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L’Annonce de paix

selon JÔÁnnÈs

 

 

 

 

 

Une traduction de l’évangile selon Jean

 

N.B. – On pourra trouver en fin de texte quelques réflexions sur cette traduction

ainsi que quelques indications pratiques concernant la lecture à haute voix ou à mi-voix.

Pour lire les remarques des lecteurs, impatiemment attendues, ainsi que mes réponses,

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sur cette traduction     

 

 

 

 

L’interprétation est toujours un arrangement posthume.

Blaise Cendrars

 

 

 

Ch.1

Au commencement – était le Dire

et le Dire – était auprès de Dieu

Et le Dire était Dieu

il était – au commencement – auprès de Dieu

Tout – par lui est advenu

et sans lui – rien d’advenu n’est advenu 

En lui était la vie

et la vie – était la lumière des humains

Et la lumière brille dans les ténèbres

et les ténèbres ne l’ont pas accueillie

 

Il y eut – un humain envoyé de Dieu

son nom ––– Jôánnès

C’est lui – qui est venu pour un témoignage – afin d’être témoin de la lumière

afin que tous – aient foi par lui

Il n’était pas – lui – la lumière

mais afin – d’être témoin de la lumière

 

Celui qui était la lumière – la vraie

venu dans le monde – illumine chaque humain 

Il était dans le monde ––– et le monde est advenu par lui

et le monde ne l’a pas connu

Il est venu chez lui

et les siens ne l’ont pas reçu

À ceux qui l’ont reçu – il a donné le pouvoir – de devenir enfants de Dieu

à ceux – qui ont foi en son nom

Ceux – qui non par le sang – ni par une volonté de chair – ni par une volonté d’homme

mais de Dieu ––– ont été engendrés

 

Et le Dire est devenu chair – et il a dressé sa tente parmi nous

et nous avons contemplé sa gloire

Une gloire ––– en tant que fils unique – issu du Père

pleine de grâce – et de vérité

 

Jôánnès témoigne à son sujet

et il a crié il a dit ––– C’est celui dont j’ai dit

Celui qui vient après moi – devant moi est advenu

parce qu’avant moi ––– il était

 

C’est que nous avons tous reçu de sa plénitude

et grâce sur grâce 

Car la loi – par Môïssès a été donnée

et la grâce et la vérité – par Jessous messie – est advenue

Dieu ––– personne ne l’a jamais vu

Dieu fils unique – qui est dans le sein du Père ––– lui ––– il l’a dévoilé

 

Et ceci – est le témoignage de Jôánnès

lorsque les Joudéens ont envoyé – depuis la Sainte-Salem – des prêtres et des lévites

Afin qu’ils l’interrogent ainsi

Toi ––– qui es-tu ?

Et il a reconnu et ne l’a pas nié ––– et il a reconnu ceci

Moi – je ne suis pas le messie

Et ils l’ont interrogé ––– Alors qui ? – es-tu Èlías ? ––– et il a dit Je ne le suis pas

Es-tu le prophète ? ––– et il a répondu Non

Ils lui ont donc dit – Qui es-tu ?

afin que nous donnions une réponse – à ceux qui nous ont envoyés

Que dis-tu – de toi-même ?

il déclarait ––– Moi – je suis « la voix de celui qui crie

Dans le désert aplanissez le chemin de Seigneur »

comme a dit Essaías le prophète

 

Et les envoyés – faisaient partie des farisséens

et ils l’ont interrogé et lui ont dit

Alors pourquoi pratiques-tu l’immersion – si tu n’es pas le messie

ni Èlías – ni le prophète ?

Jôánnès leur a répondu ––– il a dit Moi ––– je pratique une immersion dans l’eau

au milieu de vous – se tient – celui que vous ne connaissez pas

Lui qui vient derrière moi

dont je ne suis pas apte ––– à délier la courroie de sa sandale

 

Ce fut à Bèthanía ––– au-delà du Jordánès

– où Jôánnès pratiquait l’immersion

Le lendemain – il regarde Jésus ––– il venait vers lui

et il dit ––– Voici l’agneau de Dieu – celui qui enlève l’erreur du monde

Lui ––– est celui dont j’ai dit

Derrière moi vient un homme – qui devant moi – est advenu ––– car avant moi – il était

Et moi – je ne le connaissais pas

mais afin qu’il soit manifesté à Israël – pour cela je suis venu – moi qui immerge en eau

Et Jôánnès l’a attesté – il a dit ceci ––– J’ai vu le souffle

il descendait – comme une colombe – du ciel –– et il a demeuré sur lui

Et moi je ne le connaissais pas

mais celui – qui m’a envoyé immerger en eau – celui-là m’a dit

Sur qui tu verrais – que le souffle descend – et – demeure sur lui

lui ––– est celui qui immerge en un souffle saint

Et moi j’ai vu – et j’atteste

que c’est lui ––– le fils de Dieu

 

Le lendemain – Jôánnès se trouvait là de nouveau

avec deux de ses disciples

Et il a regardé Jessous – qui marchait ––– il a dit

Voici l’agneau de Dieu

Et les deux disciples – l’ont entendu parler

et ils ont suivi Jessous

Et Jessous s’est retourné – et il les a vus qui suivaient ––– il leur a dit

Que cherchez-vous ?

Et ils lui ont dit Rabbi ––– ce qui se traduit par Maître

demeures-tu ?

Il leur a dit ––– Venez et vous verrez ––– ils sont donc allés – et ils ont vu où il demeure

et ils ont demeuré auprès de lui ce jour-là ––– c’était environ la dixième heure

 

Andréas – le frère de Símôn – était l’un des deux qui avaient entendu – auprès de Jôánnès

et qui l’avaient suivi

Il trouve en premier son propre frère – Símôn – et il lui dit

Nous avons trouvé le Messie ––– ce qui signifie Oint ––– Khristos

Il l’a conduit vers Jessous ––– Jessous l’a regardé il a dit

Toi – tu es Símôn fils de Jôánnès ––– on t’appellera Kèfa – ce qui signifie Roc  

 

Le lendemain – il a voulu partir vers la Galiléenne

et il trouve Fílippos – et Jessous lui dit ––– Suis-moi

Fílippos était de Bethsaïda

de la ville d’Andréas et de Roc

Fílippos – rencontre Nathanaèl et il lui dit

Celui sur qui Môïssès a écrit – dans la Loi et les prophètes ––– nous l’avons trouvé

Jessous  fils de Jôssef

celui de Nazarét

Et Nathanaèl lui a dit ––– De Nazarét – peut-il sortir quelque chose de bon ?

       Fílippos lui dit ––– Viens et vois

Jessous – a vu Nathanaèl qui venait vers lui

et il dit de lui ––– Voici – en vérité – un Israélite – en qui ne se trouve pas de fausseté

Nathanaèl lui dit – Comment me connais-tu ? ––– Jessous a répondu et lui a dit

Avant que Fílippos ne t’ait appelé – quand tu étais sous le figuier – je t’ai vu

Nathanaèl lui a répondu ––– Rabbi – tu es le fils de Dieu

tu es roi d’Israël

Jessous a répondu et lui a dit ––– Parce que je t’ai dit – Je t’ai vu sous le figuier – tu as foi

       tu verras plus grand que cela

Et il lui dit ––– Amèn – je vous dis amèn – vous verrez le ciel ouvert

et les messagers de Dieu – monter et descendre – au-dessus du fils de l’humain

 

Ch. 2

Et le troisième jour – ce fut une noce

à Cana de la Galiléenne

Et la mère de Jessous était là

Jessous aussi – avec ses disciples – a été invité à la noce

Et le vin a manqué

la mère de Jessous lui a dit ––– Ils n’ont pas de vin

Jessous lui a dit ––– Qu’y a-t-il – de moi à toi – femme ?

mon heure n’est pas encore venue

Sa mère a dit aux serviteurs

Quoi qu’il vous dise – faites-le

Il y avait là six jarres de pierre ––– elles étaient destinées – à la purification des Joudéens

elles contenaient chacune – deux ou trois mesures

Jessous leur a dit ––– Remplissez les jarres d’eau

et ils les ont remplies jusqu’en haut

Et il leur a dit ––– Maintenant puisez – et apportez-en au maître d’hôtel

ils en ont apporté

Lorsque le maître d’hôtel – a goûté l’eau

elle était devenue du vin

Et il ne savait pas d’où il venait

les serviteurs – qui avaient puisé l’eau – le savaient

Le maître d’hôtel – a appelé le marié – et il lui a dit

Tout le monde – propose d’abord le bon vin

Et quand ils sont saouls – le moins bon

toi – tu as gardé le bon vin – jusqu’à maintenant 

 

Jessous a fait ceci – comme commencement des signes – à Cana de la Galiléenne

et il a manifesté sa gloire – et ses disciples ont eu foi en lui

Après cela – il est descendu à Cafarnaoum ––– lui – et sa mère et ses frères – et ses disciples

et il ont demeuré là quelques jours

 

Et proche – était la Pâque des Joudéens

et Jessous ––– est monté à la Sainte-Salem

Et il a trouvé – dans le lieu saint – les vendeurs de bœufs – et brebis – et colombes

et assis – tous les changeurs 

Et il a fait un fouet de cordes ––– il a chassé du lieu saint – tous ceux des brebis et des bœufs

et des changeurs ––– il a renversé la monnaie – et retourné les tables

Et à ceux qui vendent les colombes – il a dit ––– Ôtez cela d’ici

ne faites pas – de la maison de mon Père – une maison de commerce

Ses disciples ––– se sont rappelés qu’il est écrit

« Le zèle de ta maison – me dévorera »

Les Joudéens lui ont donc répondu – et ils lui ont dit

Quel signe – nous montres-tu ––– que tu fasses cela ?

Jessous a répondu – et il leur a dit

Détruisez ce temple ––– et en trois jours – je le relèverai

Les Joudéens ont donc dit ––– En quarante-six ans – ce temple a été construit

et toi – en trois jours – tu le relèveras

Et lui – parlait du temple de son corps

donc – quand il a été relevé d’entre les morts

Ses disciples – se sont rappelés qu’il disait cela

et ils ont cru à l’écriture – et à la parole que Jessous avait dite

 

Alors qu’il était à la Sainte-Salem – pour la Páskha ––– pour la fête

beaucoup – ont eu foi en son nom – en voyant les signes qu’il faisait

Lui-même – Jessous – n’avait pas foi en eux

       du fait qu’il les connaissait tous

Et parce qu’il n’avait pas besoin – que l’on se fasse témoin de l’humain

       car il savait de lui-même – ce qu’il en était de l’humain 

 

Ch. 3

Il y avait quelqu’un – parmi les farisséens

Nicódémos était son nom ––– un chef des Joudéens

Il est venu à lui de nuit – et il lui a dit Rabbi ––– nous savons – que tu es un maître – venu de la part de Dieu

car personne – ne peut faire ces signes que tu fais – si Dieu n’est pas avec lui

Jessous a répondu et il lui a dit ––– Amèn – je te dis amèn

si quelqu’un n’est pas engendré d’en haut – il ne peut voir le règne de Dieu

Nicódémos lui dit ––– Comment quelqu’un – peut-il être engendré s’il est vieux ?

il ne peut pas – entrer dans le ventre de sa mère – une seconde fois – pour être engendré

Jessous a répondu ––– Amèn – je te dis amèn – si quelqu’un – n’est pas engendré par l’eau – et par le souffle

il ne peut pas entrer – dans le règne de Dieu

Ce qui est engendré par la chair ––– est chair

et ce qui est engendré par le souffle – est souffle

Ne t’étonne pas que je t’aie dit

Il vous faut – être engendrés d’en haut

Le souffle du vent souffle où il veut – et tu entends sa voix – mais tu ne sais pas d’où il vient ––– ni où il va

       ainsi en est-il – de quiconque est engendré – par le souffle

Nicódémos a répondu et lui a dit ––– Comment cela peut-il arriver ?

Jessous a répondu – et il lui a dit ––– Tu enseignes Israël – et tu ne sais pas cela ?

Amènamèn je te dis ceci ––– nous parlons de ce que nous savons – et témoignons de ce que nous avons vu

et notre témoignage – vous ne le recevez pas 

Quand je vous dis les choses de la terre – si vous n’y avez pas foi

       comment – si je vous dis les choses du ciel – aurez-vous foi ?

Et personne n’est monté au ciel ––– sinon celui – qui est descendu du ciel

le fils de l’humain

Et comme Môïssès – a élevé le serpent – dans le désert

ainsi doit être élevé – le fils de l’humain

Afin que quiconque ait foi en lui

ait la vie – pour l’étendue des temps

Car – c’est ainsi que Dieu – a aimé le monde

en donnant le fils – l’unique

Afin – que quiconque a foi en lui – ne soit pas perdu

mais qu’il ait la vie ––– pour l’étendue des temps

Car Dieu – n’a pas envoyé le fils dans le monde – afin qu’il juge le monde

mais afin – que le monde – soit sauvé par lui

Celui qui a foi en lui – n’est pas jugé ––– celui qui n’a pas foi – a déjà été jugé

parce qu’il n’a pas eu foi – dans le nom de l’unique fils de Dieu

Ceci est le jugement ––– la lumière est venue dans le monde

et les humains – ont mieux aimé la ténèbre – que la lumière ––– car leurs œuvres étaient mauvaises

Car quiconque pratique ce qui est mauvais – déteste la lumière

et il ne vient pas vers la lumière – afin que ses œuvres – ne soient pas réprouvées

Celui qui fait – ce qui est vrai ––– il vient vers la lumière – afin que ses œuvres soient manifestées

parce que c’est en Dieu – qu’elles sont accomplies

 

Après cela ––– Jessous est allé – avec ses disciples – dans la terre joudéenne

       et il demeurait là avec eux – et il pratiquait l’immersion

C’était aussi Jôánnès – qui pratiquait l’immersion

à Aïnôn – à côté de Saléim

Parce qu’il y avait beaucoup d’eau – à cet endroit ––– et l’on se présentait – et l’on était immergé

car Jôánnès – n’avait pas encore été jeté en prison

Il y a eu alors une discussion – chez les disciples de Jôánnès – avec un Joudéen

au sujet de la purification

Et ils sont allés vers Jôánnès – et ils lui ont dit

Rabbi ––– celui qui était avec toi – de l’autre côté du Jordánès

Celui – à qui tu as rendu témoignage

voici ––– il pratique l’immersion – et tous viennent à lui

Jôánnès a répondu et il a dit

Un humain ne peut prendre – serait-ce une seule chose – si elle n’a pas été pour lui – un don du ciel

Vous-mêmes – vous êtes témoins que j’ai dit

Moi – je ne suis pas le messie ––– mais je suis envoyé devant celui-là

Celui qui a l’épouse – c’est l’époux

l’ami de l’époux – qui se tient là – et qui l’écoute ––– est comblé de joie – par la voix de l’époux

Alors cette joie qui est mienne ––– elle est complète

       il faut que grandisse celui-là – et que moi je diminue

Celui qui vient d’en haut – est au-dessus de tout

       celui qui est de la terre – vient de la terre – et parle à partir de la terre

Celui qui vient du ciel ––– de ce qu’il a vu et entendu – de cela il témoigne

       et son témoignage – personne ne le reçoit

Celui qui reçoit son témoignage

il certifie que Dieu est véridique

Car celui que Dieu a envoyé – parle les paroles de Dieu

car sans mesure – le Souffle lui est donné

Le Père aime le Fils

       et dans sa main – il a tout donné 

Celui qui a foi dans le Fils – a une vie pour l’étendue des temps

celui qui refuse le Fils – ne verra pas de vie ––– mais la colère de Dieu – demeure sur lui

 

Ch. 4

Alors – dès que Jessous a su – que les farisséens avaient entendu

que Jessous – fait plus de disciples – et immerge – plus que Jôánnès

Bien que Jessous lui-même – n’ait pas immergé

mais ses disciples

Il a quitté la Joudéenne – et il est reparti vers la Galiléenne         

il lui fallait traverser – la Samaréenne

Alors il vient – vers une ville de la Samaréenne – nommée Sykhar

près du terrain que Jacôb – a donné – à Jôssef son fils

Il y avait là – une source de Jacôb

alors Jessous – fatigué par la marche – s’asseyait près de la source

C’était environ la sixième heure

une femme de la Samaréenne – est venue puiser de l’eau

Jessous lui a dit ––– Donne-moi à boire

car ses disciples – étaient allés en ville – afin d’acheter à manger

Alors la femme samarite lui a dit

Comment ––– toi – étant joudéen

Tu me demandes à boire à moi ––– qui suis une femme samarite

car les Joudéens – n’entretiennent aucune relation – avec les Samarites

Jessous a répondu et lui a dit ––– Si tu connaissais le don de Dieu

et qui est – celui qui te dit – Donne-moi à boire 

C’est toi – qui lui en aurait demandé

et il t’aurait donné de l’eau vivante 

Elle lui a dit Seigneur ––– tu n’as pas de seau – et le puits est profond

       alors – d’où as-tu cette eau vivante ?

