
rien de plus à faire
Je vais vous montrer – de qui avoir peur
ayez peur – de celui qui après
avoir tué – a le pouvoir – de jeter dans la guéenna
Oui – je vous le dis
de celui-là ayez peur
Est-ce que l’on ne vend pas cinq moineaux pour deux
sous ?
et pas un d’entre eux –––
n’est oublié devant Dieu
Mais les cheveux de votre tête aussi – sont tous
comptés
n’ayez pas peur ––– sur
beaucoup de moineaux vous l’emportez
Je vous le dis ––– celui qui se déclare pour moi
devant les humains
le fils de l’humain aussi –
se déclarera pour lui – devant les messagers de Dieu
Qui me reniera – devant les humains
sera renié devant les
messagers de Dieu
Et celui qui dira – une parole – contre le fils de
l’humain ––– pour lui ce sera effacé
contre le souffle saint –
celui qui aura blasphémé ––– pour lui ce ne sera pas effacé
Lorsqu’on vous mène – dans les lieux de réunion – et
devant les chefs et les autorités
ne vous inquiétez pas – de savoir comment – ou en
quoi – vous vous défendrez ––– ou ce que vous dites
Car le souffle saint
vous enseignera – à cette
heure-même – ce qu’il faut dire
Quelqu’un lui a dit – depuis la foule
Maître ––– dis à mon frère –
de faire le partage de l’héritage avec moi
Il lui a dit ––– Toi l’homme
qui m’a installé pour juger
– ou faire le partage pour vous ?
Il leur a dit – Faites attention
et gardez-vous de toute
cupidité
Car ce n’est pas – parce qu’il est dans l’abondance
que la vie de quelqu’un –
vaut par ses possessions
Il leur a dit une parabole ––– il a dit
Chez un homme riche ––– les terres avaient bien
rapporté
Et il réfléchissait ––– il se disait – Que vais-je
faire ?
c’est que je n’ai pas – où –
rassembler mes récoltes
Et il a dit – Ce que je vais faire ––– c’est que je
vais abattre mes granges
et je vais en bâtir de plus grandes – et je vais y
rassembler tout le blé – et mes biens
Et je vais dire à mon âme ––– Toi mon âme – tu as en
réserve beaucoup de biens – pour de nombreuses années
repose-toi ––– mange – bois
––– jouis de la vie
Dieu lui a dit – Imbécile ––– c’est cette nuit – que
ta vie ––– on va te la redemander
et ce que tu as préparé – ce sera pour qui ?
Voilà – pour celui qui amasse pour lui-même
et envers Dieu – ne s’enrichit pas
Il a dit aux disciples ––– Voilà pourquoi je vous
dis – ne vous inquiétez pas pour la vie ––– que mangez-vous ?
et pour le corps ––– avec quoi vous
habillez-vous ?
Car la vie – est plus que la nourriture
et le corps ––– que le vêtement
Observez les corbeaux – qui ne sèment ni ne
moissonnent – qui n’ont – ni celliers ni granges
et Dieu les nourrit –––
combien plus l’emportez-vous sur les oiseaux
Qui d’entre vous – qui s’inquiète
peut – à sa durée ajouter une coudée ?
Alors – si vous ne pouvez rien – même sur si peu
pourquoi vous inquiéter du reste ?
Observez les lis – comment ils poussent ––– ils ne
peinent ni ne filent
je vous dis que Solomôn – dans toute sa gloire – n’a
pas été vêtu comme l’un d’eux
Si dans un champ – l’herbe qui est là aujourd’hui –
et demain sera jetée au feu – Dieu l’habille ainsi
combien plus pour vous – petits croyants ?
Et vous ––– ne recherchez pas – ce que vous mangez
et ce que vous buvez
et ne vous faites pas de souci
Car cela – tous les gens des nations – dans le monde
– le recherchent
vous ––– votre père – sait que vous en avez besoin
Recherchez plutôt son règne
et cela vous sera donné en plus
N’aie pas peur – petit troupeau
parce que votre père – a trouvé bon – de vous donner
le règne
Vendez vos biens – et donnez-les en aumône
faites-vous des fortunes stables – un trésor
inépuisable – dans les cieux
Car – où est votre trésor
là aussi sera votre cœur
Que chez vous – les tenues soient prêtes
et les lampes allumées
Et soyez semblables à des gens – qui attendent leur
seigneur quand il revient des noces
afin que – dès qu’il vient
et qu’il frappe – ils lui ouvrent
Heureux ces serviteurs – que le seigneur – en
arrivant – trouvera en train de veiller
amèn je vous dis ceci ––– il se préparera – et ils
les installera et passera pour les servir
Et que ce soit à la deuxième veille – et que ce soit
à la troisième
s’il venait et les trouvait
ainsi ––– heureux seraient-ils
Sachez ceci ––– si le maître de maison – savait à
quelle heure vient le voleur
il ne laisserait pas percer
sa maison
Vous aussi soyez prêts ––– parce qu’à l’heure où
vous n’y pensez pas
vient le fils de l’humain
Roc – a dit ––– Seigneur – est-elle pour nous –
cette parabole que tu dis
ou encore – pour tous ?
Et le Seigneur a dit ––– Quel est donc – l’intendant
fidèle ––– avisé
que le maître établira sur ses domestiques – pour
distribuer la ration de blé en temps voulu ?
Heureux – ce serviteur – que son maître – à son
arrivée – trouvera en train d’agir ainsi
vraiment – je vous dis ceci
––– sur tous ses biens il l’établira
Si ce serviteur dit en son cœur ––– Mon seigneur
tarde à venir
et s’il se met à frapper les serviteurs et les
servantes – à manger et à boire – et à s’enivrer
Le seigneur de ce serviteur – arrivera – un jour où
il ne l’attend pas – et à une heure – qu’il ne connaît pas
et il le retranchera ––– et
il fixera son sort avec celui des infidèles
Celui-là ––– le serviteur qui a connu la volonté de
son seigneur – et ne s’est pas tenu prêt –––
ou n’a pas fait sa volonté
il sera grandement puni
Celui – qui sans l’avoir connue ––– a agi en sorte
de mériter des coups
il sera peu puni
À qui on a beaucoup donné – on demandera beaucoup
et à qui on a confié
beaucoup – on demandera plus encore
et ce que je veux ––– n’est-ce pas qu’il soit déjà
allumé ?
Une immersion ––– je dois y être plongé
et comment vais-je tenir – jusqu’à ce que ce soit
accompli ?
Croyez-vous – qu’une paix ––– je suis intervenu –
pour la donner à la terre ?
pas cela – je vous dis ––– mais la division
Car seraient-ils – dès maintenant – cinq dans une
maison ––– ils seront divisés
entre trois et deux ––– et – entre deux et trois
Ils seront divisés ––– entre un père – et un fils
––– et entre un fils et un père
entre une mère et la fille – et entre une fille – et
la mère ––– entre une belle-mère et l’épouse – et – entre une épouse – et la
belle-mère
Il disait aussi aux foules ––– Quand vous voyez une
nuée se lever au couchant
aussitôt vous dites ceci –––
La pluie vient ––– et il en est ainsi
Et quand souffle un vent du sud – vous dites ceci –––
Il va y avoir une canicule
et cela arrive
Imposteurs ––– l’aspect de la terre et du ciel –
vous savez le reconnaître
ce moment-ci ––– comment ne savez-vous pas le
reconnaître ?
Et pourquoi – de vous-mêmes
ne jugez-vous pas de la
justesse ?
Car lorsque tu vas – avec ton adversaire – devant un
magistrat
en chemin – tâche de te dégager – vis-à-vis de lui –
de peur qu’il ne te traîne devant le juge
Et le juge – te livrera à l’huissier – et l’huissier
te jettera en prison
je te le dis ––– non – tu ne
sortira pas de là – avant d’avoir aussi rendu le dernier sou
Ch. 13
Et il a répondu il leur a dit ––– Pensez-vous – que ces
Galiléens
ont été plus pécheurs – que
tous les Galiléens – parce qu’ils ont subi cela ?
Pas du tout – je vous le dis ––– mais si tous – vous
ne changez pas de sens
vous périrez pareillement
Ou ceux-là – les dix-huit ––– sur lesquels la tour est
tombée – à Silôam – et les a tués
pensez-vous qu’ils ont été plus coupables ––– que
tous les gens qui habitent la Sainte-Salem ?
Pas du tout je vous le dis ––– mais si tous – vous
ne changez pas de sens
vous périrez de la même
façon
Il disait encore cette parabole ––– Quelqu’un –
avait un figuier planté – dans sa vigne
et il est venu chercher sur
lui – du fruit ––– et il n’en a pas trouvé
Il a dit au vigneron ––– Voici – je viens – depuis
trois ans – chercher du fruit sur ce figuier – et je n’en trouve pas
coupe-le ––– aussi –
pourquoi contredit-il la terre ?
Il a répondu il lui a dit ––– Seigneur – laisse-lui
aussi cette année
le temps que je bêche autour de lui – et que je
mette du fumier
Et s’il faisait du fruit à l’avenir ?
sinon – eh bien tu le couperas
Il enseignait dans un lieu de réunion
pendant le sabbat
Et voici ––– une femme – avait un souffle de
faiblesse depuis dix-huit ans
et elle était toute courbée
– et n’était pas capable du tout – de se redresser
Jessous l’a vue – il l’a appelée
et il lui a dit ––– Femme –
tu es libérée de ta faiblesse
Et il lui a imposé les mains – et immédiatement elle
s’est redressée
et elle rendait gloire à
Dieu
Le chef du lieu de réunion a pris la parole
indigné – que Jessous ait
guéri pendant le sabbat
Il disait à la foule ––– Il y a six jours – pendant
lesquels il faut travailler
donc pendant ceux-là – venez
vous faire soigner ––– et non le jour du sabbat
Le Seigneur lui a répondu et il a dit ––– Imposteurs
– chacun de vous – pendant le sabbat
ne va-t-il pas délier son bœuf – ou son âne – de la
mangeoire ––– et l’emmener pour le faire boire ?
