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aux chapitres : I II III IV
Et il y a eu
une parole de
mon Seigneur
vers Jona
fils d'Amittaï
pour dire
… … …
Lève‑toi
va vers
Ninive
la grande
ville
et crie sur
elle
car leur mal
est monté
devant moi
Et Jona s'est levé
pour
fuir en haute mer
de
devant
mon
Seigneur
et il est
descendu à Jaffa
et il a
trouvé une galère
venant en
haute mer
et il a
mis le prix
et il
est descendu dedans
pour
venir avec eux
en haute
mer
de devant
mon Seigneur
Et mon Seigneur
a lancé
un grand vent
vers la
mer
et il y
a eu une grande tempête
dans la
mer
et la galère
a pensé
se briser
Et les marins ont craint
et ils ont
appelé
chacun vers son
dieu
et ils ont
lancé les choses
qui étaient
dans la galère
vers la mer
pour s'alléger
de tout cela
et Jona
est descendu
dans les flancs
de la cale
et il s'est couché
et il a sombré dans le sommeil
Et le maître s'est avancé vers lui
le
maître d'équipage
et il lui a dit
à quoi
te sert de dormir ?
lève‑toi
crie vers ton dieu
peut‑être
le dieu va‑t‑il repenser
à nous
et nous ne disparaîtrons pas
Et ils ont dit
l'un
vers l'autre
allez
tirons
au sort
et nous
saurons
à cause
de qui
ce mal
nous
arrive
et ils ont fait tomber
les sorts
et le sort est tombé
sur Jona
Et ils lui ont dit
raconte‑nous donc
étant la cause
de ce mal
qui nous arrive
ce que tu représentes
et d'où tu viens
quel est ton pays
et comme peuple
d'où tu es
Et il a dit vers eux
je suis un Hébreu
et c'est mon Seigneur
le dieu du ciel
que je crains
qui a fait la mer
et la terre ferme
Et les hommes ont craint
une grande crainte
et ils ont dit
vers lui
qu'as‑tu fait là !
car les hommes
ont su
que de devant
mon Seigneur
il fuyait
car il l'a
raconté
pour eux
Et ils ont dit vers lui
qu'allons‑nous faire de toi ?
et la mer
arrêtera de hurler
sur nous
car la mer
allait et
rageait
Et il a dit vers eux
saisissez‑moi
et lancez‑moi vers la mer
et la mer
arrêtera de hurler
sur vous
oui
je le sais
je suis la
cause
de cette grande
tempête
celle
qui est sur
vous
pour revenir
vers le sec
et ils n'ont
pas réussi
car la mer
allait et
rageait
sur eux
Et ils ont crié vers mon Seigneur
et ils ont dit
oh non mon
Seigneur
que nous ne
disparaissions pas
pour le souffle
de cet homme‑là
et ne mets pas
sur nous
un sang
innocent
car toi mon
Seigneur
ce que tu as
voulu
tu l'as fait
Et ils ont saisi
Jona
et ils l'ont
lancé
vers la mer
et la mer a
cessé
de s'indigner
Et les hommes ont craint
une grande crainte
de mon Seigneur
et ils ont célébré un sacrifice
pour mon Seigneur
et ils se sont
engagés
par des vœux
Et mon Seigneur a suscité
un grand poisson
pour avaler
Jona
et Jona
a séjourné
dans les entrailles du poisson
trois jours
et trois nuits
Et Jona a prié
vers mon Seigneur
son dieu
depuis les entrailles
du poisson
Et il a dit
j'ai crié
de là où
j'étouffais
vers mon
Seigneur
et il m'a
répondu
du
ventre de la Mort
j'ai
imploré
tu
as entendu ma voix
Et un gouffre m'a jeté
dans le
cœur des mers
et un
flot
m'environne
toutes tes lames et tes vagues
sur moi sont passées
Et moi j'ai dit
j'ai été chassé
de devant tes
yeux
mais
je
regarde encore
vers
le palais
de
ta sainteté
L'eau m'a englouti
jusqu'au
souffle
un abîme
m'environne
le roseau
s'enroule à ma tête
Aux racines des montagnes
je suis
descendu
la terre
j'ai ses
verrous sur moi
pour
toujours
et tu as remonté de la fosse
ma vie
mon Seigneur mon dieu
Quand sur moi‑même s'affaissait
mon
souffle
de mon
Seigneur
je me
suis souvenu
et vers toi est venue
ma prière
vers le palais
de ta sainteté
Les dévôts
des
buées de néant
leur foi
ils l'abandonneront