Es-tu plus grand – que notre père Jacôb

lui qui nous a donné le puits – et qui en a bu lui-même – avec ses fils et ses troupeaux ?

Jessous a répondu – et lui a dit

Celui qui boit de cette eau – aura encore soif

Celui – qui boit de l’eau que moi – je lui donnerai

non – il n’aura plus soif – pour l’étendue des temps

Mais l’eau – que je lui donnerai ––– elle deviendra en lui – source d’eau qui jaillira

en une vie – pour l’étendue des temps

La femme lui dit ––– Seigneur donne-moi cette eau – afin que je n’aie plus soif

et que je ne vienne plus ici – pour en puiser

Il lui dit Va ––– appelle ton mari – et reviens ici

       la femme a répondu et lui a dit ––– Je n’ai pas de mari

Jessous lui dit – Tu as bien dit cela – Je n’ai pas de mari

car tu as eu cinq maris

Et maintenant – celui que tu as – n’est pas ton mari ––– ce que tu as dit est vrai

la femme lui dit Seigneur ––– je vois que tu es prophète

Nos pères – ont adoré sur cette montagne

et vous – vous dites qu’à la Sainte-Salem – est le lieu où il faut adorer

Jessous lui dit ––– Crois-moi – femme ––– l’heure vient

ni – sur cette montagne – ni à la Sainte-Salem – vous adorerez le Père

Vous – vous adorez – celui que vous ne connaissez pas

nous – nous adorons celui – que nous connaissons ––– parce que le salut – vient des Joudéens

Mais vient une heure ––– et c’est maintenant

les adorateurs véritables – adoreront le Père – dans le souffle et la vérité

Car ceux-là

ce sont aussi les adorateurs – que le Père recherche 

Dieu est souffle

et ceux qui l’adorent ––– doivent adorer – dans le souffle et la vérité

La femme lui dit ––– Je sais que vient le messie – celui qu’on appelle Khristos

       quand celui-là viendra – il nous annoncera tout

Jessous lui dit

Je le suis – moi qui te parle

Et là-dessus – ses disciples sont arrivés

et ils se sont étonnés – parce qu’il parlait avec une femme

Toutefois personne n’a dit – Que cherches-tu ?

ou Pourquoi parles-tu avec elle ?

Alors la femme a laissé sa cruche – et elle est partie à la ville

       et elle a dit aux gens

Venez voir quelqu’un – qui m’a dit tout ce que j’ai fait ––– c’est peut-être lui le messie ?

ils sont sortis de la ville – et ils venaient à lui

 

Entre temps – les disciples lui demandaient ils disaient ––– Rabbi – mange

       il leur a dit ––– J’ai – moi – une nourriture à manger – que vous ne connaissez pas

Alors les disciples – se disaient les uns aux autres

Est-ce que quelqu’un – lui a apporté à manger ?

Jessous leur dit ––– Ma nourriture

c’est que je fasse – la volonté de celui qui m’a envoyé – et que j’achève son œuvre

Ne dites-vous pas ––– Encore quatre mois – et vient la moisson ?

       voici – je vous le dis ––– levez vos yeux

Et regardez les champs – parce que déjà

ils sont blancs pour la moisson

Celui qui moissonne – reçoit un salaire

et il rassemble du fruit – pour une vie pour l’étendue des temps

Afin que celui qui moissonne – et celui qui sème – se réjouissent ensemble

car en ceci la parole est vraie ––– Autre est celui qui moissonne – autre est celui qui sème

Je vous ai envoyés moissonner – ce pour quoi vous n’avez pas peiné

d’autres ont peiné ––– et vous – vous êtes entrés là où ils ont peiné 

 

De cette ville des Samarites – plusieurs ont eu foi en lui

       à cause de la parole de la femme – qui témoignait ainsi ––– Il m’a dit tout ce que j’ai fait

Lorsque les Samarites – sont venus à lui – ils lui ont demandé de rester chez eux

et il est resté là deux jours 

Et beaucoup plus – ont eu foi en lui – à cause de sa parole

       et ils disaient à la femme ceci

Ce n’est plus – à cause de ton récit – que nous avons foi

car nous avons entendu – et nous savons que c’est lui – vraiment ––– le sauveur du monde

 

Après les deux jours

il est parti de là – pour la Galiléenne

Car si lui – Jessous – a affirmé qu’un prophète ––– dans sa propre patrie –––– n’est pas estimé

       quand il est arrivé dans la Galiléenne – les Galiléens l’ont accueilli

Ils avaient vu – tout ce qu’il a fait – dans la Sainte-Salem – pendant la fête

       eux aussi – étaient allés à la fête

Alors – il est allé de nouveau à Cana ––– là – où il avait fait du vin – avec de l’eau

       et il y avait quelqu’un – un officier royal – dont le fils était malade – à Cafernaoum

Il a entendu que Jessous – arrivé de la Joudéenne – était dans la Galiléenne ––– il est venu à lui

et il demandait qu’il descende – et qu’il guérisse son fils ––– car il était près de mourir

Alors Jessous lui dit ––– Si vous ne voyez pas – de signes – et de prodiges ––– non – vous n’avez pas foi

l’officier royal lui dit ––– Seigneur – descends – avant que ne meure mon enfant

Jessous lui dit ––– Va ––– ton fils vit

       l’homme a eu foi – en la parole que Jessous lui a dite

Et il partait – déjà il descendait – ses serviteurs – sont venus à sa rencontre

       ils ont dit ceci – son enfant vit

Alors il leur a demandé – à quelle heure ––– il s’était trouvé mieux

       alors ils lui ont dit ––– Hier – à la septième heure ––– la fièvre l’a quitté

Alors le père – a su qu’à cette heure-là – Jessous lui avait dit – Ton fils vit

et il a eu foi ––– lui – et toute sa maisonnée 

Ceci – de nouveau ––– est le deuxième signe qu’a fait Jessous

       Lorsque – de la Joudéenne – il est arrivé dans la Galiléenne

 

Ch. 5

Après cela – il y avait une fête des Joudéens

       et Jessous est monté à la Sainte-Salem

Dans la Sainte-Salem il y a – près de la Porte des Brebis – une piscine

on la nomme en hébreu Bethzatha

Elle a cinq portiques ––– sous lesquels gisait – une foule d’infirmes ––– aveugles – boiteux – sclérosés

il y avait là quelqu’un – qui était infirme depuis trente-huit ans

Jessous a vu celui-là gisant – et il a su – que c’était depuis longtemps déjà

       il lui dit ––– Veux-tu devenir bien portant ?

L’infirme lui a répondu ––– Je n’ai pas quelqu’un pour – quand l’eau bouillonne – me jeter dans la piscine

pendant que j’y vais – un autre descend avant moi

Jessous lui dit Lève-toi ––– prends ta natte et marche

       et aussitôt – celui-là est devenu bien portant ––– et il a porté sa natte – et il marchait

 

C’était le sabbat – ce jour-là ––– alors les Joudéens – disaient à celui qui était guéri

       C’est le sabbat ––– il ne t’est pas permis – de porter ta natte

Il leur a répondu ––– Celui qui m’a fait bien portant – c’est lui – qui m’a dit Porte ta natte – et marche

ils lui ont demandé – Quelle est la personne ––– qui t’a dit Porte – et marche ?

Celui qui était guéri – ne savait pas qui c’est

       car Jessous avait disparu – de la foule – qui se tenait dans ce lieu

 

Après cela – Jessous le trouve dans le lieu saint – et il lui a dit

Voici – tu es devenu bien portant ––– ne sois plus fautif – afin que rien de pire – ne t’arrive

L’homme est parti – et il a annoncé aux Joudéens

que Jessous ––– est celui qui l’a fait bien portant

Et pour cela – les Joudéens s’en sont pris à Jessous

parce qu’il faisait cela – pendant un sabbat

Il leur a répondu ––– Mon Père – jusqu’à maintenant – est à l’œuvre

moi aussi – je suis à l’œuvre

C’est alors pourquoi – les Joudéens – plus encore – cherchaient à le tuer

       parce que – non seulement – il violait le sabbat

Mais aussi – il appelait Dieu – son propre Père

se faisant égal à Dieu

 

Jessous a pris la parole – et il leur disait ––– Amèn – je vous dis amèn

le Fils – ne peut rien faire de lui-même ––– sinon – ce qu’il voit faire au Père

Car ce que fait celui-ci

cela aussi – le Fils – le fait pareillement

Car le Père aime le Fils – et il lui montre – tout ce qu’il fait lui-même

et de plus grandes œuvres – que celles-ci – il lui montrera ––– afin que vous en soyez étonnés

Car – tout comme le Père – relève les morts – et leur donne vie

       de même aussi – le Fils ––– donne vie à ceux qu’il veut

Car le Père – ne juge personne

mais il a donné au Fils – de tout juger

Afin que tous – honorent le Fils ––– comme – ils honorent le Père

       celui – qui n’honore pas le Fils – n’honore pas le Père – lui qui l’a envoyé  

Amènamèn – je vous dis que celui – qui entend ma parole

et qui a foi – en celui qui m’a envoyé

Il a une vie – pour l’étendue des temps ––– et il ne va pas en jugement   

mais il est passé – de la mort – à la vie

Amèn amèn – je vous dis que vient l’heure

et c’est maintenant

Où les morts ––– entendront la voix du fils de Dieu

et où ceux qui vont l’entendre ––– vivront

Car comme le Père – a la vie en lui-même

de même aussi ––– au Fils – il a donné – d’avoir en lui-même la vie

Et il lui a donné autorité – pour faire un jugement

parce qu’il est Fils d’humain

Ne vous étonnez pas de cela ––– parce que vient une heure

tous ceux – qui sont aux tombeaux – entendront sa voix

Et ils s’en iront – ceux qui ont fait le bien – en un départ de vie

et ceux – qui ont accompli le mal ––– en un départ de jugement

Moi – je ne peux rien faire – de moi-même

je juge – selon ce que j’entends ––– et mon jugement est juste

Parce que – je ne recherche pas – ma volonté

mais la volonté – de celui qui m’a envoyé

 

Si je témoigne – moi – au sujet de moi-même

       mon témoignage – n’est pas vrai

C’est un autre ––– qui témoigne à mon sujet

       et je sais – que le témoignage est vrai – dont il témoigne à mon sujet

Vous avez envoyé les vôtres – questionner Jôánnès

       et il a rendu témoignage – à la vérité

Je n’ai pas à recevoir – le témoignage d’un humain

       mais je dis cela – afin que vous soyez sauvés

Il était la lampe ––– qui brûle et qui brille

       vous avez voulu – vous faire plaisir pendant une heure – à sa lumière

Moi – je possède un témoignage – plus grand

que celui de Jôánnès

Car les œuvres ––– que le Père m’a donné d’accomplir

ces œuvres-là  témoignent – à mon sujet – que le Père m’a envoyé 

Et le Père qui m’a envoyé – a témoigné lui-même à mon sujet  

       vous n’avez jamais – ni entendu sa voix – ni vu son image

Et sa parole – qui demeurerait en vous – vous ne l’avez pas

       parce que celui – qu’il a envoyé ––– vous n’avez pas foi en lui

Vous sondez les Écritures

parce que vous pensez – avoir par elles – une vie pour l’étendue des temps

Et ce sont elles – qui rendent témoignage à mon sujet

       et vous ne voulez pas venir à moi – afin d’avoir la vie

 

La gloire ––– je ne la reçois pas – venant des humains

       mais j’ai su de vous – que vous n’avez pas en vous – l’amour de Dieu

Je suis venu au nom de mon Père et vous ne m’avez pas reçu

       si un autre – vient en son propre nom – celui-là vous le recevrez

Comment – pouvez-vous avoir foi ––– vous qui recevez la gloire – les uns des autres

       et qui ne recherchez pas – la gloire – qui vient du Dieu unique ?

Ne pensez pas que c’est moi – qui vais vous accuser – auprès du Père

       c’est Môïssès – qui va vous accuser ––– lui en qui vous avez espéré

Car si vous croyiez en Môïssès – vous auriez foi en moi ––– car c’est à mon sujet – qu’il a écrit

si vous n’avez pas foi – en ses écrits ––– comment – aurez-vous foi en mes paroles ?

 

Ch. 6

Après celaJessous est parti – de l’autre côté de la mer de la Galiléenne

ou de Tibérias

Le suivait – une grande foule

parce qu’on voyait – les signes – qu’il faisait sur les malades

Jessous est monté dans la montagne

et il s’asseyait là – avec ses disciples

La Pâque était proche

la fête des Joudéens

Alors Jessous a levé les yeux – et il a vu ceci

une foule nombreuse vient vers lui

Il dit à Fílippos ––– Où – pourrions-nous acheter des pains – afin qu’ils mangent ?

il disait cela pour l’évaluer – car il savait ce qu’il allait faire

Fílippos lui a répondu

Deux cents dinars de pain – pour eux – ne suffisent pas – pour le peu que chacun en recevrait 

Un autre de ses disciples lui dit

Andréas – le frère de Símôn Roc

Il y a un gamin – ici – qui a cinq pains d’orge – et deux poissons frits

mais cela – qu’est-ce que c’est – pour autant de gens ?