Celle-ci – est une fille d’Abraam que le Satanas –––
a lié voici dix-huit ans
ne lui fallait-il pas – être
déliée de cette chaîne – le jour du sabbat ?
Et comme il disait ceci – tous ses adversaires
étaient confondus
et toute la foule se
réjouissait – de toutes les merveilles qui survenaient par lui
Alors il disait ––– À quoi – est semblable le règne
de Dieu
et à quoi vais-je le
comparer ?
Il est semblable – à une graine de moutarde
quelqu’un l’a prise – il l’a
jetée dans son jardin
Et elle a poussé – et elle est devenue comme un
arbre
et les oiseaux du ciel – ont
fait leur nid dans ses branches
Et il a dit encore
À quoi vais-je comparer le
règne de Dieu ?
Il est semblable à du levain
une femme l’a pris – elle l’a mêlé à trois mesures
de farine – jusqu’à ce que tout ait levé
Et il passait par villes et villages ––– il
enseignait
et il faisait route vers la
Sainte-Salem
Quelqu’un lui a dit Seigneur ––– seront-ils peu
nombreux – ceux qui seront sauvés ?
il leur a dit ––– Luttez pour entrer par la porte
étroite
Parce que beaucoup – je vous le dis – chercheront à
entrer
et ils ne pourront pas
Le maître de la maison serait-il levé – et aurait-il
fermé la porte
vous allez vous tenir dehors
– et frapper à la porte
Et dire – Seigneur ––– ouvre-nous ––– et il répondra
il vous dira
Je ne sais pas d’où vous
êtes
Alors vous allez dire ––– Nous avons mangé devant
toi – et nous avons bu
et tu as enseigné sur nos
places
Et il vous dira – il dira ––– Je ne sais pas d’où
vous êtes
éloignez-vous de moi – vous tous qui agissez mal
Là – sera le pleur et le grincement des dents
quand vous verrez Abraam –
et Issaac – et Jacôb
Et tous les prophètes dans le règne de Dieu
et vous jetés dehors
Et viendront – ceux du levant et du couchant – et du
nord et du sud
et ils se mettront à table –
dans le règne de Dieu
Et voici ––– ce sont des derniers – qui seront
premiers
et ce sont des premiers –
qui seront derniers
À cette heure même – quelques farisséens se sont
approchés ––– ils lui ont dit
Va-t-en – et pars d’ici –––
parce que Hèrôdès veut te tuer
Et il leur a dit ––– Allez dire à ce renard
Voici ––– je jette dehors des démons – et j’accomplis
des guérisons – aujourd’hui et demain
Et au troisième jour – j’ai terminé
mais aujourd’hui et demain – et le jour suivant – il
me faut avancer
Parce qu’il n’est pas possible – pour un prophète
de disparaître hors de la Sainte-Salem
Sainte-Salem ––– Sainte-Salem qui tue les prophètes
et qui lapides ceux qui lui
sont envoyés
Combien de fois – j’ai voulu rassembler tes enfants
– comme une poule le fait ––– sous ses ailes ––– de sa couvée à elle
et vous ne l’avez pas voulu
Voici – votre maison est abandonnée ––– je vous le
dis – non
vous ne me verrez pas avant que vous ne disiez –––
Béni – est celui qui vient au nom de Seigneur
Ch. 14
Et voici ––– quelqu’un – un hydropique – était
devant lui
et Jessous a pris la parole – il a dit
Est-il permis de soigner – au sabbat – ou non ?
ils sont restés silencieux
Et il l’a pris – il l’a guéri et il l’a renvoyé – et
il leur a dit
Qui de vous – quand votre
fils ou votre bœuf – tombera dans un puits
Ne va pas l’en retirer aussitôt – même le jour du
sabbat ?
et ils n’ont pas été
capables – de répliquer à cela
Il disait une parabole aux invités
il avait remarqué – qu’ils
choisissaient les divans de préséance ––– il leur a dit
Quand tu es invité à des noces – par quelqu’un – ne
t’étends pas sur le divan de préséance
de peur qu’il n’ait invité
aussi – plus honorable que toi
Et que vienne te dire – celui qui vous a invités lui
et toi ––– Donne lui la place
et tu te mettras alors – dans la honte – à occuper
la dernière place
Mais quand tu es invité – va t’étendre à la dernière
place
afin que lorsque viendra –
celui qui t’a invité ––– il te dise – Ami – monte plus haut
Ce sera alors – une gloire pour toi
devant tous ceux qui sont à
table avec toi
Car celui qui s’élèvera lui-même – sera humilié
et celui qui s’humiliera lui-même – sera élevé
Il disait aussi à celui qui l’avait invité
Quand tu donnes un déjeuner
– ou un dîner
N’invite pas tes amis – ni tes frères – ni de riches
voisins
de peur qu’eux aussi ne
t’invitent – et que cela te soit rendu
Mais quand tu donnes une réception
invite des pauvres ––– des estropiés
– des boiteux – des aveugles
Et heureux seras-tu – parce qu’ils n’ont rien à te
donner – en retour
car on te donnera en retour – au relèvement des
justes
L’un des convives – a entendu ces paroles ––– il lui
a dit
Heureux – qui mangera du
pain dans le règne de Dieu
Il lui a dit
Quelqu’un - donnait un grand dîner – et il a invité
beaucoup de monde
Et il a envoyé son serviteur – à l’heure du dîner –
dire aux invités
Venez – parce que déjà –
c’est prêt
Et ils se sont tous mis à s’excuser ––– le premier
lui a dit
J’ai acheté un champ – et je suis obligé d’aller le
voir ––– je te prie de me tenir pour excusé
Et un autre a dit ––– J’ai acheté cinq paires de
bœufs – et je vais les essayer
je te prie de me tenir pour
excusé
Et un autre a dit – J’ai épousé une femme
et pour cette raison je ne
peux pas venir
Et le serviteur est revenu – il a rapporté cela à
son maître
alors – le maître de maison
s’est mis en colère ––– il a dit à son serviteur
Va-t-en vite – sur les places et les rues de la
ville
et fais entrer ici les
pauvres – et les estropiés – et les aveugles – et les boiteux
Et le serviteur a dit ––– Seigneur – ce que tu as
ordonné est fait
mais il y a encore de la
place
Et le seigneur a dit au serviteur ––– Va-t-en au
long des chemins – et des haies
et force-les à entrer – afin
que ma maison soit pleine
Car je vous le dis
aucun – de ces hommes qui
avaient été invités – ne goûtera mon dîner
Des foules nombreuses –
faisaient route avec lui
et il s’est retourné il leur
a dit
Si quelqu’un vient à moi ––– et ne hait pas – de lui
– le père et la mère
et l’épouse et les enfants –
et les frères et les sœurs
Et encore sa propre vie
il ne peut pas être mon
disciple
Celui qui ne porte pas sa croix – et vient derrière
moi
il ne peut pas être mon disciple
Car qui de vous – qui veut bâtir une tour
ne s’assied pas d’abord – et
ne calcule pas la dépense – afin d’y parvenir ?
Afin que – s’il en a posé la fondation – et qu’il
n’est pas capable – d’aller au bout
tous ceux qui regardent – ne
se mettent à se moquer de lui
Qu’ils ne disent ceci ––– En voilà un – qui a
commencé à bâtir
et qui n’a pas été capable –
d’aller au bout
Ou quel roi – qui marche contre un autre roi – pour
se battre à la guerre – ne s’assiéra pas d’abord
ne se demandera pas s’il est capable – avec dix
mille hommes – de rencontrer – celui qui en a vingt mille – et qui vient contre
lui
Si c’est non ––– alors qu’il est encore loin – il
enverra une ambassade
il demandera les conditions
– pour une paix
C’est donc ainsi ––– que celui de vous – qui ne
renonce pas à tous ses biens
ne peut pas être mon disciple
Alors c’est beau le sel
et si le sel devient fade –
avec quoi va-t-on l’assaisonner ?
Ni pour la terre – ni pour le fumier – il ne sera valable
––– on le jette dehors
qui a des oreilles pour entendre ––– qu’il entende
Ch. 15
Et les farisséens et les lettrés – murmuraient –––
ils disaient ceci ––– Celui-ci – accueille les fautifs – et mange avec eux
il a dit pour eux cette
parabole ––– il a dit
Quel est celui d’entre vous – qui possède cent
brebis – et en perd une
et ne laisse pas les nonante neuf – dans le désert
––– et ne va pas vers la perdue – jusqu’à ce qu’il la trouve ?
Et quand il la trouve – il la met sur ses épaules
il se réjouit
Et il vient à la maison – il invite les amis et les
voisins – il leur dit
Réjouissez-vous avec moi –
parce que j’ai retrouvé ma brebis perdue
Je vous dis ceci ––– c’est ainsi – qu’il y aura de
la joie dans le ciel
pour un seul fautif – qui
changera de sens
Plus que pour nonante-neuf justes
eux qui n’ont pas le besoin
– de changer de sens
Ou quelle femme – qui a dix drachmes ––– si elle en perd
une – n’allume pas une lampe
et ne balaie pas la maison –
et ne cherche pas avec soin – jusqu’à la retrouver ?