Et moi
au son
de la louange
je
sacrifierai pour toi
le vœu
que j'ai fait
je
l'accomplirai
la délivrance
est à mon Seigneur
Et mon Seigneur l'a dit
au poisson
et il a rejeté Jona
vers la terre ferme
Et il y a eu
une parole de mon Seigneur
vers Jona
pour dire une
seconde fois
… … …
Lève‑toi
va vers Ninive
la grande ville
et crie vers elle
le cri
que moi
je dis vers toi
Et Jona s'est levé
et il est allé
vers Ninive
comme la parole
de mon Seigneur
et
Ninive
était une grande ville
pour Dieu
un trajet
de trois jours
Et Jona a commencé
pour
venir dans la ville
le
trajet
du jour
un
et il a crié
et il a dit
plus que quarante jours
et Ninive
sera renversée
Et ils ont cru
les hommes de Ninive
en Dieu
et ils ont crié
au jeûne
et ils se sont
vêtus de sacs
des plus grands
aux plus petits
Et la parole est arrivée
vers le
roi de Ninive
et il
s'est levé
de son
trône
et il a
enlevé sa splendeur
de sur
lui
et il s'est couvert d'un sac
et il s'est installé
sur la cendre
Et il a proclamé
et il a dit
dans Ninive
cela touchant
ainsi le roi
et ses grands
pour dire
l'humain
et l'animal
les
vaches et les brebis
ne toucheront
plus
à rien
ils n'iront
plus aux prés
et l'eau
ils n'en boiront plus
Et ils se couvriront de sacs
l'humain
et l'animal
et ils crieront
vers Dieu
avec force
et ils
reviendront
chacun de son
chemin de mal
et de la violence
qui est entre leurs paumes
Qui sait il reviendra
et se calmera
le dieu
et
il reviendra
de
la brûlure de sa colère
et
nous ne disparaîtrons pas
Et le dieu a vu
leurs actions
qu'ils sont revenus
de leur chemin
de mal
et
le dieu s'est calmé
sur le mal
qu'il avait
parlé de leur faire
et il ne l'a
pas fait
Et un mal est allé vers Jona
un grand
mal
et qui a brûlé
en lui
Et il a prié vers mon Seigneur
et il a
dit
non mon
Seigneur
est‑ce que ce n'est pas ma parole
au temps
de mon séjour
sur mon
sol ?
c'est
pour cela que j'ai pris les devants
pour
fuir en haute‑mer
oui je l'ai su
tu
es un dieu clément et maternel
long à la colère
et large en bonté
et qui s'est calmé
sur le mal
Et maintenant mon Seigneur
prends‑moi donc
le
souffle
oui
ma mort est bonne
meilleure que ma vie
Et mon Seigneur a dit
est‑il bon
que tu brûles ?
… … …
Et Jona est sorti
de la
ville
et il
s'est installé
au‑devant de la ville
et là il s'est fait
une hutte
et il s'est installé dessous
à l'ombre
jusqu'à voir
ce qui sera
dans la ville
Et mon Seigneur Dieu a suscité
un quicaillon
et il a monté
au‑dessus de Jona
pour lui faire de l'ombre
sur la tête
pour le délivrer
de son mal
et Jona s'est réjoui
à cause du quicaillon
une grande joie
Et le dieu a suscité
une vermine
quand l'aurore se levait
le lendemain
et elle a attaqué le quicaillon
et il a séché
Et
quand le soleil a brillé
Dieu a suscité
un vent d'orient
coupant
et le soleil a attaqué
la tête de Jona
et il s'est évanoui
et il a demandé pour son souffle
de mourir
et il a dit
ma mort est bonne
meilleure que ma vie
Et Dieu a dit
vers Jona
est‑il bon que tu brûles
à cause du quicaillon ?
et il a dit
il
est bon que je brûle
jusqu'à
la mort
Et mon Seigneur a dit
toi tu as eu
pitié
du quicaillon
lui
dont tu ne t'es
pas occupé
et que tu n'as
pas fait grandir
né
de la nuit il est advenu
et
né de la nuit il a disparu
Et moi
je n'aurai pas pitié
de Ninive
la grande ville
où
se trouvent
plus
de douze fois dix mille
humains
qui
n'ont pas su
distinguer
leur droite de leur gauche
et
des animaux
en nombre !
Fin de l’histoire !
On peut trouver aussi celle de Ruth
sur une autre page.
On peut aussi se procurer le
livre que j’ai publié :
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