Jessous a dit ––– Faites s’étendre les gens

il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit

Alors les hommes qui se sont étendus

étaient au nombre d’environ cinq mille

Alors Jessous a pris les pains – et il a rendu grâces

il les a partagés pour les convives – aussi les poissons frits – autant qu’ils en voulaient

Lorsqu’ils ont été rassasiés – il a dit à ses disciples

Réunissez les morceaux qui restent – afin que rien ne soit perdu

Ils les ont donc réunis

et ils ont rempli douze couffins – avec les morceaux des cinq pains d’orge – laissés par ceux qui ont mangé

Alors les gens qui ont vu – qu’il a fait ce signe ––– disaient ceci

C’est lui – véritablement – le prophète qui vient dans le monde 

Alors – Jessous a su – qu’ils vont venir – et l’enlever afin de le faire roi

il s’est retiré – de nouveau – dans la montagne ––– lui seul

 

Quand le soir est arrivé – ses disciples – sont descendus jusqu’à la mer

et ils sont montés dans un bateau

Ils allaient – de l’autre côté de la mer – vers Cafarnaoum – et l’obscurité était déjà arrivée

et Jessous – n’était pas encore venu – jusqu’à eux

La mer – sous le souffle d’un grand vent – était agitée

alors qu’ils s’étaient avancés – de vingt-cinq ou trente stades environ – ils voient Jessous

Il marchait sur la mer – et il arrivait près du bateau ––– et ils ont eu peur

       il leur dit ––– Je suis moi – n’ayez pas peur

Alors – ils voulaient le prendre dans le bateau

       et aussitôt – le bateau est arrivé – sur la terre – vers laquelle ils allaient

 

Le lendemain ––– la foule – qui se tenait de l’autre côté de la mer – a vu

qu’il n’y avait pas là – d’autre bateau ––– sinon un seul

Et qu’il ne s’était pas embarqué – Jessous – dans le bateau

       mais que seuls – ses disciples – étaient partis

D’autres bateaux sont venus – de Tibériáda

près du lieu – où ils avaient mangé le pain – quand le Seigneur avait rendu grâces

Alors quand la foule – a vu que Jessous n’était pas là ––– ni ses disciples

ils sont montés dans les bateaux – et ils sont allés à Cafarnaoum – chercher Jessous

Et ils l’ont trouvé – de l’autre côté de la mer

ils lui ont dit ––– Rabbi – quand es-tu arrivé ici ?

Jessous leur a répondu – et il a dit ––– Amèn – je vous dis amèn

vous ne me cherchez pas – parce que vous avez vu des signes

Mais – parce que vous avez mangé des pains

et que vous avez été rassasiés

Agissez – non pour la nourriture qui se perd

mais pour la nourriture qui demeure – en une vie – pour l’étendue des temps

Celle – que le fils de l’humain vous donnera

car c’est lui – que le Père a marqué de son sceau ––– Dieu

Alors ils lui ont dit ––– Que ferons-nous ?

afin que nous agissions – pour les œuvres de Dieu  

Jessous a répondu et leur a dit ––– Ce qui est l’œuvre de Dieu

c’est que vous ayez foi – en celui que lui-même – a envoyé 

Alors ils lui ont dit ––– Alors toi – quel signe fais-tu ?

afin que nous voyions – et ayons foi en toi ––– quelle est ton œuvre ?

Nos pères – ont mangé la manne – dans le désert

comme il est écrit ––– « Il leur a donné à manger – le pain du ciel »

Alors Jessous leur a dit ––– Amèn – je vous dis amèn

Môïssès – ne vous a pas donné le pain du ciel

Mais mon Père – vous donne le pain du ciel ––– le vrai

car le pain de Dieu – est celui qui descend du ciel – et qui donne vie au monde

Alors ils lui ont dit

Seigneur – donne-nous toujours ce pain-là

Jessous leur a dit ––– Je suis le pain de la vie

celui qui vient vers moi ––– non – il n’aura pas faim

Et celui qui croit en moi

non – il n’aura jamais soif

 

Mais je vous ai dit ceci

Et vous avez vu – et vous n’avez pas foi

Chacun de ceux – que le Père me donne – viendra à moi

et celui qui vient à moi – non – je ne le jetterai pas dehors

Parce que je suis descendu du ciel – non pour faire ma volonté 

       mais la volonté – de celui qui m’a envoyé

Ceci – est la volonté – de celui qui m’a envoyé

c’est que rien de ce qu’il m’a donné – je ne le perde ––– mais que je le relève au dernier jour

Car ceci est est la volonté de mon Père

c’est que celui – qui contemple le fils – et a foi en lui

Il ait une vie – pour l’étendue des temps

et que – je le relève au dernier jour

  

Les Joudéens – murmuraient au sujet de Jessous – parce qu’il avait dit

Je suis – le pain descendu du ciel

Et ils disaient ––– N’est-il pas Jessous

le fils de Jôssef – dont nous connaissons le père et la mère ?

Comment – maintenant – dit-il ceci

C’est du ciel – que je suis descendu ?

Jessous a répondu et il leur a dit

Ne murmurez pas les uns avec les autres

Personne ––– ne peut venir à moi – si le Père qui m’a envoyé ne l’attire

et moi – je le relèverai au dernier jour

Il est écrit dans les prophètes ––– « Et tous seront instruits par Dieu »

celui qui a écouté – auprès du Père – et qui a appris ––– il vient à moi

Non que le Père – quelqu’un l’ait vu ––– sinon celui qui est auprès de Dieu

lui – il a vu le Père

Amèn – je vous dis amèn

celui qui a foi – a une vie pour l’étendue des temps

Je suis le pain de vie

vos pères ont mangé – dans le désert – la manne ––– et ils sont morts

Voici le pain qui descend du ciel

afin que l’on en mange – et ne meure pas

Je suis le pain – le vivant – descendu du ciel

si l’on mange de ce pain – on vivra pour l’étendue des temps

Et le pain que je donnerai – c’est ma chair

pour la vie du monde

Alors – les Joudéens – les uns avec les autres – contestaient

ils disaient ––– Comment peut-il – nous donner sa chair à manger ?

Alors Jessous leur a dit ––– Amèn – je vous dis amèn

si vous ne mangez pas – la chair du fils de l’humain

Et si vous ne buvez pas – de lui – le sang

vous n’avez pas la vie en vous

Qui mâche – de moi – la chair ––– et boit de moi le sang

il a la vie pour l’étendue des temps – et je le relèverai au dernier jour

Car ma chair est nourriture vraie

et mon sang – est boisson vraie

Qui mâche de moi la chair – et boit de moi le sang

en moi demeure ––– et moi en lui

Comme m’a envoyé le Père qui vit – je vis moi aussi au travers du Père

et qui me mâche – il vivra – lui aussi – au travers de moi

Ceci est le pain descendu du ciel ––– non comme vos pères ont mangé et sont morts

qui mâche ce pain – vivra pour l’étendue des temps 

 

Il a dit cela dans une maison commune  

il enseignait à Cafarnaoum

Alors – beaucoup ont entendu – parmi ses disciples

ils lui ont dit ––– Cette parole est dure – qui peut l’entendre ?

Jessous a su – en lui-même – que ses disciples murmuraient à ce sujet

il leur a dit ––– Ceci vous est-il occasion de chute ? 

Alors si vous voyiez – le Fils de l’humain – monter où il était auparavant ?

C’est le souffle – qui rend vivant ––– la chair – ne sert en rien

Les paroles que je vous ai dites – sont souffle – et sont vie

mais il y en a certains – parmi vous – qui n’ont pas foi

Car Jessous savait – depuis le début – lesquels n’avaient pas foi

et quel était – celui qui le livrerait

Et il disait ––– C’est pourquoi je vous ai dit – que nul – ne peut venir à moi

si cela ne lui est donné – de la part du Père

À partir de là – nombre de ses disciples s’en sont retournés

et ils n’ont plus circulé avec lui

Alors Jessous a dit aux Douze

Vous ne voulez pas partir aussi ?

Símôn Roc lui a répondu ––– Seigneur – vers qui irions-nous ?

tu as des paroles – de vie pour l’étendue des temps  

Et nous avons eu foi

et nous avons su – que tu es le saint de Dieu

Jessous leur a répondu ––– N’est-ce pas moi – vous les Douze – qui vous ai choisis ?

et l’un de vous – est un accusateur

Il parlait de Joúdas Iscariôtès – car celui-ci devait le livrer

l’un d’entre les Douze

 

Ch. 7

Et après cela – Jessous parcourait la Galiléenne

car il ne voulait pas – parcourir la Joudéenne – parce que les Joudéens – cherchaient à le tuer

Proche – était la fête joudéenne des Tentes

alors ses frères lui ont dit – Pars d’ici – et va dans la Joudéenne

Afin que tes disciples – y voient aussi – les œuvres que tu fais

car nul n’agit en secret ––– et nul ne cherche pas aussi – à paraître 

Si tu fais tout cela – manifeste-toi au monde

car ses frères – n’avaient pas foi en lui

Alors Jessous leur dit ––– Pour moi le moment – n’est pas encore paru 

       votre moment à vous – est toujours disponible

Le monde ne peut vous haïr ––– il me hait

       parce que moi – je me fais témoin – à son sujet – de ce que ses œuvres sont mauvaises

Vous – montez à la fête ––– moi je ne monte pas – à cette fête-là

parce que pour moi – le moment – n’est pas encore à son plein

Il l’a dit – il est demeuré dans la Galiléenne – quand ses frères sont montés pour la fête

puis il est monté aussi – non pas ouvertement – mais en secret

Alors les Joudéens le cherchaient – pendant la fête ––– et ils disaient Où est-il ?

       et c’était une grande rumeur – à son sujet – parmi les foules

Les uns disaient ceci – Il est bon

       d’autres disaient Non ––– mais il égare la foule 

Personne – ne parlait de lui ouvertement – avec assurance

par crainte des Joudéens

 

La fête – en était à son milieu

Jessous est monté au lieu saint – et il enseignait

Alors – chez les Joudéens – on s’est étonné

ils disaient ––– Comment connaît-il les écrits – il n’a pas étudié ?

Alors Jessous leur a répondu – et il a dit

Mon enseignement n’est pas de moi – mais de celui qui m’a envoyé

Si quelqu’un – veut faire sa volonté ––– il saura – au sujet de cet enseignement

s’il est de Dieu ––– ou si je parle par moi-même

Celui qui parle par lui-même – il cherche sa propre gloire

celui – qui cherche la gloire – de celui qui l’a envoyé – il est véridique ––– et il n’y a pas en lui d’imposture

Môïsssès – ne vous a-t-il pas donné la loi ?––– et nul de vous ne pratique la loi

       pourquoi est-ce moi – que vous cherchez à tuer ?

La foule a répondu – Tu as un démon ––– qui cherche à te tuer ?

       Jessous a répondu et il leur a dit ––– Je n’ai fait qu’une œuvre – et vous vous étonnez

Or Môïssès – vous a donné la circoncision ––– non qu’elle vienne de Môïssès – mais des patriarches

       et pendant le sabbat – vous allez circoncire les gens

Si un humain – est circoncis pendant le sabbat

afin – qu’on ne viole pas la loi de Môïssès

Vous irriterez-vous contre moi – parce que – pendant le sabbat 

j’ai rendu bien portant – un humain tout entier ?

Ne jugez pas selon l’apparence

       mais jugez selon ce qui est juste

 

Alors certains disaient – parmi les gens – de la Sainte-Salem

       N’est-ce pas – celui qu’on cherche à tuer ?

Et voici – il parle en public – et l’on ne lui dit rien

       nos chefs – auraient-ils vraiment reconnu – qu’il est le messie ?

Mais lui – nous savons d’où il est

       le messie – quand il vient ––– personne ne sait d’où il est

Alors Jessous a élevé la voix ––– il enseignait dans le lieu saint ––– et il a dit

Et vous me connaissez – et connaissez d’où je suis ––– et de moi-même – je ne suis pas venu

Mais celui qui m’a envoyé – est véridique ––– lui que vous ne connaissez pas

moi je le connais – parce que je suis de chez lui – et parce que c’est lui – qui m’a envoyé

Alors ils cherchaient à le saisir

et personne – n’a mis la main sur lui – parce que son heure – n’était pas encore venue

Dans la foule – plusieurs ont eu foi en lui – et ils disaient

Le messie – quand il viendra – fera-t-il de plus grands signes ––– que ce que fait celui-ci ?

 

Les farisséens ont entendu – ce qui se murmurait dans la foule – à son sujet

et les grands-prêtres et les farisséens – ont envoyé des sbires – afin qu’ils se saisissent de lui

Alors Jessous a dit ––– Je suis avec vous – pour un peu de temps encore

et je m’en vais – vers celui qui m’a envoyé

Vous me chercherez – et vous ne me trouverez pas

et là où je suis – vous ne pouvez pas venir

Alors les Joudéens se sont dit ––– Où va-t-il aller – que nous ne le trouvions pas ?

       est-ce vers la diaspora des Grecs – qu’il veut aller – et enseigner les Grecs ?

Quelle est cette parole – qu’il a dite ––– Vous me chercherez – et vous ne me trouverez pas

et là où je suis – vous ne pouvez pas venir ?

 

Lors du dernier – et grand jour – de la fête ––– Jessous s’était levé – et il a élevé la voix

il a dit ––– Si quelqu’un a soif – qu’il vienne à moi – et qu’il boive

Celui – qui a foi en moi

comme dit l’Écriture ––– « De son sein couleront – des fleuves d’eau vivante »

Il a dit cela – au sujet du souffle – que devaient recevoir – ceux qui auraient foi en lui

car le souffle – n’était pas encore ––– parce que Jessous – n’avait pas encore été glorifié

Alors – dans la foule de ceux – qui avaient entendu ces paroles – on disait

       C’est lui – vraiment – le prophète

D’autres disaient ––– C’est lui – le messie

       on disait Non – car est-ce de la Galiléenne – que vient le messie ?

L’Écriture n’a-t-elle pas dit ––– que c’est de la semence de David

et au village de Bethléem – où était David ––– que vient le messie ?

Alors une division – est survenue dans la foule – à son sujet

certains – parmi eux – voulaient se saisir de lui ––– mais personne – n’a porté les mains sur lui

 

Alors les sbires – sont venus chez les grands-prêtres – et les farisséens

et ceux-ci leur ont dit ––– Pourquoi – ne l’avez-vous pas amené ?

Les sbires ont répondu – Jamais personne n’a parlé ainsi

       alors les farisséens leur ont répondu – Est-ce que vous aussi – vous vous êtes égarés ?

Est-ce que – parmi les autorités – quelqu’un a eu foi en lui ––– ou parmi les farisséens ?

mais cette foule – qui ne connaît pas la loi – ce sont des maudits

Nicódémos ––– celui qui – avant cela – était allé vers lui 

       c’était l’un d’entre eux – il leur a dit 

Est-ce que notre loi – condamne quelqu’un

sans l’avoir d’abord – entendu lui-même – et sans savoir ce qu’il a fait ?

Ils ont répondu et lui ont dit ––– Est-ce que toi aussi – tu es de la Galiléenne ?

       cherche bien – et constate – que de la Galiléenne ––– aucun prophète ne se lève

 

Ch. 8

Et chacun est parti à sa maison

Jessous – est parti au mont des Oliviers

Au petit jour – il s’est présenté – de nouveau – au lieu saint

et tout le peuple venait à lui – et il s’asseyait il les enseignait

 

Les lettrés et les farisséens – lui amènent – une femme ––– qui avait été surprise – en adultère

et il l’ont placée au milieu

Ils lui disent ––– Maître

cette femme a été surprise – en flagrant délit – à commettre l’adultère

Dans la loi ––– Môïssès nous a prescrit – de lapider celles-là

alors toi ––– que dis-tu ?