Et quand elle l’a retrouvée ––– elle invite ses
amies et ses voisines ––– elle dit
Réjouissez-vous avec moi –––
parce que j’ai retrouvé – la drachme que j’ai perdue
Ainsi – je vous le dis – survient la joie – devant
les messagers de Dieu
pour un seul fautif – qui
change de sens
Et le plus
jeune a dit au père ––– Père – donne-moi la part de bien – qui me revient
il leur a partagé ses ressources
Et en peu
de jours – le plus jeune fils a tout rassemblé – il est parti pour un pays
lointain
et là – il a dilapidé son bien – dans une vie de
débauche
Il avait
tout dépensé ––– une famine sévère – est survenue dans ce pays
et il a commencé à manquer
Et il est
allé s’embaucher – chez un des citoyens de ce pays
et il l’a envoyé dans ses champs – pour faire paître
les cochons
Et il avait
envie de se remplir le ventre – des caroubes – que mangeaient les cochons
et personne ne lui en donnait
Il est
rentré en lui-même il disait ––– Combien de salariés de mon père – qui ont du
pain en abondance
moi – ici – je meurs de faim
Je vais
partir – je vais aller vers mon père
et je lui dirai Père ––– j’ai été fautif envers le
ciel – et devant toi
Je ne suis
plus digne d’être appelé ton fils ––– traite-moi – comme un de tes salariés
et il est parti – il est allé vers son père
Il était
encore loin – à distance – son père l’a vu ––– et il a été remué au ventre
et il a couru il s’est jeté à son cou ––– et il l’a
embrassé
Son fils
lui a dit ––– Père – j’ai été fautif – envers le ciel et devant toi
je ne suis plus digne – d’être appelé ton fils
Le père a
dit à ses serviteurs – Vite ––– apportez la plus belle robe – et habillez-le
et mettez-lui un anneau à la main – et des sandales
aux pieds
Et
apportez le veau gras – sacrifiez-le
et mangeons – faisons bombance
Car lui –
mon fils – était mort ––– et le revoilà vivant ––– il était perdu – et il est
retrouvé
et ils se sont mis à faire bombance
Son fils
aîné était aux champs
et quand il est venu – qu’il s’est approché de la
maison – il a entendu un orchestre et des chœurs
Et il a
appelé un des garçons – il a demandé ce que cela pouvait être
il lui a dit ceci ––– Ton frère est arrivé
Et ton
père – a sacrifié le veau gras
parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé
Il s’est
mis en colère – et il ne voulait pas entrer
son père est sorti – il l’a supplié
Il a
répondu il a dit à son père – Voici ––– pendant tant d’années – je te sers
et jamais – je n’ai transgressé – un de tes
commandements
Et à moi –
jamais tu n’as donné un chevreau
pour que je fasse bombance avec mes amis
Quand
vient ton fils ––– celui – qui a mangé tes ressources avec des prostitués
tu as sacrifié pour lui le veau gras
Il lui a
dit – Mon enfant ––– toi – tu es toujours avec moi
et tout ce qui est à moi – est à toi
Faire
bombance et se réjouir – il le fallait
parce que ton frère était mort – et il est vivant
––– et il était perdu – et il est retrouvé
Ch. 16
Et il l’a appelé – il lui a dit ––– Qu’est-ce que
j’entends à ton sujet ?
rends les livres de ta
gestion – car tu ne peux plus gérer
Le gérant a dit en lui-même ––– Que vais-je faire –
puisque mon seigneur m’enlève la gestion ?
laboureur – je n’ai pas la force –––
mendiant – j’ai honte
Je sais ce que je vais faire – afin d’être reçu dans
les demeures
quand je serai écarté de la
gestion
Et il a convoqué un par un – les débiteurs de son
seigneur
il a dit au premier ––– Combien dois-tu à mon
seigneur ?
Il lui a dit ––– Cent barils d’huile d’olive
il lui a dit – Prends tes
notes et assieds-toi ––– écris vite cinquante
Ensuite – à un autre il a dit – Toi combien
dois-tu ? ––– il a dit – Cent sacs de blé
il lui a dit – Prends tes
notes et écris octante
Et le seigneur – a loué le gérant de la déloyauté –
parce qu’il avait agi habilement
parce que les fils de ce temps – sont plus habiles –
que les fils de la lumière – envers leur engeance
Et moi je vous le dis ––– faites-vous des amis –
avec le Mamôn de la déloyauté
afin que – quand il ferait défaut – on vous reçoive
dans les tentes du temps
Qui est fiable pour très peu de choses – est fiable
aussi pour beaucoup
et qui est déloyal pour très peu – est déloyal aussi
pour beaucoup
Donc – si pour le déloyal Mamôn – vous ne vous
montrez pas fiables
ce qui est vrai – qui vous le confiera?
Et si – pour le bien des autres – vous ne vous
montrez pas fiables
ce qui est vôtre – qui vous le donnera ?
Aucun domestique – ne peut servir deux seigneurs
car ––– ou il haïra l’un – et aimera l’autre ––– ou
il s’attachera à l’un – et méprisera l’autre
Vous ne pouvez pas servir Dieu
et Mamôn
Ils écoutaient cela – tous les farisséens
ils étaient amis de l’argent
– et ils se moquaient de lui
Et il leur a dit ––– Vous vous faites loyaux devant
les humains
Dieu connaît vos cœurs ––– ce qui est supérieur –
pour les humains – devant Dieu est infamie
La loi et les prophètes – vont jusqu’à Jôánnès
depuis – le règne de Dieu
est annoncé – et chacun s’y engouffre
Pour le ciel et la terre – il est plus facile de
s’en aller
que pour un seul trait de la
loi – de s’annuler
Tout homme qui délie sa femme – et en épouse une
autre – est adultère
et celui qui épouse – une
femme déliée par son mari – est adultère
Il y avait quelqu’un – un riche – et il se vêtait de
pourpre – et de fin lin
chaque jour – il faisait
somptueusement bombance
Un pauvre ––– du nom de Lázaros – avait été jeté
devant son porche
il était couvert d’ulcères
Et il aurait bien voulu – se rassasier – de ce qui
tombait de la table du riche
mais c’était plutôt les chiens – qui venaient lécher
ses ulcères
Il est advenu que le pauvre est mort ––– et – qu’il
a été emporté par les messagers dans le sein d’Abraam
le riche aussi est mort – et il a été enseveli
Et dans l’Hadès – il a levé les yeux – alors qu’il
se trouvait à la torture
il voit Abraam – de loin –––
et dans son sein – Lázaros
Et il l’a appelé il a dit ––– Père Abraam – aie
pitié de moi
et envoie Lázaros
Afin qu’il plonge dans l’eau – le bout de son doigt
– et qu’il rafraîchisse ma langue
parce que je suis supplicié
dans ces flammes
Abraam a dit
Enfant – souviens-toi de
ceci
Tu as reçu tes bonnes choses pendant ta vie – et
Lázaros pareillement les mauvaises
maintenant – il trouve ici
consolation ––– toi – tu es supplicié
Et pour tout cela – entre nous et vous – un grand
abîme a été disposé
pour que ceux qui veulent passer – d’ici vers vous
––– ne le puissent pas ––– non plus que traverser de là-bas vers nous
Il a dit ––– Alors je te demande – père ––– de
l’envoyer à la maison de mon père – car j’ai cinq frères
qu’il les avertisse ––– afin qu’ils ne viennent pas
– eux aussi – dans ce lieu de torture
Abraam a dit – Ils ont Môïssès et les prophètes –––
qu’ils les écoutent
il a dit Non – père Abraam – mais si quelqu’un – va
chez eux de chez les morts ––– il changeront de sens
Il lui a dit ––– S’ils n’écoutent pas Môïssès et les
prophètes
ils ne seront pas – même si
quelqu’un des morts se relevait – convaincus
Ch. 17
Il a dit à ses disciples ––– Il est impossible
que les occasions de chutes ne se produisent pas
mais ouaï! ––– à ceux par qui elles viennent
Il vaut mieux – pour lui – que l’on attache à son cou une pierre de
moulin ––– et qu’il soit jeté à la mer
plutôt qu’il soit une occasion de chute – pour un de
ces petits
Prenez garde à vous ––– si ton frère commet une faute – réprimande-le
et s’il change de sens – acquitte-le
Et si – sept fois le jour – il commet une faute contre toi – et revient
sept fois
et s’il dit J’ai changé ––– acquitte-le
Et les envoyés lui ont dit
Mets en nous – plus de foi
Le Seigneur a dit ––– Si vous aviez de la foi – comme un grain de
moutarde
vous diriez à ce mûrier ––– Déracine-toi – et va te
planter dans la mer ––– et il vous obéirait
Qui de vous ––– s’il a un serviteur qui laboure ou qui fait paître –––
va lui dire lorsqu’il rentre des champs
Viens tout de suite te mettre à table ?
Ne va-t-il pas lui dire plutôt ––– Prépare mon dîner – et habille-toi –
sers-moi jusqu’à ce que j’aie mangé et bu
et toi ––– tu mangeras et tu boiras après
cela ?
Non ––– aura-t-il de la reconnaissance pour ce serviteur
parce qu’il a fait ce qui était ordonné ?