Ils disaient cela – ils le mettaient à l’épreuve ––– afin qu’ils puissent l’accuser

Jessous s’est baissé ––– du doigt – il écrivait sur la terre

Comme ils persistaient – qu’ils l’interrogeaient ––– il s’est redressé et leur a dit

Celui de vous – qui est sans faute ––– en premier – qu’il jette la pierre sur elle 

Et de nouveau il s’est baissé

il écrivait sur la terre   

Ils ont entendu ils partaient un par un ––– ils commençaient par les plus âgés

et il est resté seul – et la femme était au milieu

Jessous s’est relevé – il lui a dit Femme ––– où sont-ils ?

personne ne t’a condamnée ?

Elle a dit Personne – seigneur

Jessous a dit ––– Moi non plus – je ne te condamne pas ––– va-t-en – et maintenant ne commets plus de faute

 

Alors – Jessous leur a parlé de nouveau ––– il a dit – Je suis la lumière du monde

celui qui me suit – non – il ne marchera pas dans les ténèbres – mais il aura la lumière de la vie

Alors les farisséens lui ont dit ––– À toi-même tu rends témoignage 

       ton témoignage n’est pas valable

Jessous a répondu – et il leur a dit 

Même – si je me rends témoignage à moi-même ––– mon témoignage est valable

Parce que je sais – d’où je suis venu – et où je vais

vous ––– vous ne savez pas d’où je viens – ni où je vais

Vous – vous jugez selon la chair

       moi je ne juge personne

Et si je juge – mon jugement est valable

parce que je ne le fais pas seul ––– mais moi – et le Père qui m’a envoyé

Et dans la loi ––– la vôtre

il est écrit que – le témoignage de deux personnes – est valable

Je me rends témoignage à moi-même ––– me rend aussi témoignage – le Père qui m’a envoyé

alors ils lui disaient – Où est ton père ?

Jessous a répondu ––– Vous ne connaissez – ni moi – ni mon Père

si vous me connaissiez – vous connaîtriez aussi mon Père

Il a prononcé ces paroles – dans la salle du Trésor ––– il enseignait dans le lieu saint

et personne ne s’est saisi de lui ––– parce que son heure – n’était pas encore arrivée

 

Alors Jessous leur a dit de nouveau ––– Je m’en vais – et vous me chercherez

et vous mourrez dans votre erreur ––– là où je vais – vous ne pouvez pas venir

Alors les Joudéens disaient ––– Est-ce qu’il va se tuer ?

       parce qu’il a dit – Là où je vais – vous ne pouvez pas venir

Et il leur disait ––– Vous êtes de ceux d’en bas ––– moi je suis de ceux d’en haut

       vous êtes de ce monde-ci ––– moi – je ne suis pas de ce monde-ci

Alors je vous dis – que vous mourrez dans vos erreurs

car si vous ne croyez pas – que je suis qui je suis ––– vous mourrez dans vos erreurs

Alors ils lui disaient – Qui es-tu ?

       Jessous leur a dit ––– Ce que je vous dis – même depuis le commencement 

J’ai beaucoup – à votre sujet – à dire et à juger ––– mais celui qui m’a envoyé est véridique

et ce que j’ai entendu de lui – je le dis au monde

Ils n’ont pas reconnu – qu’il leur parlait du Père ––– alors Jessous a dit

       Quand le Fils de l’humain – sera élevé ––– vous saurez alors – que je suis qui je suis

Et que je ne fais rien – de moi-même – mais que – ce que m’a enseigné le Père – c’est ce que je dis

et celui qui m’a envoyé – est avec moi

Il ne m’a pas laissé seul – parce que je fais toujours – ce qui lui est agréable

alors qu’il parlait ainsi – beaucoup ont eu foi en lui

 

Jessous – disait alors aux Joudéens – qui avaient eu foi en lui

Si vous demeurez – dans ma parole ––– vous êtes vraiment – mes disciples

Et vous connaîtrez la vérité

et la vérité – vous rendra libres

Ils lui ont répondu ––– Nous sommes – la semence d’Abraam

et par personne – jamais – nous n’avons été asservis ––– comment dis-tu ceci – Vous deviendrez libres ?

Jessous leur a répondu ––– Amènamèn je vous dis ceci

       celui qui fait la faute – est esclave de la faute

L’esclave – ne demeure pas dans la maison – pour l’étendue des temps 

       le fils – y demeure pour l’étendue des temps

Alors si le fils vous libère

réellement vous serez libres

 

Je sais – que vous êtes la semence d’Abraam

       mais vous cherchez à me tuer – parce que ma parole – ne progresse pas en vous

Moi – c’est de ce que j’ai vu – auprès du Père – que je parle

       et vous alors – c’est ce que vous avez entendu – auprès du père – que vous faites

Ils ont répondu et lui ont dit ––– Notre père – c’est Abraam

       Jessous leur dit ––– Si vous étiez enfants d’Abraam – vous feriez les œuvres d’Abraam

Maintenant – vous cherchez à me tuer

moi – quelqu’un qui vous a dit la vérité – elle que j’ai entendue auprès de Dieu

Abraam n’a pas fait cela

vous – vous faites les œuvres de votre père

Il lui ont dit ––– Nous ne sommes pas né – d’une prostitution

       nous avons un seul père ––– Dieu

Jessous leur a dit ––– Si Dieu était votre père – vous m’aimeriez – car je suis sorti – et je viens – de Dieu

car je ne suis pas venu – de moi-même – mais c’est lui qui m’a envoyé

Pourquoi – ne reconnaissez-vous pas – mon langage ?

       parce que vous ne pouvez pas – entendre ma parole

Vous avez le diable – comme père

et ce sont les désirs de votre père – que vous voulez faire

Depuis l’origine – il était tueur d’homme ––– et il ne s’est pas tenu dans la vérité

parce qu’il n’y a pas – de vérité – en lui 

Quand il parle le mensonge – il parle de ce qui est à lui – parce qu’il est menteur ––– il en est le père

moi ––– parce que je dis la vérité – vous n’avez pas foi en moi

Lequel de vous – prouvera que je suis fautif ?

si je dis la vérité – pourquoi n’avez-vous pas foi en moi ?

Qui est de Dieu – entend les mots de Dieu

c’est pourquoi – vous n’entendez pas ––– parce que – vous n’êtes pas de Dieu

 

Les Joudéens ont répondu – et ils lui ont dit ––– N’est-ce pas à bon droit – que nous disons ceci

Tu es un Samarite – et tu as un démon ?

Jessous a répondu – Je n’ai pas un démon – mais j’honore mon Père

       et vous – vous me déshonorez

Je ne cherche pas ma gloire

       il en est un – qui la cherche et qui juge

Amèn – je vous dis amèn ––– si quelqu’un garde ma parole

la mort – il ne la verra pas – pour l’étendue des temps

Les Joudéens lui ont dit ––– Maintenant – nous savons que tu as un démon

Abraam est mort – les prophètes aussi

Et tu dis – Si quelqu’un garde ma parole

non – il ne goûtera pas la mort – pour l’étendue des temps

Es-tu plus grand – que notre père Abraam – lui qui est mort ?

       les prophètes aussi sont morts ––– toi que fais-tu ?

Jessous a répondu ––– Si je me glorifie moi-même – ma gloire ne vaut rien

       c’est mon Père – qui me glorifie ––– celui dont vous dites – qu’il est notre Père

Et vous ne l’avez pas connu ––– moi je le connais

et si je dis – que je ne le connais pas – je serai comme vous ––– un menteur

Mais je le connais

       et je garde sa parole

Abraam - votre père – a exulté – à la pensée de voir mon jour

et il l’a vu – et il s’est réjoui

Alors les Joudéens lui ont dit ––– Tu n’as pas encore cinquante ans

et tu as vu Abraam ?

Jessous leur a dit ––– Amèn – je vous dis amèn

       avant qu’Abraam soit ––– je suis

Alors – ils se sont levés pour lui jeter des pierres

       Jessous s’est caché – et il est sorti du lieu saint

 

Ch. 9

Et il passait – il a vu quelqu’un

un aveugle de naissance

Et ses disciples l’ont interrogé ––– ils ont dit Rabbi – qui a failli ?

lui – ou ses parents – pour qu’il soit né aveugle ?

Jessous a répondu ––– Ni lui n’a failli – ni ses parents

mais c’est afin – que soient manifestées en lui – les œuvres de Dieu 

Il nous faut mettre en œuvre – pendant qu’il fait jour – les œuvres – de celui qui m’a envoyé  

       la nuit vient ––– personne ne peut s’y mettre à l’œuvre 

Tant que je suis dans le monde

je suis – la lumière du monde

Il a dit cela – il a craché à terre – et il a fait de la boue avec la salive

       et il lui a appliqué la boue – sur les yeux

Et il lui a dit ––– Va te laver – à la piscine de Silôam ––– ce qui se traduit ainsi ––– Envoyé

       alors il est parti et s’est lavé ––– et il est venu – il pouvait voir

Alors les voisins – et ceux qui avaient vu auparavant – qu’il était mendiant – disaient

       N’est-ce pas – celui qui est assis – et qui mendie ?

D’autres disaient ceci – C’est lui

d’autres disaient Non non – mais il lui ressemble

Lui – il disait ceci ––– C’est moi

alors ils lui disaient ––– Comment tes yeux – se sont-ils ouverts ?

Il a répondu ––– Quelqu’un – qui se nomme Jessous – a fait de la boue – et me l’a appliquée sur les yeux

et il m’a dit ceci ––– Va à Silôam et lave-toi – alors j’y suis allé ––– et je me suis lavé – j’ai pu voir

Et ils lui ont dit – Celui-là – où est-il ? ––– il dit Je ne sais pas

ils ont amené aux farisséens – celui qui était aveugle auparavant

 

C’était en un jour de sabbat – que Jessous a fait de la boue – et lui a ouvert les yeux

alors à nouveau – les farisséens lui ont demandé – comment il a pu voir

Il leur a dit ––– Il m’a mis de la boue sur les yeux

et je me suis lavé et je peux voir

Alors – certains farisséens disaient ––– C’est quelqu’un – qui ne vient pas de Dieu

puisqu’il n’observe pas le sabbat

D’autres disaient ––– Comment – un humain fautif – peut-il faire de tels signes ?

et c’était une division – parmi eux 

Alors ils ont dit de nouveau à l’aveugle ––– Que dis-tu de lui – parce qu’il t’a ouvert les yeux ?

il a dit ceci ––– C’est un prophète

Les Joudéens – n’ont pas cru alors – à son sujet – qu’il était aveugle et qu’il a pu voir

       jusqu’à ce qu’ils aient appelé – les parents – de celui qui pouvait voir

Et ils les ont interrogés ils ont dit ––– Est-ce votre fils ––– dont vous dites – qu’il est né aveugle ?

       alors comment voit-il maintenant ?

Alors ses parents ont répondu – et ils ont dit

Nous savons – que c’est notre fils – et qu’il est né aveugle

Comment il voit maintenant – nous ne le savons pas

ou qui – lui a ouvert les yeux – nous ne le savons pas

Demandez-le lui ––– il a l’âge – il parlera lui-même de lui

       ses parents ont dit cela – parce qu’ils avaient peur des Joudéens

Car les Joudéens – avaient déjà convenu – que celui – qui le reconnaîtrait comme messie

serait exclu – des maisons communes

C’est pour cela – que ses parents ont dit ceci

       Il a l’âge ––– demandez-le lui

 

Ils ont appelé cet homme – une seconde fois – celui qui était aveugle

et ils lui ont dit – Donne gloire à Dieu ––– nous savons – que c’est un humain fautif

Alors il leur a répondu ––– Si c’est un fautif je ne le sais pas – je ne sais que ceci

j’étais aveugle – maintenant je vois

Alors ils lui ont dit – Que t’a-t-il fait ? Comment a-t-il ouvert tes yeux ?

il leur a répondu – Je vous l’ai déjà dit – et vous n’avez pas entendu

Pourquoi – voulez-vous à nouveau l’entendre ?

est-ce que vous aussi – vous voulez devenir ses disciples ?

Et ils l’ont insulté et ils ont dit ––– C’est toi – qui es disciple de celui-là

       nous – nous sommes disciples de Môïssès

Nous savons qu’à Môïssès – Dieu a parlé  

celui-ci – nous ne savons pas d’où il est

Cet homme a répondu et leur a dit – C’est bien là qu’est l’étonnant

que vous ne sachiez pas – d’où il est ––– et qu’il m’ait ouvert les yeux

Nous le savons – Dieu n’écoute pas les fautifs

mais si quelqu’un lui est fidèle – et fait sa volonté ––– il l’écoute

Dans toute l’étendue des temps ––– on n’a jamais entendu

que quelqu’un – ait ouvert les yeux – d’un aveugle-né

S’il n’était pas de Dieu il ne pourrait rien y faire

ils ont répondu et lui ont dit

Dans les fautes – tu as été engendré tout entier – et tu nous enseignes ?

et ils l’ont jeté dehors

 

Jessous a entendu qu’ils l’ont jeté dehors – et il l’a trouvé il a dit

As-tu foi – toi – dans le fils de l’humain ?

Il a répondu et il a dit ––– Et qui est-il – seigneur ?

afin que j’aie foi en lui 

Jessous lui a dit ––– Et tu l’as vu – et c’est lui – qui parle avec toi

il a déclaré – J’ai foi seigneur ––– et il s’est prosterné devant lui

Et Jessous a dit ––– C’est pour un jugement – que je suis venu dans ce monde

afin que ceux qui ne voient pas – voient ––– et que ceux qui voient – deviennent aveugles

Les farisséens ont entendu cela – ceux qui  étaient avec lui – et ils lui ont dit

       Est-ce que nous aussi – nous sommes aveugles ?

Jessous leur a dit ––– Si vous étiez aveugles – vous n’auriez pas de faute

       maintenant que vous dites ceci – Nous voyons ––– votre faute demeure

 

Ch. 10

Amèn – je vous dis amèn ––– celui – qui n’entre pas par la porte – dans l’enclos aux brebis

mais qui grimpe à un autre endroit

Celui-là – est un voleur et un brigand

celui qui entre par la porte – c’est le berger des brebis

À lui – le gardien ouvre ––– et les brebis entendent sa voix

       ses brebis à lui – il les appelle par leur nom – et il les mène au-dehors

Quand il a fait sortir toutes les siennes – il marche devant elles

et les brebis le suivent – parce qu’elles connaissent sa voix

Un étranger – non – elles ne le suivront pas – mais elles fuiront loin de lui

       parce qu’elles ne connaissent pas – la voix des étrangers

 

Jessous leur a dit cet exemple – eux n’ont pas compris – de quoi il leur parlait

       alorsJessous leur a dit de nouveau

Amènamèn je vous dis ceci

       je suis – la porte des brebis

Tous ceux qui sont venus – sont des voleurs et des brigands

mais les brebis – ne les ont pas écoutés

Je suis la porte ––– si quelqu’un entre par moi – il sera sauvé

       et il entrera – et il sortira – et il trouvera un pâturage

Le voleur ne vient pas – sauf – afin de voler – et d’égorger – et de tuer

       moi je suis venu – afin qu’ils aient une vie – et qu’ils l’aient en abondance

 

Je suis le berger – le bon

le berger – le bon – se démet de sa vie pour les brebis

Le salarié – lui qui n’est pas le berger – à qui ne sont pas les brebis

il voit venir le loup – et il abandonne les brebis – et il fuit ––– et le loup – s’empare d’elles et les disperse

Parce qu’il est salarié

et qu’il ne se soucie pas – des brebis

Moi je suis le berger – le bon – et je connais celles qui sont à moi

et celles qui sont à moi – elles me connaissent

Comme me connaît le Père – et comme je connais le Père

et je me démets – de ma vie – pour les brebis

Et j’ai d’autres brebis – qui ne sont pas de cet enclos

je dois mener celle-là aussi – et elles entendront ma voix

Et il y aura – un seul troupeau

un seul berger

C’est pour cela – que le Père m’aime

parce que – je me démets de mon être ––– afin qu’à nouveau – je le reprenne

Personne – ne me l’enlève

mais je me démets de lui moi-même

J’ai autorité – pour me démettre de lui ––– et j’ai autorité pour le reprendre

c’est le commandement – que j’ai reçu de mon Père

 

À cause de ces paroles

une division – est survenue de nouveau – entre les Joudéens

Plusieurs – parmi eux – disaient – Il a un démon

et – Il est fou – pourquoi l’écoutez-vous ?

D’autres disaient ––– Ses paroles – ne sont celles – d’un possédé de démon

est-ce qu’un démon – peut ouvrir les yeux – d’un aveugle ?

 

Puis est arrivée la Dédicace – à la Sainte-Salem

c’était l’hiver

Et Jessous – circulait dans le lieu saint – au portique de Solomôn

alors les Joudéens – ont fait cercle autour de lui

Et ils lui ont dit ––– Jusqu’à quand – notre âme – vas-tu la tenir en suspens ?

si tu es le messie – dis-le nous clairement

Jessous leur a répondu – Je vous l’ai dit ––– et vous n’y avez pas foi 

les œuvres – que je fais au nom de mon Père ––– elles – témoignent pour moi

Mais vous – vous n’y avez pas foi

parce que vous n’êtes pas – des brebis qui sont miennes

Les brebis qui sont miennes – entendent ma voix

et moi je les connais ––– et elles me suivent

Et moi je leur donne une vie – pour l’étendue des temps

et non – elles ne périront pas pour l’étendue des temps ––– et nul ne les arrachera – de ma main

Mon Père – qui me les a données – est plus grand que tout ––– et personne – ne peut les arracher – de la main du Père

moi et le Père ––– nous sommes un

 

De nouveau – les Joudéens ont ramassé des pierres afin de le lapider

Jessous leur a répondu

Nombreuses ––– sont les œuvres – que je vous ai montrées – venant du Père 

       pour laquelle de ces œuvres – me lapidez-vous ?

Les Joudéens lui ont répondu ––– Nous ne te lapidons pas – pour une belle œuvre

mais pour un blasphème ––– et ceci ––– toi qui es un humain – tu te fais dieu

Jessous leur a répondu ––– N’est-il pas écrit ceci – dans votre loi

« Je l’ai dit – vous êtes des dieux » ?

Alors qu’elle a appelé – des dieux – ceux pour lesquels est arrivée – la parole de Dieu 

       et l’écriture ne peut pas être abolie

À celui que le Père – a fait saint – et qu’il a envoyé dans le monde

vous dites ceci – Tu blasphèmes – parce que j’ai dit – Je suis fils de Dieu

Si je ne fais pas – les œuvres de mon Père ––– n’ayez pas foi en moi

       si je les fais – même si vous n’avez pas foi en moi – ayez foi dans les œuvres

Afin d’avoir connu ––– et de reconnaître

que le Père est en moi ––– et moi dans le Père

Ils cherchaient de nouveau à le saisir

       il s’est sorti de leur main

 

Et il est parti – de nouveau – de l’autre côté du Jordánès vers le lieu – où Jôánnès immergeait avant cela

et il y a demeuré – et beaucoup sont venus à lui – et ils disaient ceci

Jôánnès n’a fait aucun signe ––– mais tout ce que Jôánnès a dit – au sujet de celui-ci – était vrai

et là – beaucoup ont eu foi en lui

 

Ch. 11

Il y avait un malade – Lázaros de Bèthanía

du village de Mariam – et de Mártha sa sœur

C’est Mariam – qui avait répandu du parfum sur le Seigneur – et lui avait essuyé les pieds avec ses cheveux

c’est elle – dont le frère était malade

Alors les sœurs – ont envoyé quelqu’un vers lui ––– elles ont dit

Seigneur – regarde ––– celui que tu aimes est malade

Jessous a entendu il a dit ––– Cette maladie – n’est pas pour la mort – mais en vue de la gloire de Dieu

afin que par elle – le fils de Dieu soit glorifié 

Jessous – aimait Mártha et sa sœur – et Lázaros

       quand il a entendu – qu’il était malade ––– il est alors resté deux jours – là où il était

Ensuite ––– après cela ––– il dit aux disciples

Allons de nouveau dans la Joudéenne

Les disciples lui disent ––– Rabbi – maintenant que les Joudéens – cherchaient à te lapider

tu y vas de nouveau ?

Jessous a répondu ––– N’y a-t-il pas douze heures de jour ?

si quelqu’un se déplace pendant le jour – il ne trébuche pas – parce qu’il voit la lumière du monde  

Si quelqu’un se déplace pendant la nuit – il trébuche

       parce que la lumière n’est pas en lui

Il a dit cela ––– et ensuite il leur dit

       Lázaros – notre ami – est endormi ––– mais je pars le réveiller

Alors ses disciples ont dit Seigneur ––– S’il est endormi – il sera sauvé

Jessous – avait parlé de sa mort ––– eux – ils ont pensé qu’il parlait – du repos du sommeil

C’est alors – que Jessous leur a dit franchement

Lázaros est mort 

Et je suis heureux ––– pour vous – afin que vous ayez foi ––– de ne pas avoir été là

mais allons chez lui

Alors Thômas – qu’on appelait Jumeau – a dit aux autres disciples

Allons-y nous aussi – afin de mourir avec lui  

 

Alors Jessous y est allé

il l’a trouvé dans le tombeau – depuis déjà quatre jours

Bèthanía – était proche de la Sainte-Salem

à environ quinze stades (environ 2,7 kms)

Beaucoup de Joudéens – étaient venus chez Mártha et Mariam

afin de les consoler au sujet de leur frère

Alors quand Mártha a entendu – que Jessous venait – elle est allée au devant de lui

       Mariam était assise dans la maison

Alors Mártha a dit à Jessous – Seigneur ––– si tu avais été ici – mon frère ne serait pas mort

       et maintenant – je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu ––– Dieu te le donnera

Jessous lui dit ––– Ton frère se relèvera

       Mártha lui dit ––– Je sais qu’il se relèvera ––– au relèvement – au dernier jour

Jessous lui a dit ––– C’est moi – le relèvement et la vie

       celui qui a foi en moi ––– même s’il est mort – il vivra

Et celui qui vit et qui a foi en moi – non – il ne sera pas mort pour l’étendue des temps

as-tu foi en cela ?  

Elle lui dit Oui – Seigneur ––– moi j’ai eu foi en ceci

tu es le messie – le fils de Dieu ––– celui qui vient dans le monde

Et elle a dit cela elle est partie ––– et elle a discrètement appelé Mariam sa sœur  

elle a dit ––– Le maître est là – et il t’appelle

Elle – dès qu’elle a entendu – elle s’est vite levée ––– et elle venait vers lui

Jessous n’était pas encore arrivé dans le village – mais il était encore – là où Mártha l’avait rencontré 

Alors les Joudéens qui étaient avec elle – dans la maison – et qui la consolaient – ont vu Mariam se lever et sortir

ils l’ont accompagnée ––– ils pensaient qu’elle allait au tombeau – afin d’y pleurer

Alors quand Mariam – est arrivée là où était Jessous –––– elle l’a vu elle est tombée à ses pieds 

elle lui a dit Seigneur – si tu avais été ici – mon frère ne serait pas mort

Alors Jessous ––– quand il a vu qu’elle pleurait – et que les Joudéens qui venaient avec elle – pleuraient

       il a été violemment troublé – en son souffle – et il a été bouleversé

Et il a dit – Où l’avez-vous mis ?

       ils lui ont dit – Seigneur – viens et vois

Jessous a pleuré

       alors les Joudéens disaient ––– Vois comme il l’aimait

Certains – parmi eux – ont dit ––– Ne pouvait-il – lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle – agir

afin que celui-ci ne meure pas ?

Alors Jessous – de nouveau violemment troublé en lui-même – est venu au tombeau

       c’était une grotte – et une pierre était placée contre elle

Jessous dit ––– Enlevez la pierre

la sœur du mort – Mártha – lui dit ––– Seigneur – il sent déjà – car c’est le quatrième jour

Jessous lui dit ––– Ne t’ai-je pas dit – que si tu as foi – tu verras la gloire de Dieu ?

       alors ils ont enlevé la pierre

Jessous a levé les yeux – et il a dit Père

je te rends grâces – parce que tu m’as écouté

Je savais – que tu m’écoutes toujours – mais c’est à cause de la foule qui se tient là – que j’ai parlé

afin qu’ils aient foi – en ce que toi – tu m’as envoyé

Et après avoir dit cela – à grande voix il a crié

Lázaros – viens ici ––– sors

Le mort est sorti – les pieds et les mains attachés par des bandelettes – et le visage enveloppé d’un suaire

Jessous leur dit – Détachez-le ––– et laissez-le aller

 

Alors beaucoup – parmi les Joudéens qui étaient venus chez Mariam – et qui avaient vu ce qu’il a fait

ont eu foi en lui

Certains d’entre eux – sont partis chez les farisséens

et ils leur ont dit – ce que Jessous a fait

Alors – les grands-prêtres et les farisséens – ont réuni le sanhédrin ––– et ils disaient Que faisons-nous ?

parce que cet humain – fait de nombreux signes

Si nous le laissons ainsi – tous vont avoir foi en lui

et les Romains viendront – et ils nous feront disparaître ––– le Lieu aussi – et la nation

L’un d’entre eux – un certain Caïáfas – qui était grand-prêtre cette année-là – leur a dit

       Vous n’y connaissez rien

Vous ne calculez pas ceci ––– il est avantageux pour vous – qu’un seul humain – meure pour le peuple 

et que la nation tout entière – ne périsse pas

Il n’a pas dit cela de lui-même ––– mais il était grand-prêtre cette année-là

il a fait cette prophétie – que Jessous – devait mourir pour la nation

Et non seulement pour la nation

mais aussi – pour rassembler comme un seul – les enfants de Dieu dispersés 

 

Alors à partir de ce jour-là

ils ont décidé qu’ils le tueraient  

Alors Jessous ne se déplaçait plus en public – parmi les Joudéens

mais il est parti de là – pour la région du désert

Pour un ville nommée Efraïm 

et il a demeuré là avec les disciples

 

La Páskha des Joudéens était proche

et beaucoup – sont montés de la campagne à la Sainte-Salem – avant la Páskha – afin de se purifier

Alors ils cherchaient Jessous ––– et ils se disaient les uns aux autres – alors qu’ils étaient dans le lieu saint

Qu’en pensez-vous ? ––– non – il ne va pas venir pour la fête 

Les grands-prêtres et les farisséens avaient donné des ordres

afin que si quelqu’un savait où il était – il le dénonce ––– en sorte qu’on se saisisse de lui

 

Ch. 12

Alors Jessous – six jours avant la Páskha ––– est allé à Bèthanía

où était Lázaros ––– celui – qu’il a éveillé d’entre les morts

Alors – on lui a préparé là – un dîner – et Mártha servait

Lázaros – était installé à table avec lui

Alors Mariam a pris – une livre de parfum de grand prix

du nard véritable

Elle en a enduit les pieds de Jessous ––– et elle lui a essuyé les pieds – avec ses cheveux

la maison – a été remplie – de l’odeur du parfum

Joúdas l’Iscariôtès dit ––– un de ses disciples – celui qui devait le livrer

Pourquoi – ce parfum n’a-t-il pas été vendu – pour trois cents dinars – donnés aux pauvres ?

Il a dit cela – non parce qu’il se souciait des pauvres – mais parce qu’il était voleur

et comme il avait la bourse – il prélevait ce qu’on y mettait

Alors Jessous a dit ––– Laisse-la

       c’est en vue – du jour de mon ensevelissement – qu’elle a observé cet usage

Car les pauvres ––– vous les avez pour toujours avec vous

       moi – vous ne m’avez pas pour toujours

 

Alors la foule nombreuse des Joudéens a su qu’il était là

et ils sont venus

Pas seulement à cause de Jessous – mais aussi afin de voir Lázaros

celui qu’il a éveillé d’entre les morts

Les grands-prêtres ont décidé – qu’ils tueraient aussi Lázaros

parce que beaucoup – à cause de lui – quittaient les Joudéens – et avaient foi en Jessous

 

Le lendemain – la foule nombreuse – qui venait pour la fête

a appris que Jessous – est venu à la Sainte-Salem

Ils ont pris des branches de palmier – et ils sont sortis à sa rencontre

et ils ont crié ––– Hossanna ––– béni est celui – qui vient au nom de Seigneur – le roi d’Israël

Jessous a trouvé un ânon – il s’est assis sur lui – ainsi qu’il est écrit

« N’aie pas peur fille de Siôn – voici ton roi vient – assis sur l’ânon d’une ânesse »

Ses disciples – n’ont pas pensé à cela tout de suite – mais quand Jessous a été glorifié

alors ils se sont souvenu de cela – qui était écrit à son sujet – et qu’on avait accompli avec lui

Alors la foule témoignait ––– celle qui était avec lui – quand il avait appelé Lázaros – hors du tombeau

et l’avait éveillé d’entre les morts 

C’est pour cela – que la foule est venue à sa rencontre ––– parce qu’ils ont entendu ceci

       qu’il avait accompli ce signe

Alors les farisséens se sont dit les uns aux autres ––– Vous le voyez – vous n’arrivez à rien

voici – le monde marche derrière lui

 

Et il y avait des Grecs – quelques-uns

parmi ceux – qui montaient se prosterner – lors de la fête

Alors ceux-là ont approché Filíppos – celui de Bethsaïda de la Galiléenne ––– et ils lui demandaient ceci

Seigneur – nous voulons voir Jessous

Filíppos vient – et il le dit à Andréas 

Andréas vient avec Filíppos – et ils le disent à Jessous

Et Jessous leur répond ceci ––– L’heure est venue

afin que soit glorifié – le fils de l’humain

Amèn ––– je vous dis amèn ––– si le grain – du blé qui tombe en terre – ne meurt pas ––– il reste seul

et s’il meurt – il porte beaucoup de fruit

Celui qui aime son être – il le perd ––– et celui – qui n’aime pas son être – dans ce monde-ci

c’est en une vie – pour l’étendue des temps – qu’il le gardera

Si quelqu’un me sert – qu’il me suive ––– et là où moi je suis – là aussi sera mon serviteur

si quelqu’un me sert – le Père l’honorera

Maintenant – mon être a été troublé – et que vais-je dire ? ––– Père – sauve-moi de cette heure ?

mais c’est à cause d’elle – que je suis venu ––– pour cette heure-là

Père – glorifie ton nom

alors une voix est venue du ciel ––– Et je l’ai glorifié – et je le glorifierai encore

Alors la foule qui se tenait là – et qui avait entendu – disait que c’était le tonnerre

d’autres disaient ––– Un ange – lui a parlé

Jessous a répondu et il a dit ––– Ce n’est pas à cause de moi – qu’il y a eu cette voix

mais – à cause de vous

Maintenant ––– c’est le jugement de ce monde-ci

maintenant – le prince de ce monde-ci – va être jeté dehors

Et moi – lorsque je serai élevé hors de la terre

tous ––– je les attirerai à moi

Et il disait cela – pour faire comprendre de quelle mort

il fallait qu’il meure

Alors la foule lui a répondu ––– Nous avons appris de la loi

que le messie demeure pour l’étendue des temps

Et comment dis-tu – toi ––– que le fils de l’humain – doit être élevé

qui est-il – le fils de l’humain ?