De même pour vous aussi ––– quand vous aurez fait tout ce qui vous est
ordonné – dites ceci
Serviteurs – nous ne sommes pas indispensables –––
nous avons fait ce que nous devions faire
Et ce fut – alors qu’il allait – vers la Sainte Salem
et il s’y rendait – en traversant la Samaréenne et
la Galiléenne
Et il est entré dans un village ––– dix hommes lépreux l’ont
rencontré
et c’est arrivé – quand ils s’en allaient ––– ils
ont été purifiés
sinon cet étranger
Il a dit aux disciples ––– Viendront des jours –––
où vous désirerez voir – un seul des jours du fils de l’humain
et vous ne le verrez pas
Et l’on vous dira – Voici – là ––– Voici – ici
n’y allez pas ––– ne suivez
pas
Car – comme l’éclair qui jaillit de sous le ciel –
illumine le dessous du ciel
Il lui faut d’abord avoir beaucoup souffert
et avoir été rejeté par
cette engeance
Et comme cela s’est produit aux jours de Nôé
ainsi en sera-t-il aussi –
aux jours du fils de l’humain
On mangeait – on buvait ––– on prenait femme – on
prenait mari ––– jusqu’à ce jour – où Nôé est entré dans l’arche
et le cataclysme est arrivé
– et il les a tous fait périr
De même ––– comme cela s’est produit aux jours de
Lôt
on mangeait on buvait ––– on
achetait on vendait ––– on plantait on bâtissait
En ce jour où Lôt – est sorti des Sodomes
du ciel – il a plu du feu et
du souffre – et cela les a fait tous périr
La même chose arrivera
au jour – où le fils de
l’humain se révèlera
Ce jour-là ––– celui qui sera sur la terrasse – ses
affaires étant dans la maison – qu’il ne descende pas les prendre
et de même – celui qui sera
aux champs ––– qu’il ne retourne pas en arrière
Souvenez-vous de la femme de Lôt
celui qui chercherait à
préserver sa vie – il la perdra ––– qui la perdrait – la gardera vivante
Je vous le dis – cette nuit-là ––– des deux qui
seront sur le même lit
l’un sera pris – et l’autre
laissé
Des deux qui seront à moudre ensemble
l’une sera prise – l’autre
laissée
Et ils ont pris la parole – ils lui ont dit ––– Où
donc – Seigneur ?
il leur a dit ––– Là où est
le corps – là aussi – se rassembleront les vautours
Ch. 18
Il leur disait une parabole –––
sur la nécessité – pour eux – de prier en tout temps
et de ne pas se décourager
Il disait ––– Il y avait un juge – dans une ville
de Dieu – il n’avait nulle
crainte ––– et d’un humain – il n’avait nul respect
Il y avait une veuve – dans cette ville ––– et elle
venait à lui
elle disait ––– Rends-moi
justice – contre ma partie adverse
Et il n’a pas voulu pendant longtemps
après quoi – il a dit en
lui-même
Même si – de Dieu je n’ai nulle crainte
ni nul respect d’un humain
Juste parce qu’elle me cause du tracas – cette veuve
– je vais lui rendre justice
afin – qu’elle ne vienne pas
sans fin m’importuner
Le Seigneur a dit
Écoutez – ce que dit le juge
d’injustice
Non – Dieu ne rendrait pas justice à ses élus –––
quand ils crient à lui jour et nuit
et il les ferait
attendre ?
Je vous dis ceci ––– il leur rendra très vite
justice
mais lorsque le fils de
l’humain viendra ––– est-ce qu’il trouvera la foi – sur la terre ?
Il a dit aussi cette parabole
pour certains qui sont persuadés
– en eux-mêmes – d’être justes – et qui méprisent les autres
Deux hommes – sont montés au lieu saint pour prier
l’un farisséen ––– et
l’autre – collecteur de taxes
Le farisséen se tenait debout – et il priait ainsi
en lui-même
Ô Dieu – je te rends grâce
Parce que je ne suis pas comme le reste des gens –––
voleurs – déloyaux – adultères
ou non plus – comme le
collecteur de taxes
Je fais le jeûne – deux fois la semaine
je paie la dîme – sur tout
ce que j’acquiers
Le collecteur de taxes se tenait à distance ––– il
ne voulait même pas lever les yeux vers le ciel
mais il se frappait la
poitrine – il disait ––– Ô Dieu – apaise ta colère envers moi – qui suis fautif
Je vous le dis ––– celui-ci – est descendu justifié
vers sa maison – plutôt que celui-là
parce que celui qui s’élève
– sera abaissé ––– et celui qui s’abaisse – sera élevé
Les gens lui présentaient même les bébés – afin
qu’il les touche
les disciples l’ont vu – ils
le leur ont reproché
Jessous les a appelés il a dit ––– Laissez les
petits enfants venir à moi – et ne les en empêchez pas
car à leurs semblables – est
le règne de Dieu
Je vous dis amèn ––– celui qui n’accueillerait pas –
le règne de Dieu – comme un petit enfant
non – il n’y entrerait
pas
Et quelqu’un – un chef – l’a interrogé ––– il a dit
– Bon maître
que dois-je faire – pour
avoir part à la vie – pour les durées du temps ?
Jessous lui a dit ––– Pourquoi m’appelles-tu
bon ?
personne n’est bon – sinon
un seul ––– Dieu
Tu connais les commandements ––– « Ne sois pas
adultère – ne tue pas – ne vole pas – ne témoigne pas faussement
honore ton père et ta
mère »
Il a dit ––– Tout cela – je l’ai observé dès la
jeunesse
Jessous l’a entendu il lui a
dit ––– Il te manque encore une chose
Tout ce que tu as – vends-le – et distribue-le aux
pauvres ––– et tu auras un trésor aux cieux
et viens ––– suis-moi
Il a entendu cela il est devenu tout triste
car il était très riche
Jessous a vu qu’il était triste – il a dit
Avec quelle peine ––– ceux
qui ont des richesses – entreront dans le règne de Dieu
Car il est plus facile pour un chameau ––– de passer
– par le chas d’une aiguille
que pour un riche – d’entrer
dans le règne de Dieu
Ceux qui l’écoutaient ont dit ––– Et qui peut être
sauvé ?
il a dit ––– Ce qui est
impossible pour les humains – est possible pour Dieu
Roc a dit ––– Voici – nous avons laissé nos biens –
nous t’avons suivi
il leur a dit ––– Amèn – je
vous dis ceci
Il n’est personne – qui ait laissé à cause du règne
de Dieu
maison – ou femme ––– ou
frères – ou parents ––– ou enfants
Qui ne reçoive – beaucoup plus – en ce moment
et dans le temps qui vient –
une vie pour les durées du temps
Il a pris les Douze avec lui – il leur a dit –––
Voici nous montons à la Sainte-Salem
et va s’accomplir ––– tout
ce qui est écrit par les prophètes – au sujet du fils de l’humain
Car il sera livré aux gens des nations
et il sera soumis aux
outrages – et aux insultes – et aux crachats
Et ils le flagelleront ––– et ils le mettront à mort
et le troisième jour – il se
lèvera
Et ils n’ont rien compris de cela
et cette parole leur était
cachée – et ils ne comprenaient pas ces dires
Ce fut – alors qu’il approchait de Jérikhô
un aveugle était assis au
bord du chemin ––– il mendiait
Il entendait qu’une foule passait
il s’informait de ce que
c’était
On lui a annoncé que passe – Jessous le Nazôrène
et il a crié il a dit –––
Jessous fils de David ––– aie pitié de moi
Et ceux qui marchaient en tête – l’ont grondé – afin
qu’il se taise
lui criait plus fort – Fils
de David – aie pitié de moi
Jessous s’est arrêté – il a ordonné qu’on l’amène à
lui
après qu’il se soit approché
– il l’a interrogé ––– Que veux-tu que je fasse pour toi ?
Il a dit – Seigneur ––– que de nouveau je voie
et Jessous lui a dit – Vois
de nouveau ––– ta foi t’a sauvé
Et à l’instant – de nouveau il a vu – et il le
suivait en rendant gloire à Dieu
et tout le peuple a vu – il
a rendu louange à Dieu
Donc il a dit ––– Quelqu’un de noble famille
est parti – dans une contrée
lointaine – pour recevoir la royauté – et revenir
Il a appelé dix de ses serviteurs – il leur a donné
dix pesants – et il leur a dit
Faites des affaires pendant
que je suis parti
Ses concitoyens le haïssaient – et ils ont envoyé
une délégation derrière son dos
ils ont dit ––– Nous ne
voulons pas – qu’il règne sur nous
Et il a dit – quand il est revenu – après avoir reçu
la royauté
qu’on lui appelle ces serviteurs – auxquels il avait
donné l’argent – afin de savoir ce qu’ils avaient gagné
Le premier s’est présenté il a dit
Seigneur – ton pesant a
rapporté dix pesants
Et il lui a dit – Parfait – bon serviteur
parce qu’en peu de choses –
tu as été fidèle – aie autorité sur dix villes
Et le deuxième est venu – il a dit ––– Ton pesant a
fait cinq pesants
il a dit aussi à celui-là
––– Toi aussi – sois au-dessus de cinq villes
Et un autre est venu – il a dit Seigneur ––– voici
ton pesant
je l’avais mis de côté dans
un linge
Car j’avais peur de toi – parce que tu es quelqu’un de
dur
tu retires ce que tu n’as
pas placé – et tu récoltes ce que tu n’as pas semé
Il lui dit ––– C’est par ta bouche – que je te juge
––– mauvais serviteur
tu savais – que je suis quelqu’un de dur ––– qui
retire ce que je n’ai pas placé – et qui récolte ce que je n’ai pas semé
Et pourquoi – n’as-tu pas donné mon argent à une
banque
et moi – quand je revenais –
je le retirais avec un intérêt
Et à ceux qui se tenaient là – il a dit –––
Enlevez-lui le pesant – et donnez-le à celui qui a dix pesants
et ils lui ont dit Seigneur ––– il a dix pesants
Je vous dis ceci ––– À ceux qui ont – on donnera
à celui qui n’a pas ––– même
ce qu’il a – on le prendra
Quant à mes
ennemis ––– ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux
amenez-les ici – et
égorgez-les devant moi
Et après avoir dit cela – il partait
en tête – il montait vers la Sainte-Salem
Ch. 19
Et il est entré il traversait
Jérikhô
et voici – un homme – appelé
du nom de Zackhéos
Et il était – chef des collecteurs de taxes
et riche
Et il cherchait à voir – qui était Jessous – et il
ne le pouvait pas à cause de la foule
parce que de taille – il
était petit
Et il a couru en avant – et il a grimpé sur un
sycomore – afin de le voir
parce qu’il devait passer
par là
Et arrivé à cet endroit – Jessous a levé les yeux –
il lui a dit Zackhéos ––– dépêche-toi de descendre
car aujourd’hui – c’est dans
ta maison – qu’il me faut demeurer
Et il s’est dépêché de descendre – et il l’a
accueilli
il était plein de joie
Et tous ont vu ils ont murmuré ––– ils ont dit ceci
C’est chez un homme fautif –
qu’il est entré se loger
Zackhéos était debout – il a dit au Seigneur – Voici
la moitié de ce qui est à
moi – seigneur – je la donne aux pauvres
Et s’il y a quelqu’un – à qui j’ai extorqué quelque
chose
je le lui rends quatre fois
Jessous lui a dit ceci ––– Aujourd’hui – pour cette
maison – le salut est advenu
puisque lui aussi – est un
fils d’Abraam
Car le fils de l’humain est venu
pour chercher et sauver –
celui qui est perdu
Ils écoutaient cela – il a continué – il a dit une
parabole
il était en effet près de la Sainte-Salem – et eux –
pensaient que le règne de Dieu – allait paraître tout de suite
Et ce fut – alors qu’il approchait de
Bèthfaguè – et de Bèthanía ––– vers le mont dit des Oliviers
il a envoyé deux des disciples ––– il
a dit – Allez au village – en face
Vous y entrerez – vous trouverez un
ânon attaché – sur lequel aucun humain – ne s’est jamais assis
et déliez-le – amenez-le
Et si quelqu’un vous demande –––
Pourquoi le déliez-vous ?