Alors Jesssous leur a dit ––– Pour un peu de temps encore – la lumière est parmi vous 

       marchez – tant que vous avez la lumière ––– afin que les ténèbres ne vous arrêtent

Et celui – qui marche dans les ténèbres – ne sait pas où il va

tant que vous avez la lumière ––– ayez foi en la lumière – afin de devenir – fils de lumière

 

Jessous a parlé ainsi et il s’est éloigné d’eux – il s’est caché

       il avait fait – devant eux - tant de signes ––– et ils n’avaient pas foi en lui

Afin que la parole d’Essáïas – le prophète – soit accomplie ––– celle-ci qu’il a dite

Seigneur – « qui a cru – ce que nous avons émis ––– et le bras de Seigneur – à qui a-t-il été révélé ? »

C’est pourquoi ils ne pouvaient pas avoir foi ––– parce qu’Essáïas – dit encore

       « Il a aveuglé leurs yeux – et il a endurci leur cœur

Afin qu’ils ne voient pas des yeux – et ne comprennent pas du cœur

et ne changent pas de sens – et que je ne les guérisse pas »

Essáïas a dit cela – parce qu’il a vu sa gloire

et qu’il a parlé à son sujet

Pourtant – même parmi les chefs ––– beaucoup – toutefois – ont eu foi en lui

mais à cause des farisséens – ils ne le reconnaissaient pas – afin de ne pas être exclus – des maisons communes

Car ils ont aimé la gloire des humains

bien plus – que la gloire de Dieu

 

Jessous a élevé la voix et il a dit ––– Celui qui a foi en moi

il n’a pas foi en moi – mais en celui qui m’a envoyé

Et celui qui me voit

il voit – celui qui m’a envoyé

Moi – lumière ––– je suis venu dans le monde – afin que celui – qui a foi en moi

il ne demeure pas dans les ténèbres

Et si quelqu’un – entend mes paroles – et ne les garde pas ––– je ne le juge pas

       car je ne suis pas venu – afin de juger le monde ––– mais afin de sauver le monde

Celui qui me rejette – et ne reçois pas mes paroles ––– il a son juge

       la parole que j’ai dite – le jugera au dernier jour

Parce que – par moi-même – je n’ai pas parlé ––– mais c’est le Père qui m’a envoyé

lui – m’a donné un commandement ––– ce que je dirai – et ce dont je parlerai

Mais je sais – que son commandement ––– est vie – pour l’étendue des temps

       alors ce que je dis ––– c’est comme me l’a dit le Père – que je le dis

 

Ch. 13

Avant la fête de la PáskhaJessous savait – que l’heure était venue pour lui – de passer de ce monde au Père

comme il avait aimé les siens – qui sont dans le monde – il les a aimés jusqu’à la fin

Et au cours du repas du soir

alors que le diable – a déjà mis au cœur de Joúdas – fils de Símôn Iscariôtès – le projet de le livrer  

Comme il sait que le Père – a remis toute chose dans ses mains

et qu’il est issu de Dieu – et va vers Dieu  

Il se lève – sort de table et dépose son vêtement – et il prend un linge et le met à sa taille

ensuite – il verse de l’eau dans le bassin

Et il s’est mis à laver les pieds des disciples

et à les essuyer avec le linge qu’il a mis à sa taille

Alors il en vient à Símôn Roc

il lui dit Seigneur ––– toi – tu me laves les pieds ?

Jessous a répondu et lui a dit ––– Ce que je fais – tu ne le sais pas maintenant

tu comprendras plus tard

Roc lui dit – Non ––– que jamais tu ne me laves les pieds – pour l’étendue des temps

       Jessous lui a répondu – Si je ne te lave pas ––– tu n’as pas ta part avec moi

Símôn Roc lui dit ––– Seigneur – pas mes pieds seulement

mais aussi – les mains et la tête

Jessous lui dit – Celui qui s’est baigné – n’a pas besoin d’être lavé – sauf les pieds

mais il est pur tout entier ––– et vous êtes purs – mais pas tous

Car il savait qui allait le livrer

       C’est pourquoi il a dit ceci ––– Vous n’êtes pas tous purs

Alors après leur avoir lavé les pieds – il a pris ses vêtements – et il s’est mis de nouveau à table

       il leur a dit ––– Comprenez-vous – ce que je vous ai fait ?

Vous – vous m’appelez ––– le Maître – et le Seigneur

et vous dites bien – car je le suis 

Alors si je vous ai lavé les pieds – moi le Seigneur et le Maître

       vous aussi – vous devez vous laver les pieds – les uns aux autres

Car c’est un exemple – que je vous ai donné

       afin que – comme je vous ai fait ––– vous aussi vous fassiez

Amèn – je vous dis amèn ––– l’esclave – n’est pas plus grand que son maître 

ni l’envoyé – plus grand que celui qui l’a envoyé

Si vous savez cela

heureux êtes-vous si vous le faites

 

Ce n’est pas de vous tous que je parle ––– je connais ceux que j’ai choisis

mais que soit accomplie cette écriture ––– « Celui qui mâche mon pain – a levé contre moi son talon »

Dès maintenant je vous le dis ––– avant que cela n’arrive

       afin que – quand cela arrivera – vous ayez foi en ceci ––– que je suis qui je suis

Amèn – je vous dis amèn ––– qui accueille celui que j’envoie – il m’accueille

       qui m’accueille – accueille celui qui m’a envoyé

 

Jessous a dit cela – il a été bouleversé en son souffle – et il l’a certifié il a dit

Amènamèn je vous dis ceci ––– l’un de vous va me livrer

Les disciples se regardaient les uns les autres

chacun se demandait de qui il parlait

L’un de ses disciples était à table – installé tout contre la poitrine de Jessous ––– celui que Jessous aimait

alors Símôn Roc lui fait signe – de chercher à savoir au sujet de qui – il se pourrait qu’il parle 

Alors il s’est renversé sur la poitrine de Jessous ––– il lui dit Seigneur – qui est-ce ?

Jessous répond ––– C’est celui – à qui je vais donner – la bouchée que je vais tremper

Il trempe la bouchée – et la donne à Joúdas – de Símôn Iscariôtès

et c’est après cette bouchée – que le Satanas est entré en lui

Alors Jessous lui dit ––– Ce que tu fais – fais-le vite

personne – de ceux qui étaient installés à table – n’a compris pourquoi il le lui a dit

Car certains pensaient que – puisque Joúdas tenait la bourse – Jessous lui a dit 

Achète ce dont nous avons besoin pour la fête ––– ou qu’il donne quelque chose aux pauvres 

Alors il a pris la bouchée – et aussitôt il est sorti 

       il faisait nuit

 

Alors quand il est sorti – Jessous dit 

Maintenant – est glorifié le fils de l’humain ––– et Dieu est glorifié en lui

Si Dieu – est glorifié en lui ––– Dieu – aussi – en lui-même – va le glorifier

et c’est tout de suite – qu’il va le glorifier   

Petits enfants ––– je suis avec vous encore un peu ––– vous me chercherez

et – comme j’ai dit aux Joudéens ceci

Là où moi je vais – vous ne pouvez venir

à vous aussi – je le dis maintenant

Je vous donne – un nouveau commandement ––– que vous vous aimiez les uns les autres

comme je vous ai aimés – que vous aussi – vous vous aimiez les uns les autres

En cela – tous sauront – que de moi vous êtes disciples

si vous avez de l’amour – les uns pour les autres

 

Símôn Roc lui dit ––– Seigneur – où vas-tu ?

       Jessous a répondu – Là où je vais – tu ne peux pas me suivre ––– tu suivras plus tard

Roc lui dit – Seigneur – pourquoi ne puis-je pas – te suivre maintenant ?

       ma vie – je la donnerai pour toi

Jessous répond ––– Ta vie – pour moi – tu la donneras ?

Amèn – je te dis amèn ––– non – un coq – ne chantera pas – avant que tu ne m’aies renié – trois fois

 

Ch. 14

Que ne soit pas troublé – chez vous – le cœur

ayez foi en Dieu ––– ayez foi aussi en moi 

Dans la maison de mon Père – sont de nombreuses demeures

et sinon ––– vous aurais-je dit que je pars – vous préparer un lieu ?

Et lorsque je serai parti – et vous aurai préparé – un lieu

je viens à nouveau et – je vous prendrai auprès de moi

Afin que là où moi – je suis

vous aussi – vous soyez

Et là où je m’en vais – vous en connaissez la route

Thômas lui dit – Seigneur ––– nous ne connaissons pas où tu t’en vas ––– comment – pouvons-nous en connaître la route ?

Jessous lui dit – Moi je suis la route ––– et la vérité – et la vie

personne – ne vient jusqu’au Père ––– sinon par moi

Si vous m’aviez connu ––– mon Père aussi – vous le connaîtriez

et dès maintenant vous le connaissez – et vous l’avez vu

Filíppos – lui dit Seigneur – montre-nous le Père

et cela suffit – pour nous

Jessous lui dit ––– Il y a si longtemps que je suis avec vous – et tu ne m’as pas connu – Filíppos

celui qui m’a vu – a vu le Père ––– comment toi dis-tu – Montre-nous le Père ?

Ne me crois-tu pas – moi dans le Père ––– et que le Père – en moi ––– est

les paroles – que moi je vous dis – je ne les parle pas de moi-même

Et c’est le Père – demeurant en moi

qui accomplit ses œuvres

De moi croyez cela ––– moi dans le Père et le Père en moi

sinon – croyez à cause des œuvres elles-mêmes

Amèn – je vous dis amèn ––– celui qui croit en moi – les œuvres que j’accomplis – il les accomplira aussi

et de plus grandes qu’elles – il accomplira ––– parce que moi – je pars vers le Père

Et ce que vous demanderiez – en mon nom ––– cela – je le ferai

afin que le Père ––– paraisse en gloire dans le fils

Si – vous me le demandez en mon nom ––– moi – je le ferai

si vous m’aimez ––– mes commandements – vous les garderez

 

Et moi je demanderai au Père ––– et il vous donnera – un autre allié

afin qu’il soit avec vous – pour l’étendue des temps  

Le souffle de vérité ––– celui que le monde – ne peut recevoir ––– parce qu’il ne le voit pas – et ne le connaît pas

vous – vous le connaissez ––– parce qu’auprès de vous il demeure ––– et qu’il est en vous

Je ne vous laisserai pas – orphelins

je viens vers vous

Encore un petit peu – et le monde ne me voit plus

vous – vous me voyez ––– parce que moi – je vis – vous aussi vous vivrez

En ce jour-là – vous connaîtrez – vous – ceci

moi en mon Père – et vous en moi – et moi en vous

Celui qui a mes commandements – et qui les garde ––– c’est celui-là qui m’aime

et – celui qui m’aime sera aimé par mon Père ––– et moi – je l’aimerai ––– et je me manifesterai à lui – moi-même

 

Joúdas ––– non pas l’Iscariôtès ––– lui dit

Seigneur – comment se fait-il – que tu doives te manifester à nous ––– et non au monde

Jessous a répondu et lui a dit ––– Si quelqu’un m’aime – il gardera ma parole – et mon Père l’aimera

et nous viendrons vers lui – et nous ferons notre demeure chez lui

Celui qui ne m’aime pas – il ne garde pas ma parole

et la parole que vous entendez – n’est pas mienne – mais celle du Père qui m’a envoyé

Je vous ai dit cela – alors que je demeure parmi vous

le défenseur ––– le souffle saint – que le Père enverra en mon nom

C’est lui – qui vous enseignera tout

et qui vous rappellera – tout ce que je vous ai dit

La paix – je vous laisse ––– ma paix je vous donne ––– non pas comme le monde la donne

que votre cœur ne soit troublé ––– ni apeuré

Vous avez entendu – que je vous ai dit

Je m’en vais ––– et je viens vers vous

Si vous m’aimiez – vous seriez heureux – que j’aille vers le Père

parce que le Père – est plus grand que moi

Et maintenant ––– je vous ai parlé avant que cela n’arrive

afin que – quand cela arrivera ––– vous ayez foi

Je ne vais plus beaucoup parler – avec vous

car il vient – le prince du monde

Mais en moi – rien n’est à lui

mais c’est afin que le monde – sache que j’aime le Père

Et que – ce que je fais – c’est ce que le Père m’a ordonné  

levez-vous – partons d’ici

 

Ch. 15

Je suis la vigne ––– la véritable

et mon père – est le paysan

Tout sarment – en moi – qui ne porte pas de fruit ––– il l’enlève

et tout sarment qui porte du fruit – il le purifie ––– afin qu’il porte plus de fruit

Déjà – vous êtes purs – grâce à la parole – que je vous ai dite

demeurez en moi ––– et moi en vous

De même – que le sarment ne peut pas – porter du fruit de lui-même – s’il ne demeure pas sur la vigne

de même – vous non plus – si vous ne demeurez pas en moi

Moi je suis la vigne – vous les sarments

celui qui demeure en moi – et moi en lui – celui-là porte beaucoup de fruit ––– car sans moi – vous ne pouvez rien faire

S’il en est un qui ne demeure pas en moi ––– il est jeté dehors – comme le sarment – et il sèche

et on les rassemble – et au feu on les jette ––– et ils brûlent

Si vous demeurez en moi – et si mes paroles demeurent en vous

ce que vous voulez – demandez-le ––– et cela vous arrivera

En ceci mon père est glorifié

que vous portiez beaucoup de fruit ––– et deveniez pour moi – des disciples

Comme le père m’a aimé ––– moi aussi – je vous ai aimés

demeurez dans mon amour

Si vous gardez mes commandements – vous demeurerez dans mon amour

comme moi j’ai gardé – les commandements de mon père – et demeure dans son amour

Je vous ai dit cela ––– afin que la joie – la mienne – soit en vous

et que votre joie soit complète

 

Ceci – est mon commandement

que vous vous aimiez les uns les autres – comme je vous ai aimés

Nul n’a d’amour plus grand – que ceci

que l’on se démette de sa vie – pour ses amis

C’est vous – qui êtes mes amis

si vous faites – ce que je vous commande

Je ne vous appelle plus esclaves ––– parce que – l’esclave ne sait pas – ce que fait son maître

vous – je vous ai appelés amis

Parce que – tout ce que j’ai entendu – auprès de mon père

je vous l’ai fait connaître 

Ce n’est pas vous – qui m’avez choisi – mais c’est moi qui vous ai choisis

et j’ai établi pour vous – que vous alliez et portiez du fruit

Et que votre fruit demeure

afin – que ce que vous demanderiez – au père – en mon nom ––– il vous le donne

Je vous commande ceci

que vous vous aimiez – les uns les autres

 