vous direz ainsi ––– Le seigneur a
besoin de lui
Les envoyés sont partis
ils ont trouvé ce qu’il leur avait dit
Ils ont délié l’ânon – ses maîtres
leur ont dit – Pourquoi déliez-vous l’ânon ?
ils ont dit ceci – Le seigneur a
besoin de lui ––– et ils l’ont amené à Jessous
Et ils ont jeté leurs manteaux sur
l’ânon – ils ont fait monter Jessous
alors qu’il avançait – ils étendaient
leurs manteaux sur le chemin
Il approchait déjà de la descente du
Mont des Oliviers ––– toute la foule des disciples – s’est mise à se réjouir
à louer Dieu à grande voix – pour tous
les actes de puissance qu’ils avaient vus
Ils disaient ––– « Béni celui qui
vient – le roi – au nom de Seigneur
paix dans le ciel – et gloire tout là
haut »
Et quelques farisséens de la foule lui
ont dit
Maître – reprends tes disciples
Et il a répondu il a dit ––– Je vous
le dis
si ceux-ci se taisent – les pierres
crieront
Et lorsqu’il s’est approché – il a vu
la ville
il a pleuré sur elle
Il a dit ceci ––– Si tu avais reconnu
– toi aussi – ce qui mène à la paix
maintenant – elle est cachée à tes
yeux
Parce que vont venir – des jours – sur
toi
et tes ennemis élèveront des
palissades contre toi – et ils t’encercleront – et ils te presseront de toute
part
Et ils t’araseront ––– toi et tes
enfants au-dedans de toi
et ils ne laisseront pas une pierre –
sur une pierre – au-dedans de toi
Parce que tu n’as pas reconnu
le temps marqué de ton inspection
Et il est entré dans le lieu saint il
a commencé à jeter dehors les vendeurs
il leur disait ––– Il est écrit
« Et ma maison – sera une maison
de prière »
vous avez fait d’elle – une caverne de
brigands
Et il enseignait chaque jour dans le
lieu saint
les grands-prêtres et les lettrés –
cherchaient à le perdre ––– les chefs du peuple aussi
Et ils ne trouvaient pas ce qu’il
pourraient faire
car le peuple tout entier – pendu à
ses lèvres – l’écoutait
Ch. 20
Et ce fut – un de ces
jours – où il enseignait le peuple – dans le lieu saint – et proclamait
l’annonce de paix
sont survenus ––– les grands-prêtres
et les lettrés – avec les anciens
Et ils ont parlé ils lui ont dit –––
Dis-nous – par quelle autorité tu fais cela
ou quel est celui – qui t’a donné
cette autorité
Il a répondu il leur a dit ––– Je vais
vous poser – moi aussi – une question
et dites-moi ––– l’immersion de
Jôánnès ––– venait-elle du ciel – ou des humains ?
Ils ont discuté entre eux ils ont dit
––– Si nous disons Du ciel
il dira – Pourquoi – n’avez-vous pas
cru en lui ?
Si nous disons Des humains ––– le
peuple tout entier va nous lapider
car il est persuadé – que Jôánnès
était un prophète
Et ils ont répondu – qu’il ne savaient
pas d’où ––– et Jessous leur a dit
Moi non plus – je ne vous dis pas –
par quelle autorité je fais cela
Il s’est mis à dire – devant le peuple
– cette parabole
Un homme a planté une vigne – et il
l’a louée à des cultivateurs – et il est parti en voyage – assez longtemps
Et le temps venu – il a envoyé aux
cultivateurs – un serviteur – pour le fruit de la vigne
afin qu’ils le lui donnent
Et les cultivateurs – l’ont renvoyé
battu
sans rien
Et il a décidé – de déléguer un autre
serviteur
et eux ––– battu lui aussi – et
déshonoré – ils l’ont renvoyé sans rien
Et il a décidé – d’en déléguer un
troisième
et eux – ils ont blessé celui-là aussi
––– ils l’ont jeté dehors
Il a dit – le seigneur de la vigne –––
Que faire ?
je vais déléguer mon fils – le
bien-aimé ––– celui-là peut-être – ils vont le respecter
Les cultivateurs l’ont vu – ils ont
discuté entre eux ––– ils ont dit
C’est lui l’héritier – tuons-le –––
pour que nous revienne l’héritage
Et – ils l’ont jeté hors de la vigne
––– ils l’ont tué
alors que va leur faire – le seigneur
de la vigne ?
Il va venir – et il va faire mourir –
ces cultivateurs-là
et la vigne ––– il va la donner à
d’autres
Et ils ont entendu – ils ont dit Non
––– que cela n’arrive pas
lui les a fixés – il a dit ––– Alors
que dit cette écriture
« C’est une pierre – que les
bâtisseurs ont dédaignée
qui est devenue tête d’angle
Celui qui va tomber – sur cette
pierre-là – va se fracasser
et sur qui elle va tomber – elle va
l’écraser » ?
Et – ils ont cherché – les lettrés et
les grands prêtres – à mettre la main sur lui – à cette heure même
et ils ont eu peur du peuple
C’est qu’ils ont compris – que c’est
pour eux
qu’il a dit – cette parabole
Et ils l’ont surveillé
ils ont envoyé
des espions – qui faisaient semblant d’être loyaux
Afin de prendre en défaut – une de ses
paroles
pour le livrer
au pouvoir – et à l’autorité du gouverneur
Et ils l’ont interrogé ils ont dit –––
Maître – nous savons que droitement – tu parles et enseignes
et que tu ne prends pas une apparence
– mais enseignes la voie de Dieu – en vérité
Nous est-il permis – de payer l’impôt
à Caíssar – ou non ?
il a deviné
leur fourberie – il leur a dit
Montrez-moi un dinar ––– de qui – est
son image et son inscription ?
ils ont dit ––– de Caíssar
Il leur a dit ––– Alors rendez ce qui
est de Caíssar – à Caíssar
et ce qui est de Dieu – à Dieu
Et ils n’ont pas pu – prendre son dire
en défaut – devant le peuple
et sidérés par sa réponse – ils se
sont tus
Sont venus – quelques saddoukéens –––
ceux qui affirment – que la résurrection n’existe pas
ils l’on interrogé
Ils ont dit Maître ––– Môïssès a écrit
pour nous – que si le frère de quelqu’un – mourait – ayant pris femme – et
qu’il soit sans enfant
que son frère
prenne la femme – et ressuscite une semence pour son frère
Alors – il y avait sept frères
et le premier
– qui avait pris femme – est mort sans enfant
Le deuxième aussi – et le troisième –
ont pris celle-ci
de même aussi les sept – ils n’ont pas
laissé d’enfant – et ils sont morts
À la fin – la femme aussi est morte
––– alors cette femme – à la résurrection
duquel d’entre
eux – devient-elle femme ––– car les sept l’ont eue pour femme ?
Et Jessous leur a dit
Les fils de
cette ère ––– ils se marient – et elles sont mariées
Et ceux qui sont jugés dignes –
d’atteindre l’ère qui vient – et la résurrection d’entre les morts
ils ne se
marient pas – elles ne sont pas mariées
Car ils ne peuvent plus mourir – car
ils sont tels les messagers
et – fils de
la résurrection – ils sont fils de Dieu
Que les morts s’éveillent – Môïssès
aussi l’a indiqué – au Buisson
lorsqu’il appelle le Seigneur –––
« Dieu d’Abraam – Dieu d’Issaac – et Dieu de Jacôb »
Il n’est pas le Dieu des morts – mais
des vivants
car pour lui ––– tous vivent
Quelques-uns des lettrés ont répondu –
ils ont dit Maître – tu as bien dit
car ils n’osaient plus l’interroger
sur rien
Il leur a dit ––– Comment disent-ils –
que le messie est fils de David ?
car David
lui-même – dit au livre des Psaumes
« Seigneur – a dit à mon seigneur
––– Siège à ma droite
jusqu’à ce que
je mette tes ennemis – en marchepieds de tes pieds »
Donc – David l’appelle seigneur
et comment
est-il son fils ?
Tout le peuple l’écoutait ––– il a dit
aux disciples
Gardez-vous
des lettrés – qui veulent se promener en grandes robes
Et qui aiment les salutations – sur
les places publiques
et les premiers sièges – dans les
lieux de réunion ––– et les premiers divans dans les dîners
Eux qui dévorent les maisons des
veuves ––– et qui – pour l’apparence – prient longuement
ils recevront
– la plus grave des condamnations
Ch. 21
Il a levé les yeux –
il a vu ceux qui jetaient leurs dons – des riches – dans le coffre du
trésor
il a vu une
pauvre veuve – y jeter deux petites pièces
Et il a dit ––– Vraiment – je vous dis
ceci
cette veuve –
une indigente – elle a jeté plus que tout le monde
Car tous ceux-là – ont jeté de leur
superflu – pour faire des dons
elle – c’est tout ce qu’elle a pour
vivre – qu’elle a jeté
Et certains disaient – à propos du
lieu saint
qu’il était
embelli – par de belles pierres – et des ornements
Il a dit ––– Ce que vous contemplez –
des jours vont venir
où il n’en
restera pas une pierre – sur une pierre – qui ne sera détruite
Ils lui ont demandé ils ont dit –––
Maître – quand donc – cela sera-t-il ?
et quel sera
le signe – que cela va survenir
Il a dit ––– Regardez – à ne pas être
égarés
car beaucoup –
vont venir en mon nom
Ils diront C’est moi ––– et – Le temps
marqué est proche
ne les suivez
pas
Lorsque vous entendrez parler de
guerres – et de soulèvements – ne vous effrayez pas
car il faut – que cela arrive d’abord
––– mais la fin – pas encore
Ensuite il leur a dit ––– On se
dressera – nation contre nation
et royaume contre royaume
Des séismes – des grands ––– et par
endroits – des famines et des pestes – adviendront
des terreurs ––– et du ciel – de
grands signes ––– adviendront
Avant tout cela – on portera la main
sur vous – et l’on vous persécutera
on vous
livrera dans les lieux de réunion – et les prisons
On vous traînera – devant des rois et
des gouverneurs – à cause de mon nom
cela vous amènera à témoigner
Mettez-vous au cœur – de ne pas vous
soucier – de votre défense
car c’est moi – qui vous donnerai une
bouche
Et une sagesse – à laquelle ne
pourront s’opposer – que ne pourront contredire
aucun de vos
adversaires
Vous serez livrés – même par des
parents et des frères
et des proches
et des amis
Et ils feront mourir les gens comme
vous
et vous serez
haïs par tous – à cause de mon nom
Mais pas un cheveu de votre tête – non
– ne sera perdu
par votre
résistance – vous accédez à votre vie
Quand vous voyez – la Sainte-Salem
encerclée par des armées
alors ––– vous
savez – que sa dévastation est proche
Alors – que ceux qui sont en la
Joudéenne – fuient vers les montagnes
et ceux qui
sont au milieu d’elle – qu’ils s’en aillent
Et ceux qui sont dans les campagnes –
qu’ils n’entrent pas en elle
car ce sont
des jours de vengeance – où s’accomplit – tout ce qui est écrit
Ouaï! – pour celles qui ont le ventre
pris – et pour celles qui allaitent – en ces jours-là
Car une grande détresse – sera sur le
pays ––– et une grande colère – sur ce peuple
Et ils tomberont par la bouche de
l’épée
et ils seront
emmenés captifs – en toutes les nations
Et la Sainte-Salem – sera foulée aux
pieds – par les gens des nations
jusqu’à ce que
soit rempli – le temps des nations
Et ce seront des signes
dans le soleil
– et la lune – et les étoiles
Et sur la terre –––
une angoisse des gens des nations
dans l’inquiétude – du fracas de la
mer et des flots
Les humains mourront de crainte ––– et
d’appréhension de ce qui s’abat sur le monde
car les
puissances des cieux – seront secouées
Et alors ––– ils verront le fils de
l’humain – venir sur une nuée
avec puissance
– et grande gloire
Lorsque cela – commencera à survenir –––
redressez-vous – et relevez vos têtes
parce qu’elle
est proche – votre délivrance
Et il leur a dit une parabole
Voyez le
figuier – et tous les arbres
Déjà – quand ils bourgeonnent
à les voir –
vous-mêmes savez que l’été – déjà – est proche
De même vous aussi ––– dès que vous
verriez cela survenir
vous sauriez –
que proche est le règne de Dieu
Je vous dis amèn – que cette
génération ne passera pas
avant que tout n’arrive
Le ciel et la terre passeront
mes paroles
non ––– elles ne passeront pas
Prenez garde à vous-mêmes
en sorte que
vos cœurs – ne tombent dans l’ivresse et l’ivrognerie
Et que dans les soucis de la vie
il ne s’abatte
aussi sur vous à l’improviste – ce jour-là – comme un filet
Car il va survenir
sur tous ceux
qui siègent – sur la surface de toute la terre
Soyez vigilants
à tout moment
priez
Afin d’avoir la force d’échapper – à
tout ce qui doit survenir
et de vous
tenir debout – devant le fils de l’humain
Le jour – il était dans le lieu saint
––– il enseignait
le soir il sortait
––– il passait la nuit – sur le mont dit des Oliviers
Et tout le peuple venait à lui de bon
matin
pour l’écouter
dans le lieu saint
Ch. 22
Approchait ––– la fête
des Azymes
celle qu’on
appelle – Páskha
Et les grands-prêtres et les lettrés –
cherchaient – comment ils le supprimeraient
car ils
craignaient le peuple
Satanas – est entré dans Joúdas –
appelé Iscariôtès
qui était – du
nombre des Douze
Et il est allé il a discuté – avec les
grands-prêtres – et les chefs de la garde
pour voir
comment – il le leur livrerait
Et ils se sont réjouis
et quant à lui
– ils ont convenu – de lui donner de l’argent
Et il a accepté ––– et il cherchait
une occasion
pour le livrer
en l’absence de la foule
Le jour des Azymes est arrivé
celui où l’on
devait célébrer – le sacrifice de la Páskha
Et il a envoyé Roc – et Jôánnès ––– il
a dit
Allez nous
préparer la Páskha – afin que nous la mangions
Ils lui ont dit ––– Où veux-tu – que
nous fassions les préparatifs ?
il leur a dit
– Voici
Quand vous serez entrés dans la ville
– quelqu’un va vous rencontrer – porteur d’une cruche d’eau
suivez-le dans
la maison – dans laquelle il entre
Et vous direz – au propriétaire de la
maison ––– Le maître te dit
Où est la
salle – où je mange la Páskha – avec mes disciples ?
Et lui – il vous montrera – une grande
pièce en terrasse – tout installée
c’est là – que
vous ferez les préparatifs
Ils sont partis – ils ont tout trouvé
comme il leur avait dit
et ils ont
fait les préparatifs
Et lorsque l’heure est venue – il
s’est attablé
et les
disciples avec lui
Et il leur a dit ––– J’ai désiré –
d’un grand désir
manger cette
Páskha avec vous – avant de souffrir
Car je vous le dis ––– non – je ne la
mange plus
jusqu’à ce
qu’elle soit accomplie – dans le règne de Dieu
Et il a pris une coupe – il a rendu
grâces – il a dit
Prenez ceci –
et partagez entre vous
Car je vous le dis ––– non – je ne
boirai plus – à partir de maintenant – du fruit de la vigne
jusqu’à ce que
soit venu – le règne de Dieu
Et il a pris du pain ––– il a rendu
grâces – il l’a rompu – et il le leur a donné
il a dit –––
Ceci est mon corps – donné pour vous ––– faites ceci en mémoire de moi
Et la coupe – de même ––– après avoir
soupé – il a dit
Cette coupe – est
la nouvelle alliance – en mon sang répandu pour vous
Mais voici ––– la main – de celui qui
me livre
est sur cette
table – avec moi
Parce que le fils de l’humain s’en va
– selon ce qui a été fixé
mais ouaï!
pour cet humain – par lequel il est livré
Et ils se sont mis – à se demander
entre eux
qui donc
serait – parmi eux – celui qui allait faire cela
Cette dispute – est survenue aussi
entre eux
lequel d’entre
eux – pourrait être le plus grand ?
Il leur a dit ––– Les rois des nations
– agissent avec elles en seigneurs
et ceux qui
ont autorité sur elles – sont appelés bienfaiteurs
Pour vous – rien de tel ––– mais le
plus grand parmi vous – qu’il soit comme le plus jeune
et celui qui
dirige – comme celui qui fait le service
Car lequel est le plus grand –––
celui qui est à table – ou celui qui fait le service ?
n’est-ce pas
celui qui est à table ?