Si le monde vous hait ––– sachez – qu’il m’a haï avant vous

si vous étiez du monde – le monde aimerait ce qui est sien

C’est parce que – vous n’êtes pas du monde

mais moi – je vous ai choisis ––– pris hors du monde ––– c’est pourquoi le monde – vous hait

Rappelez-vous – la parole que je vous ai dite

l’esclave – n’est pas plus grand – que son seigneur

S’ils m’ont persécuté ––– vous aussi – ils vous persécuteront

       s’ils ont gardé ma parole – ils garderont aussi la vôtre

Mais ils vous feront tout cela – à cause de moi

       parce qu’ils ne connaissent pas – celui qui m’a envoyé

Si je n’étais pas venu – et ne leur avais pas parlé – ils ne seraient pas fautifs

       maintenant – pour leur faute – ils n’ont pas d’excuse 

Celui qui me hait

il hait le Père aussi

Si je n’avais pas fait – les œuvres – au milieu d’eux – que personne n’a faites

       ils ne seraient pas fautifs

Maintenant – ils les ont vues aussi

et ils ont haï ––– et moi ––– et mon Père

Mais c’est afin – que soit accomplie – la parole – qui est écrite dans leur loi

« Ils m’ont haï sans raison »

 

Quand viendra le défenseur

que je vous enverrai de chez le Père

Le souffle de la vérité ––– qui vient de chez le Père

lui – il témoignera de moi

Et vous – vous êtes témoins

parce que depuis le commencement – vous êtes avec moi

 

Ch. 16

Je vous ai dit cela ––– afin que vous ne risquiez pas de tomber

on va vous exclure de la maison commune

Mais l’heure vient – où celui qui vous tue – pense offrir un culte à Dieu

et ils vous le feront ––– parce qu’ils n’ont connu – ni le Père – ni moi

Mais je vous ai dit cela – afin que – lorsque viendra leur temps

vous vous rappeliez – ce que je vous ai dit 

Je ne vous l’ai pas dit – depuis le commencement ––– parce que j’étais avec vous

maintenant – je vais vers celui qui m’a envoyé

Et aucun d’entre vous ne me demande – Où vas-tu ?

mais parce que je vous l’ai dit – la tristesse a rempli votre cœur

Mais je vous dis la vérité ––– il vaut mieux pour vous que je parte

car si je ne pars pas – le défenseur ne viendra pas à vous

Si je pars – je vous l’enverrai ––– et quand il viendra – il convaincra le monde

au sujet de l’erreur – et au sujet de la justesse – et au sujet du jugement

Au sujet de l’erreur

parce qu’ils ne croient pas en moi

Au sujet de la justesse

parce que je m’en vais vers le Père – et que vous ne me voyez plus

Au sujet du jugement

parce que le prince de ce monde ––– a été jugé

 

J’ai encore – beaucoup à vous dire

mais – vous ne pouvez pas le supporter maintenant

Et quand viendra celui-là ––– le souffle de la vérité

il vous guidera vers toute la vérité

Car il ne parlera pas de lui-même

mais c’est – de tout ce qu’il aura entendu – qu’il parlera

Et ce qui vient

il vous l’annoncera

C’est lui – qui me glorifiera

parce qu’il prendra de ce qui est mien – et vous l’annoncera

Tout ce qu’a mon Père – est mien

c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend – de ce qui est mien – et vous l’annoncera

Encore un peu – et vous ne me voyez plus

et puis encore un peu – et vous me verrez

 

Alors chez les disciples – on s’est dit les uns aux autres

Qu’est-ce qu’il nous dit ?

Encore un peu – et vous ne me voyez pas ––– et puis encore un peu – et vous me verrez

et ––– Parce que je m’en vais vers le Père ?

Alors ils disaient ––– Que veut dire ce ––– un peu ?

       nous ne savons pas de quoi il parle

Jessous – a su qu’ils voulaient l’interroger – et il leur a dit

Vous cherchez entre vous – ce que veut dire ce que j’ai dit

À propos de ceci ––– Encore un peu – et vous ne me voyez pas

et puis encore un peu – et vous me verrez ?

Amènamèn je vous dis ceci ––– Vous pleurerez et vous vous lamenterez

le monde se réjouira 

Vous serez jetés dans la tristesse

       mais votre tristesse deviendra joie

La femme – quand elle accouche – a de la tristesse

parce que son heure vient

Quand elle a donné naissance à l’enfant – elle ne se souvient plus de la détresse

à cause de sa joie – parce qu’un humain – est né dans le monde

Alors vous aussi – maintenant – vous avez de la tristesse

je vous verrai de nouveau ––– et votre cœur se réjouira

Et votre joie – personne ne vous l’enlève

et en ce jour-là – vous ne m’interrogerez sur rien

Amèn – je vous dis amèn ––– ce que vous demanderez au Père en mon nom

il vous le donnera

Jusqu’à maintenant – vous n’avez rien demandé en mon nom

demandez ––– et vous recevrez – afin que votre joie soit complète

 

De tout cela – je vous ai parlé par comparaisons ––– l’heure vient – où je ne vous parlerai plus par comparaisons

mais je vous annoncerai ouvertement – ce qu’il en est du Père

Ce jour-là – vous demanderez en mon nom

       je ne vous dis pas – que je prierai le Père pour vous

Car lui-même – le Père – vous aime – parce que vous m’avez aimé

       et que vous avez eu foi – en ce que je suis issu de Dieu

Je suis issu du Père – et je suis venu dans le monde

       à l’inverse – je laisse le monde ––– et je vais au Père

Ses disciples disent ––– Voici – maintenant – tu parles ouvertement

       et tu ne dis pas de comparaisons

Maintenant – nous savons – que tu sais tout ––– et que tu n’as pas besoin – que l’on t’interroge

       c’est pourquoi nous avons foi – en ce que tu es issu de Dieu

Jessous leur a répondu ––– Avez-vous foi – maintenant ?

Voici l’heure vient ––– et elle est venue ––– où vous allez être dispersés – chacun pour soi

Et vous allez me laisser seul

       et je ne suis pas seul – parce que le Père est avec moi

Je vous ai dit cela – afin qu’en moi – vous ayez la paix

dans le monde – vous avez la détresse – mais n’ayez pas peur ––– j’ai vaincu le monde 

 

Ch. 17

Jessous a dit cela – et il a levé les yeux vers le ciel ––– il a dit

Père – l’heure est venue ––– glorifie ton fils – afin que le fils te glorifie

Puisque tu as fait de lui – l’autorité de toute chair

afin que tout ce que tu lui as donné – il le leur donne ––– une vie pour l’étendue des temps

Ceci – est pour l’étendue des temps – la vie ––– qu’ils te connaissent – toi – le seul Dieu véritable

et celui que tu as envoyé ––– Jessous – messie

Je t’ai glorifié sur la terre

j’ai mené à son terme – l’œuvre que tu m’avais donnée à faire

Et maintenant glorifie-moi – toi – Père – auprès de toi

de la gloire que j’avais – avant que le monde existe – auprès de toi

J’ai rendu ton nom manifeste – pour les humains que tu m’as donnés – tirés du monde

       ils étaient à toi – et à moi tu les as donnés – et ils ont gardé ta parole

Maintenant – ils ont compris – que tout ce que tu m’as donné – vient de toi

       parce que les paroles que tu m’a données – je les leur ai données

Et ils les ont accueillies – et ils ont compris que vraiment – je suis issu de toi

et ils ont eu foi – en ce que tu m’as envoyé

Je prie pour eux ––– je ne prie pas pour le monde – mais pour ceux que tu m’as donnés

parce qu’ils sont à toi

Et tout ce qui est mien est tien

       et j’ai été glorifié en eux

 

Et je ne suis plus dans le monde ––– et ceux-ci – sont dans le monde

et moi – je viens vers toi

Père saint ––– garde-les en ton nom ––– que tu m’as donné

afin qu’ils soient un – comme nous

Quand j’étais avec eux – c’est moi qui les gardais – en ton nom que tu m’as donné

et j’ai veillé – et aucun d’eux n’a été perdu

Sinon – le fils de la perdition

afin que l’écriture soit accomplie

Maintenant je vais vers toi

et je dis cela dans le monde – afin qu’ils aient en eux ma joie – accomplie 

C’est moi qui leur ai donné ta parole ––– et le monde les a haïs

parce qu’ils ne sont pas du monde ––– comme moi – je ne suis pas du monde

Je ne te demande pas – de les retirer du monde

mais que tu les gardes du mauvais

Du monde – ils ne sont pas

comme moi – je ne suis pas du monde

Rends-les – saints dans la vérité

ta parole – est vérité 

Comme tu m’as envoyé dans le monde

moi aussi je les envoie dans le monde

Et c’est pour eux – que je me rends saint

afin qu’ils soient – eux aussi – rendus saints par la vérité

 

Je ne prie pas seulement pour ceux-ci

mais aussi pour ceux – qui grâce à leur parole – ont foi en moi 

Afin que tous soient un

comme toi – Père – tu es en moi – et moi en toi

Afin qu’eux aussi – soient en nous

afin que le monde croie – que c’est toi qui m’as envoyé

Et moi – la gloire que tu m’as donnée – je la leur ai donnée

afin qu’il soient un – comme nous sommes un

Moi en eux – et toi en moi

afin qu’en un – ils soient rendus parfaits  

Afin que le monde sache – que c’est toi – qui m’as envoyé

       et que tu les as aimés – comme tu m’as aimé

Père ––– ce que tu m’as donné – je veux – que là où moi je suis

eux aussi soient avec moi

Afin qu’ils contemplent – la gloire qui est la mienne

celle que tu m’as donnée – parce que tu m’as aimé – dès avant la fondation du monde

Père juste – toi aussi – le monde ne t’a pas connu ––– moi je t’ai connu

       et eux – ils ont connu que tu m’as envoyé

Et je leur ai fait connaître ton nom – et je le ferai connaître

       afin que l’amour – dont tu m’as aimé – soit en eux ––– et moi en eux

 

Ch. 18

Jessous a dit cela il est sorti – avec ses disciples – de l’autre côté du Kédrôn

il y avait là un jardin – dans lequel il est entré – lui et ses disciples

Joúdas aussi – qui le livrait – connaissait le lieu

 parce que souvent – Jessous et ses disciples se réunissaient là

Alors Joúdas prend la garde – et des sbires fournis par les grands-prêtres et les farisséens 

       il vient là – avec des torches et des flambeaux – et des armes

Alors Jessous – qui savait tout ce qui lui arrivait – s’est avancé et leur a dit

Qui cherchez-vous ?

Ils lui ont répondu – Jessous – le Nazôréen ––– il leur dit Je le suis

       Joúdas aussi – qui le livrait – se tenait avec eux

Alors comme il leur a dit Je le suis – ils sont partis en arrière

et ils sont tombés à terre

Alors il les a interrogés de nouveau Qui cherchez-vous ?

ils ont dit – Jessous le Nazôréen

Jessous a répondu  ––– Je vous ai dit que je le suis

alors si c’est moi que vous cherchez – laissez ceux-là s’en aller

Afin que s’accomplisse – cette parole qu’il avait dite 

       Ceux que tu m’as donnés – je n’en ai perdu aucun 

Alors Símôn Roc – qui avait un coutelas – l’a tiré – et il a frappé le serviteur du grand-prêtre       et il lui a tranché – le lobe de l’oreille droite ––– le nom du serviteur était Málkhos

Alors Jessous a dit à Roc ––– Mets ce coutelas dans le fourreau

       la coupe que le Père m’a donnée ––– est-ce que je ne vais pas la boire ?

 

Alors la garde et le commandant – et les sbires des Joudéens – ont saisi Jessous

et ils l’ont ligoté

Et ils l’ont emmené d’abord chez Hanna

car il était le beau-père de Caïáfa – qui était grand-prêtre cette année-là

C’était Caïáfa – qui avait donné ce conseil aux Joudéens

       Il est préférable – qu’un seul humain – meure pour le peuple

 

Símôn Roc suivait Jessous ––– un autre disciple aussi

ce disciple – était connu du grand-prêtre – et il est entré avec Jessous – dans le palais du grand-prêtre

Roc était resté dehors – près de la porte

alors l’autre disciple – connu du grand-prêtre – est sorti et a parlé à la gardienne – et elle a fait entrer Roc 

Alors cette servante – la gardienne – a dit à Roc ––– N’es-tu pas aussi – des disciples de cet humain ?

       il a dit ––– Je n’en suis pas

Les serviteurs et les sbires se tenaient là ––– ils ont fait un feu de braises – parce qu’il faisait froid – et ils se chauffaient

       Roc aussi se tenait avec eux – et se chauffait

 

Alors le grand-prêtre a interrogé Jessous – sur ses disciples et sur son enseignement

Jessous lui a répondu ––– J’ai parlé ouvertement au monde

J’ai toujours enseigné dans la maison commune – et dans le lieu saint

où tous les Joudéens se rassemblent ––– et je n’ai parlé de rien en secret

Pourquoi m’interroges-tu ? ––– interroge ceux qui m’ont écouté – sur ce que je leur ai dit

       voici – ils savent ce que j’ai dit

Il a dit cela – un des sbires – a donné une gifle à Jessous

il a dit ––– C’est ainsi – que tu réponds au grand-prêtre ?

Jessous lui a répondu ––– Si j’ai parlé mal – fais savoir en quoi c’est mal

       si c’est bien – pourquoi me frappes-tu ?

 

Alors Hanna l’a envoyé – ligoté – à Caïáfa

le grand-prêtre

Símôn Roc – se tenait là et se chauffait ––– on lui a dit alors – N’es-tu pas aussi de ses disciples ?

       il a nié et il a dit ––– Je n’en suis pas

Un des serviteurs du grand-prêtre lui dit

c’était un parent de celui – à qui Roc – avait tranché le lobe de l’oreille

Ne t’ai-je pas vu dans le jardin – avec lui ?

alors de nouveau – Roc a nié ––– et aussitôt – un coq a chanté

 

Alors ils ont emmené Jessous

de chez Caïáfa – jusqu’à la résidence

C’était le matin – et ils ne sont pas entré dans la résidence

afin de ne pas se souiller – avant de manger la Páskha

Alors Pilátos est sorti jusqu’à eux au-dehors

et il déclare ––– Quelle accusation – portez-vous contre cet humain ?

Ils ont répondu et ils lui ont dit

S’il n’avait pas fait de mal – nous ne te l’aurions pas livré

Alors Pilátos leur a dit ––– Prenez-le vous-mêmes et jugez-le selon votre loi

       les Joudéens lui ont dit – Il ne nous est pas permis – de faire mourir quelqu’un

Afin que la parole de Jessous – soit accomplie

celle qu’il a dite – pour signifier de quelle mort – il devait mourir

 

Alors – Pilátos est entré à nouveau dans le palais – et il a appelé Jessous

et il lui a dit ––– Est-ce toi – le roi des Joudéens ?

Jessous a répondu ––– Dis-tu cela de toi-même

ou d’autres – te l’ont-ils dit de moi ?

Pilátos a répondu ––– Est-ce que moi – je suis un Joudéen ?

c’est ta nation à toi – avec les grands prêtres – qui t’ont livré à moi

Qu’as-tu fait ?