Moi je suis – au milieu de vous –
comme celui qui fait le service
vous – vous
êtes ceux qui sont restés – avec moi – dans mes épreuves
Et moi ––– je dispose pour vous du
règne
tout comme mon
Père – en a disposé pour moi
Afin que vous mangiez et buviez à ma
table – dans mon règne
et vous
siégerez sur des trônes – et jugerez les douze tribus d’Israël
Símôn – Símôn – voici
Satanas vous a
réclamé – pour vous sasser comme le froment
Moi – j’ai prié pour toi – afin que ne
disparaisse pas ta foi
et toi – quand
tu seras revenu – affermis tes frères
Il lui a dit Seigneur ––– avec toi –
je suis prêt – à aller même en prison
même à la mort
Il a dit ––– Je te le dis – Roc
le coq ne
chantera pas – aujourd’hui – que tu n’aies nié – par trois fois – me connaître
Et il leur a dit ––– Quand je vous ai
envoyé
sans bourse –
ni besace – ni sandales
Avez-vous manqué de quoi que ce
soit ?
ils ont dit –
De rien
Il leur a dit – mais maintenant –––
celui qui a une bourse – qu’il la prenne – de même aussi une besace
et que celui
qui n’en a pas – vende son manteau et achète une épée
Car je vous dis que ceci – qui est
écrit – doit trouver en moi son achèvement
« Avec
des hors-la-loi – il a été compté »
Car de même – ce qui est me concerne
moi
va trouver son
achèvement
Ils ont dit – Seigneur ––– voici ici
deux épées
il leur a dit
C’est assez
Et il est sorti il est allé – selon la
coutume – au Mont des Oliviers
ses disciples
l’ont suivi
Arrivé en ce lieu il leur a dit
Priez – pour
ne pas entrer dans l’épreuve
Et il s’est éloigné d’eux – à environ
un jet de pierre
et il s’est
agenouillé ––– il priait
Il a dit Père ––– si tu le veux – emporte
cette coupe loin de moi
mais
qu’advienne – non ma volonté – mais la tienne
Lui est apparu – un messager du ciel
il lui a donné
de la force
Et dans ce combat – il priait plus
intensément
et sa sueur –
est devenue semblable – à des caillots de sang qui tombaient à terre
Et il s’est relevé de la prière – il
est venu vers les disciples
il les a
trouvés endormis – à force de tristesse
Et il leur a dit Comment ––– vous
dormez
levez-vous –
priez – afin de ne pas entrer dans l’épreuve
Il parlait encore – voici venir une
foule
et le nommé
Joúdas – un des Douze – marchait devant eux
Et il s’est approché de Jessous – pour
l’embrasser
Jessous lui a
dit Joúdas ––– c’est par un baiser – que tu livres le fils de l’humain ?
Ceux qui l’entouraient – ont vu – ce
qui allait se passer
ils ont dit –
Seigneur – allons-nous frapper de l’épée ?
Et l’un d’entre eux – a frappé le
serviteur du grand-prêtre
et il lui a
enlevé l’oreille droite
Jessous a pris la parole – il a dit
Laissez ––– Arrêtez cela
et il lui a touché
l’oreille – il l’a guéri
Jessous – a dit à ceux qui étaient
venus s’en prendre à lui
grands-prêtres
– et chefs de la garde du lieu saint – et anciens
Comme pour un brigand
vous voilà
sortis avec des épées – et des bâtons
Chaque jour – quand j’étais au milieu
de vous – dans le lieu saint – vous n’avez pas mis les mains sur moi
mais voilà
votre heure ––– et le pouvoir des ténèbres
Ils l’ont saisi ils l’ont emmené –––
et ils l’ont fait entrer dans la maison du grand-prêtre
Roc suivait de
loin
Ils ont allumé un feu au milieu de la
cour – et ils se sont assis là ensemble
Roc était
assis au milieu d’eux
Une petite servante l’a vu ––– il
était assis à la lumière – et elle l’a dévisagé
elle a dit –
Celui-ci aussi – était avec lui
Il l’a nié il a dit
Je ne le
connais pas – femme
Et peu après – un autre l’a vu – il
déclarait – Toi aussi tu es des leurs
Roc déclarait
––– Eh toi – je n’en suis pas
Et une heure environ a passé ––– un
autre a insisté – il a dit
En vérité
celui-ci aussi – était avec lui – car il est Galiléen lui aussi
Roc a dit ––– Eh toi – je ne sais pas
de quoi tu parles
et aussitôt
––– il parlait encore ––– un coq a chanté
Et le Seigneur s’est retourné – il a
fixé Roc du regard
et Roc – s’est
souvenu de la parole du Seigneur – celle qu’il lui avait dite
Avant que le coq ait chanté
aujourd’hui – tu me renieras trois fois
et il est
sorti – au dehors il a pleuré amèrement
Et les hommes qui le détenaient – se
moquaient de lui
ils le
frappaient
Et ils l’ont voilé – ils
l’interrogeaient ils disaient – Prophétise ––– qui est celui qui t’a
frappé ?
et de bien
d’autres manières – ils disaient des insultes contre lui
Et quand il a fait jour – on a réuni
le conseil des anciens du peuple – des grands-prêtres et des lettrés
et on l’a
amené – devant leur assemblée
Ils ont dit ––– Si tu es le messie –
dis-le nous
il leur a dit
––– Si je vous le disais – vous ne le croiriez pas
Si je vous interroge ––– non – vous ne
répondriez pas
désormais – le
fils de l’humain – sera assis à la droite – de la puissance de Dieu
Ils ont tous dit ––– Donc tu es le
fils de Dieu ?
il leur
déclarait – Vous ––– vous dites que je le suis
Ils ont dit – En quoi – avons-nous
encore besoin de témoignage ?
car nous-mêmes
– nous l’avons entendu de sa propre bouche
Ch. 23
Et toute
l’assistance s’est levée
ils l’ont
emmené devant Pilâtos
Ils se sont mis à l’accuser – ils ont
dit ––– Nous avons trouvé celui-ci – qui pervertit notre nation
et qui
l’empêche de donner le tribut à Caíssar ––– et qui dit être roi messie
Pilâtos l’a interrogé il a dit ––– Tu
es le roi des Joudéens ?
il lui a
répondu – il déclarait – Tu le dis
Pilâtos – a dit aux grands-prêtres et
aux foules
Je ne trouve
aucun chef d’accusation – chez celui-ci
Ils ont insisté ils ont dit ceci –––
Il excite le peuple
il enseigne
dans toute la Joudéenne ––– et avant ici – il a commencé par la Galiléenne
Pilâtos a écouté – il a demandé si
celui-ci – était un Galiléen
et il a
découvert – qu’il dépendait de l’autorité de Hèrôdès
Il l’a renvoyé devant Hèrôdès – qui
ces jours-là – était lui aussi à la Sainte-Salem
Hèrôdès a vu
Jessous – il s’en est grandement réjoui
Car depuis longtemps il désirait le
voir – pour tout ce qu’il avait entendu à son sujet
et il espérait
le voir faire – un miracle
Il l’a interrogé – par des questions
en grand nombre ––– il ne lui a rien répondu
les
grands-prêtres et les lettrés – l’accusaient avec vigueur
Hèrôdès – avec ses gardes – l’a traité
avec mépris
et par
moquerie – il l’a enveloppé d’un vêtement magnifique – il l’a renvoyé à Pilâtos
Hèrôdès et Pilâtos – l’un avec l’autre
– sont devenus amis ce jour-là
car auparavant
– il y avait de la haine entre eux
Pilâtos – a convoqué les grands-prêtres
– et les chefs et le peuple
il leur a dit
Vous m’avez amené celui-ci – disant
qu’il soulève le peuple
et voici –––
moi – je l’ai interrogé devant vous
Je n’ai trouvé chez celui-ci – aucun –
des motifs dont vous l’accusez
mais Hèrôdès
non plus – car il nous l’a renvoyé
Et voici – rien – qui mérite la mort –
n’a été commis par lui
je vais donc
le châtier – et je le relâcherai
Tous ensemble ils ont crié – ils ont
dit
Fais-le
disparaître ––– libère-nous Barabbas
C’était quelqu’un – qui pour une
émeute survenue dans la ville – et pour un meurtre
avait été jeté
en prison
De nouveau – Pilâtos les a interpellés
– il voulait relâcher Jessous
eux criaient
––– ils disaient Crucifie – crucifie-le
Il leur a dit une troisième fois ––– Car
quel mal a-t-il fait ?
je n’ai trouvé
chez lui – aucun motif de mort ––– je vais donc le châtier – et je le
relâcherai
Ils ont insisté à grands cris ––– ils
ont demandé qu’il soit crucifié – et leurs cris augmentaient
et Pilâtos – a
décidé d’accéder à leur demande
Il a libéré celui – qui pour une
émeute et un meurtre – avait été jeté en prison ––– lui qu’ils réclamaient
il a livré
Jessous à leur volonté
Et quand ils l’ont emmené – ils ont
requis Símôn – un Cyrénéen – qui venait de la campagne
ils l’ont
chargé de la croix – pour la porter derrière Jessous
Une grande foule le suivait – des gens
du peuple
et des femmes
– qui se frappaient la poitrine - et qui se lamentaient sur lui
Jessous s’est retourné vers elles –––
il a dit – Filles de la Sainte-Salem – ne pleurez pas sur moi
mais pleurez
sur vous-mêmes – et sur vos enfants
Parce que – voici venir des jours où
l’on dira ––– Heureuses les femmes stériles
et celles qui
n’ont pas enfanté – et celles qui n’ont pas allaité
Alors – on pourra dire aux montagnes –
Tombez sur nous
et aux
collines – Recouvrez-nous
Parce que – si l’on fait cela au bois
vert
qu’arrivera-t-il
au bois sec ?
D’autres – étaient aussi amenés –––
deux malfaiteurs
pour être
exécutés avec lui
Et lorsqu’ils sont arrivés – au lieu
appelé le Crâne – ils l’ont crucifié là
lui – et les
malfaiteurs ––– l’un à droite – l’un à gauche
Jessous disait ––– Père –
pardonne-leur – car ils ne savent pas ce qu’ils font
ils ont
partagé ses vêtements ––– ils les ont tirés au sort
Et le peuple se tenait là
il regardait
Les chefs
aussi se moquaient – ils disaient
Il en a sauvé
d’autres – qu’il se sauve lui-même – s’il est le messie de Dieu ––– l’élu
Les soldats se sont moqués aussi –––
ils ont approché du vinaigre – ils le lui ont offert
et ils ont dit
––– Si tu es le roi des Joudéens – sauve-toi toi-même
il y avait aussi – une inscription
au-dessus de lui
C’est le roi
des Joudéens
L’un des malfaiteurs pendus
l’injuriait – il disait ––– N’es-tu pas le messie ?
sauve-toi
toi-même – et nous avec
L’autre a répondu il l’a repris ––– il
déclarait – Ne crains-tu pas Dieu ?
parce que – tu
subis la même peine
Et pour nous c’est justice – car nous
recevons ce que nos actes méritent
lui n’a rien
fait de mal
Et il disait ––– Jessous –
souviens-toi de moi
lorsque tu
viendras dans ton règne
Et il lui a dit ––– Amèn – je te le
dis
aujourd’hui –
tu seras avec moi dans le paradis
Et c’était déjà presque la sixième
heure
et des ténèbres
– sont advenues sur toute la terre – jusqu’à la neuvième heure
Le soleil a disparu
le voile du
sanctuaire – s’est fendu par le milieu
Et Jessous a crié – un grand cri –––
il a dit Père – je remets mon souffle dans tes mains
il a dit cela
il a expiré
Le centurion a vu ce qui était arrivé
– il rendait gloire à Dieu
il disait –––
Réellement – celui-ci était juste
Et toutes les foules – accourues
toutes pour ce spectacle – ont vu ce qui était arrivé
elles se
frappaient la poitrine – elles s’en retournaient
Tous ses familiers se tenaient à
distance
et les femmes
– qui l’avaient accompagné depuis la Galiléenne – regardaient cela
Et voici – un homme du nom de Jôssef –
était membre du conseil
homme bon et
juste
Il était en désaccord avec cette
décision – et avec leur action
il était
d’Arimathée – une ville des Joudéens
Il attendait le règne de Dieu
il est venu
chez Pilâtos – il a demandé le corps de Jessous
Et il l’a descendu – il l’a enveloppé
d’un linceul
et il l’a
déposé – dans un tombeau creusé dans le roc – où personne n’était encore couché
Et c’était un jour de préparation
et le sabbat
approchait
Les femmes l’ont suivi ––– qui
s’étaient jointes à lui depuis la Galiléenne
elles ont
observé le tombeau – et vu comment son corps était placé
Elles s’en sont retournées – elles ont
préparé aromates et parfums
et pendant le
sabbat – elles se sont reposées selon le commandement
Ch. 24
Au premier jour après le sabbat – à l’aube profonde –
elles viennent au tombeau
elles portent – les dites
aromates
Elles ont trouvé la pierre roulée – au tombeau
elles sont entrées ––– elles
n’ont pas trouvé – le corps du Seigneur Jessous
Et ce fut – alors qu’elles ne savaient que faire –
devant cela
et voici ––– deux hommes –
se sont tenus près d’elles – en vêtement éblouissants
Apeurées – elles l’ont été ––– et elles ont baissé
le visage vers la terre
ils leur ont dit –––
Pourquoi cherchez-vous – le vivant parmi les morts ?
Il n’est pas ici ––– mais il s’est éveillé
souvenez-vous – qu’il vous
en a parlé – quand il était encore en la Galiléenne
Il disait du fils de l’humain – qu’il doit être
livré – entre les mains d’humains fautifs
et être crucifié ––– et le
troisième jour – se lever
Et elles se sont souvenues de ses paroles
et elles sont revenues du
tombeau ––– elles ont rapporté tout cela – aux Onze et à tous les autres
C’étaient – la Magdalène María – et Jôánna – et
María celle de Jacôbos – et les autres avec elles
elles le disaient aux
envoyés
Et pour eux cela est apparu ––– ces paroles ––– comme
des sornettes
et ils ne les ont pas
crues
Roc s’est levé – il a couru au tombeau ––– et il
s’est penché il ne voit que les bandelettes
et il s’en est allé chez lui
––– il s’étonnait de ce qui était arrivé
Et voici ––– deux d’entre eux – ce jour-là – se
rendaient à un village du nom d’Emmaous
à une distance – de soixante
stades de la Sainte-Salem
Et ils parlaient entre eux – de tout ce qui était
arrivé
et ce fut – pendant qu’ils
s’entretenaient et discutaient
Et Jessous lui-même s’est approché – et il faisait
route avec eux
leurs yeux – étaient
empêchés de le reconnaître
Il leur a dit ––– Quelles sont ces paroles – que
vous échangez entre vous en marchant ?
et ils se sont arrêtés –
l’air sombre
L’un d’eux a répondu – du nom de Cléopas – il lui a
dit
Toi seul – tu résides à la
Sainte-Salem – et tu n’as pas su – ce qui y est arrivé ces jours-ci
Il leur a dit – Quoi donc ?
ils lui ont dit ––– À propos
de Jessous le Nazarène
Un homme qui a été un puissant prophète – en acte et
en parole – devant Dieu et tout le peuple
comment les grands-prêtres –
et nos gouvernants – l’ont livré à la peine de mort – et l’ont crucifié
Nous espérions qu’il allait délivrer Israël
mais quant à tout cela –
c’est le troisième jour qui s’écoule – depuis que c’est arrivé
Mais aussi – quelques femmes – qui sont des nôtres –
nous ont bouleversés
elles sont allées – tôt le
matin – au tombeau
Et elles n’ont pas trouvé son corps ––– elles sont
aussi venues dire – avoir vu une vision
des messagers – qui le disent
vivant
Et il leur a dit ––– Ô vous – sans intelligence
et cœurs – lents à croire
tout ce qu’ont dit les prophètes
Le messie – ne devait-il pas souffrir cela
et entrer dans sa
gloire ?
Et il a commencé par Môïssès – et par tous les
prophètes
il leur a expliqué – dans
toutes les écritures – ce qui le concernait
Et ils se sont approchés du village où ils allaient
et lui a projeté d’aller
plus loin
Et ils l’ont pressé – ils disaient Reste avec nous –
car c’est le soir – et le jour a décliné
et il est entré – pour
rester avec eux
Et ce fut – alors qu’il était installé à table avec
eux
il a pris le pain – l’a béni
et l’a rompu ––– il le leur a donné
Leurs yeux se sont ouverts – et ils l’ont reconnu
et il leur est devenu
invisible
Et ils se sont dit l’un à l’autre ––– Notre cœur –
ne brûlait-il pas – lorsqu’il nous parlait sur la route
lorsqu’il nous ouvrait les
écritures ?
Et à cette heure-même – ils se sont levés – et sont
retournés à la Sainte-Salem
et ils ont trouvé les Onze –
rassemblés – et ceux qui étaient avec eux
Ils disaient ceci ––– Réellement – le Seigneur s’est
éveillé
et il s’est fait voir à
Símôn
Et eux – ils racontaient les événements de la route
et comment – il a été
reconnu par eux – au partage du pain
Comme ils disaient cela – il s’est tenu au milieu
d’eux
et il leur a dit ––– Paix
pour vous
Terrifiés et pris de peur
ils pensaient voir un esprit
Et il leur a dit ––– Pourquoi êtes-vous troublés
et pourquoi – des objections
montent-elles – dans votre cœur ?
Voyez à mes mains – et mes pieds – que je suis
moi-même
touchez-moi ––– et constatez
qu’un esprit – n’a ni chair ni os – comme vous voyez que j’ai
Et comme il disait cela
il leur a montré ses mains
et ses pieds
Ils ne croyaient pas encore – à cause de la joie –
et ils s’étonnaient
il leur a dit ––– Avez-vous
quelque chose à manger – ici ?
Il lui ont présenté – un morceau de poisson grillé
et il l’a pris – il l’a
mangé devant eux
Il leur a dit ––– Voici mes paroles ––– celles que
je vous ai dites – étant encore avec vous
qu’il faut – que soit accompli – tout ce qui est
écrit dans la Loi de Môïssès – et dans les prophètes et les psaumes – à mon
sujet
Puis il a ouvert leur intelligence
pour comprendre les Écritures
Et il leur a dit ceci ––– Comme il est écrit ––– le
messie doit souffrir
et se relever d’entre les
morts – au troisième jour
Et que soit proclamé en son nom – un changement de
sens
pour l’effacement des
erreurs passées
À tous les gens des nations – en commençant par la
Sainte-Salem
vous êtes témoins
de cela
Et moi – j’envoie ce qu’a promis mon Père sur vous
vous – restez dans la ville
– jusqu’à ce que vous soyez – d’en haut – revêtus de puissance
Il les a conduits jusque près de Bèthanía
et il a levé ses mains – il
les a bénis
Et ce fut alors qu’il les bénissait
il s’est séparé d’eux – et
il était emporté au ciel
Et ils se sont prosternés devant lui
ils ont retournés à la Sainte-Salem – pleins d’une
grande joie
Et ils étaient continuellement dans le lieu saint
ils bénissaient Dieu
Sur cette
traduction
Peut-on
s’amuser à traduire un évangile ? Se faire plaisir ? C’est en tout
cas ce que j’ai voulu faire, non sans quelque autre idée derrière la tête.
Car l’ambition
de cette traduction est aussi de créer une langue française de cet évangile. Non le français
habituellement présenté comme correct, ou littéraire, ou supposé
poétique ; non plus un décalque qui singerait la phrase et le vocabulaire grecs
antiques ; mais une langue qui colle au parler spécifique de ce sujet-là,
en le faisant exister comme existent aujourd’hui en français des parlers, fort
divers, qui se font reconnaître pour être chacun celui d’un milieu, d’une
région, d’une profession, voire d’une personne singulière. Le parler d’un
sujet.
Il s’agissait d’ailleurs de traduire du parler p