Jessous a répondu ––– Mon règne – n’est pas issu de ce monde

Si de ce monde – était issu mon règne

mes sujets combattraient – afin que je ne sois pas livré aux Joudéens

Or mon règne n’est pas d’ici  

alors Pilátos lui a dit ––– Tu es donc roi ?

Jessous a répondu ––– Toi – tu dis que je suis roi

moi – si j’ai été engendré – et si je suis venu dans le monde

C’est afin – que je témoigne de la vérité 

celui qui est de la vérité – il écoute ma voix

Pilátos lui dit

Qu’est-ce – la vérité ?

Et il a dit cela – de nouveau il est sorti vers les Joudéens

et il leur dit ––– Moi – je ne trouve en lui – aucun motif

Il existe pour vous – un usage – permettant – que je vous relâche quelqu’un – lors de la Páskha

       alors voulez-vous – que je vous relâche – le roi des Joudéens ?

Alors à nouveau ils ont hurlé ––– ils ont dit Pas celui-ci ––– mais Barabbas

       Barabbas était un brigand

 

Ch. 19

Alors Pilátos a pris Jessous – et il l’a fait fouetter

et les soldats – ont tressé une couronne – avec des épines ––– ils la lui ont mise sur la tête

Et ils l’ont revêtu d’un manteau de pourpre

et ils venaient à lui et disaient ––– Salut – roi des Joudéens ––– et ils lui donnaient des gifles

Et Pilátos est sorti à nouveau – et dehors il leur a dit

Voici – je vous l’amène au-dehors – afin que vous sachiez – que je ne trouve en lui aucun motif 

Alors Jessous est sorti au-dehors ––– il portait la couronne d’épines – et le manteau de pourpre

       et il leur a dit ––– Voici l’humain

Alors quand ils l’ont vu – les grands-prêtres et les sbires ont crié

ils ont dit ––– Crucifie – crucifie

Pilátos leur dit ––– Prenez-le vous-mêmes – et crucifiez-le

car moi – je ne trouve pas en lui de motif

Les Joudéens lui ont répondu ––– Nous avons une loi – et selon la loi il doit mourir 

parce qu’il s’est fait Fils de Dieu

Alors quand Pilátos a entendu cette parole – il a eu encore plus peur

et il est entré à nouveau dans la résidence

Et il dit à Jessous ––– D’où es-tu ?

Jessous ne lui a pas donné de réponse

Alors Pilátos lui dit ––– Tu ne me parles pas ?

ne sais-tu pas – que j’ai autorité pour te relâcher – et que j’ai autorité pour te crucifier ?

Jessous a répondu ––– Tu n’aurais aucune autorité sur moi – si cela ne t’était pas donné d’en-haut

c’est pourquoi – celui qui m’a livré à toi – porte une plus grande faute

À partir de là – Pilátos cherchait à le relâcher

les Joudéens ont crié – ils ont dit

Si tu le relâches – tu n’es pas un ami de Caïssar

celui qui se fait roi – il s’oppose à Caïssar

Alors Pilátos a écouté ces paroles

il a conduit Jessous au-dehors – et il l’a fait asseoir sur une estrade – au lieu appelé l’Empierré ––– en hébreu Gabbatha

C’était la Préparation de la Páskha ––– c’était la sixième heure environ

et il a dit aux Joudéens ––– Voici votre roi

Alors ils ont crié ––– À mort – à mort ––– crucifie-le

       Pilátos leur dit ––– Vais-je crucifier votre roi ?

Les grands-prêtres ont répondu ––– Nous n’avons pas de roi – si ce n’est Caïssar

il le leur a donc livré – afin qu’il soit crucifié

Alors ils ont emmené Jessous – et il portait sa croix lui-même

il est sorti vers le lieu dit du Crâne ––– qui s’appelle en hébreu Golgotha

Là où ils l’ont crucifié ––– et avec lui deux autres

l’un ici – l’un là – et Jessous au milieu

Pilátos a rédigé aussi un motif – et il l’a placé sur la croix

il y était écrit ––– Jessous le Nazôrène – le roi des Joudéens

Ce motif – alors – beaucoup l’ont lu – parmi les Joudéens

parce que le lieu où Jessous a été crucifié – était proche de la ville

Et il était écrit en hébreu – en latin – en grec

les grands-prêtres des Joudéens – disaient alors à Pilátos

N’écris pas – Le roi des Joudéens – mais ceci ––– Celui-ci – a dit Je suis roi des Joudéens

Pilátos a répondu ––– Ce que j’ai écrit – je l’ai écrit

Alors les soldats – quand ils ont crucifié Jessous – ont pris ses vêtements 

et ils en ont fait quatre parts – une part pour chaque soldat

Et il y avait la tunique 

la tunique était sans couture ––– tissée en un tout depuis le haut

Alors ils se sont dit les uns aux autres – Ne la déchirons pas ––– mais pour elle – tirons au sort à qui elle sera

afin que soit accomplie cette écriture

« Ont été partagés mes vêtements par eux ––– et sur ma tunique – ils ont tiré au sort »

alors les soldats ont fait ainsi

Se tenaient – auprès de la croix de Jessous

sa mère et la sœur de sa mère – María celle de Clôpas – et María la Magdalène 

Alors Jessous voit sa mère – et – qui se tenait auprès – le disciple qu’il aimait

il dit à la mère ––– Femme – voici ton fils

Ensuite – il dit au disciple ––– Voici ta mère

et à partir de cette heure-là – le disciple l’a prise chez lui

Après cela – Jessous a su qu’alors – tout était accompli

afin que soit accomplie l’écriture – il a dit ––– « J’ai soif »

Un vase se trouvait là plein de vinaigre ––– ils ont fixé – une éponge pleine de vinaigre – sur une branche d’hysope

ils l’ont approchée de sa bouche

Après qu’il ait pris le vinaigre – Jessous a dit ––– C’est achevé

et il a incliné la tête – il a rendu le souffle

 

C’était alors la Préparation

les Joudéens ont craint que les corps – ne restent sur la croix – pendant le sabbat

Car ce jour-là était un sabbat important

ils ont demandé à Pilátos – que les jambes soient brisées – et que les corps soient enlevés

Alors les soldats y sont allés – et ils ont brisé les jambes du premier – et de l’autre qui était crucifié avec lui

arrivés à Jessous – comme ils ont vu qu’il était déjà mort – ils ne lui ont pas brisé les jambes

Mais un des soldats – avec sa lance – lui a transpercé le côté

       et aussitôt – il en est sorti du sang et de l’eau

 

Et celui qui a vu – en a témoigné – et son témoignage est véridique

et celui-là – sait qu’il dit vrai – afin que vous croyiez

Car cela est arrivé – afin que cette écriture soit accomplie

« Pas un de ses os – ne sera brisé »

Et une autre écriture dit encore

       « Ils regarderont – à celui qu’ils ont transpercé »

 

Après cela – Jôssef d’Arimathéa a demandé à Pilátos

il était disciple de Jessous – secrètement – par peur des Joudéens

De pouvoir enlever le corps de Jessous ––– et Pilátos l’a permis

       alors il y est allé – et il a enlevé son corps

Nicódèmos – celui qui était allé d’abord à lui de nuit – y est allé aussi

il a apporté – un mélange de myrrhe et d’aloès – d’environ cent livres   

Alors ils ont pris le corps de Jessous – et ils l’ont enserré de bandelettes – avec des aromates

selon l’usage des Joudéens – pour les ensevelissements

Il y avait un jardin – en ce lieu où Jessous avait été crucifié

et dans ce jardin – un tombeau neuf ––– dans lequel personne – n’avait encore été déposé

Alors c’est là ––– à cause de la Préparation des Joudéens ––– parce que le tombeau était proche

qu’ils ont déposé Jessous

 

Ch. 20

Et au jour un des sabbats – María la Magdaléenne vient – tôt le matin – les ténèbres encore présentes – jusqu’au tombeau

et elle voit la pierre ––– enlevée du tombeau

Alors elle court – et elle vient chez Símôn Roc ––– et chez l’autre disciple – celui que Jessous aimait ––– et elle leur dit

Ils ont enlevé le seigneur – hors du tombeau ––– et nous ne savons pas – où ils l’ont mis

Alors Símôn Roc est sorti ––– l’autre disciple aussi

et ils venaient – jusqu’au tombeau

Et ils couraient – les deux ensemble

et l’autre disciple – a couru plus vite que Roc – et il est arrivé le premier jusqu’au tombeau

Et il se penche – il voit posées là ––– les bandelettes

cependant il n’est pas entré

Alors Símôn Roc est arrivé aussi – il le suivait – et il est entré  dans le tombeau

et – il contemple les bandelettes posées là

Et le suaire – qui était sur sa tête

non pas – posé là avec les bandelettes – mais à l’écart – roulé – à un autre endroit

Alors – est donc entré aussi l’autre disciple ––– celui – qui était venu le premier – jusqu’au tombeau

et il a vu ––– et il a cru

Car ils ne comprenaient pas encore – dans l’Écriture – qu’il devait se lever d’entre les morts

alors les disciples sont repartis chez eux

 

María était restée dehors – près du tombeau ––– elle pleurait

       alors qu’elle pleurait – elle s’est penchée vers le tombeau

Et elle voit – deux messagers vêtus de blanc

assis – l’un à la tête –  et l’un aux pieds ––– là où le corps de Jessous – avait été placé

Et ils lui disent ––– Femme – pourquoi pleures-tu ?

       elle leur dit ceci ––– On a enlevé mon seigneur – et je ne sais pas – où on l’a mis

Elle a dit cela et elle s’est retournée ––– et elle voit Jessous debout

et elle ne savait pas – que c’est Jessous

Jessous lui dit – Femme – pourquoi pleures-tu ? – qui cherches-tu ?

elle pense que c’est le jardinier

Elle lui dit – Seigneur ––– si tu l’as enlevé – dis-moi où tu l’as mis

et moi – je l’emporterai

Jessous lui dit ––– Mariam

elle se tourne vers lui – elle lui dit en hébreu – Rabbouni ––– ce qui veut dire Maître

Jessous lui dit – Ne me touche pas ––– car je ne suis pas encore monté vers le Père

       va vers mes frères – et dis-leur

Je monte vers mon Père – et votre Père

et mon Dieu – et votre Dieu

Mariam la Magdaléenne – vient annoncer aux disciples ceci

       J’ai vu le Seigneur ––– et ce qu’il lui a dit

 

Alors le soir de ce jour-là ––– qui était le premier après le sabbat

les portes étaient fermées – là où étaient les disciples ––– par crainte des Joudéens

Jessous est venu

et il s’est tenu au milieu – et il leur a dit ––– Paix – à vous

Et il a dit cela – il leur a montré les mains – et le côté

alors les disciples se sont réjouis – en voyant le Seigneur

Alors il leur a dit à nouveau ––– Paix à vous

tout comme mon Père – m’a envoyé ––– moi aussi je vous envoie

Et il a dit cela – il a soufflé sur eux

et il leur a dit ––– Recevez le souffle saint

Si – pour tel et tel – vous effacez les erreurs passées ––– elles leur sont effacées

si pour tel et tel – vous les retenez ––– elles sont retenues

 

Et Thômas – l’un des Douze – qu’on appelait Jumeau

n’était pas avec eux – quand Jessous est venu

Alors ils lui ont dit – les autres disciples ––– Nous avons vu le Seigneur

et lui leur a dit ––– Si je ne vois – dans ses mains – la marque des clous

Et ne mets mon doigt – dans la marque des clous –––– et ne mets ma main dans son côté

non non ––– je ne croirai pas

Et huit jours après – de nouveau ––– ses disciples étaient à l’intérieur – et Thômas avec eux ––– Jessous est venu

les portes étaient fermées – et il s’est tenu au milieu ––– et il a dit – Paix à vous

Puis – il a dit à Thômas – Avance ton doigt ici – et vois mes mains ––– et avance ta main – et mets-la dans mon côté

et ne reste pas sans croire – mais aie foi

Thômas a répondu et il lui a dit

Mon Seigneur – et ––– Mon Dieu

Jessous lui a dit – Parce que tu m’as vu – tu as eu foi

heureux – ceux qui n’ont pas vu – et qui ont eu foi

 

Or nombreux – alors – sont les autres signes – que Jessous a fait devant ses disciples

et qui ne sont pas – écrits dans ce livre

Et ceux-ci ont été écrits – afin que vous croyiez que Jessous – est – le Messie ––– le Fils de Dieu

et afin – qu’en croyant ––– vous ayez la vie – en son nom

 

Ch. 21

EnsuiteJessous – s’est manifesté à nouveau aux disciples – près de la mer de Tibérias

il s’est manifesté ainsi

Il y avait là ––– Símôn Roc ––– et Thômas – qu’on appelle Jumeau

et Nathanaèl – natif de Cana de la Galiléenne – et ceux de Zébédéos – et deux autres parmi les disciples

Símôn Roc leur dit ––– Je vais pêcher

ils lui disent – Nous aussi ––– nous allons avec toi

Ils sont sortis – et ils sont montés dans le bateau

et cette nuit-là – ils n’ont rien pris

Dès l’aube venue – Jessous s’est tenu sur le rivage

alors que les disciples – ne savaient pas que c’est Jessous 

Jessous leur dit ––– Les enfants – avez-vous quelque chose à manger ? 

ils lui ont répondu Non

Il leur a dit ––– Jetez le filet sur la droite du bateau – et vous trouverez ––– alors ils l’ont jeté

et ils n’avaient plus la force de le tirer – à cause de la masse des poissons

Alors le disciple – celui que Jessous aimait – a dit à Roc

C’est le Seigneur 

Alors quand Símôn Roc – a entendu que c’est le Seigneur

il a serré son vêtement – car il était nu – et il s’est jeté à la mer

Les autres disciples sont venus en barque – car ils n’étaient pas loin de la terre

mais à environ deux cents coudées – ils tiraient le filet des poissons  

Alors quand ils sont arrivés – ils voient disposé là – un feu de braise

avec du petit poisson et du pain

Jessous leur dit ––– Apportez – les petits poissons que vous venez de prendre

alors Símôn Roc est monté à bord

Et il a tiré le filet à terre – plein de grands poissons ––– cent cinquante-trois

et malgré ce nombre – le filet ne s’est pas déchiré

Jessous leur dit – Venez déjeuner

aucun des disciples – n’osait le questionner

Qui es-tu ?

ils savaient que c’est le Seigneur

Jessous vient – et il prend le pain – et il le leur donne

et le petit poisson de même

C’était là – la troisième fois où Jessous – s’est manifesté aux disciples

étant éveillé d’entre les morts

Alors quand ils ont déjeuné – Jessous dit à Símôn Roc

Símôn de Jôánnès ––– as-tu de l’affection pour moi – plus que ceux-ci ?

Il lui dit – Oui Seigneur – tu sais – toi – que je t’aime

il lui dit ––– Fais paître mes agneaux 

À nouveau – il lui dit une deuxième fois

Símôn de Jôánnès – as-tu de l’affection pour moi ?

Il lui dit Oui – Seigneur ––– tu sais – toi – que je t’aime

il lui dit ––– Sois – berger de mes brebis

Il lui dit une troisième fois – Símôn de Jôánnès

m’aimes-tu ?

Roc – a été triste – qu’il lui ait dit une troisième fois

M’aimes-tu ?

Et il lui dit Seigneur ––– toi tu sais tout ––– toi tu sais que je t’aime

il lui dit ––– Fais paître mes brebis

Amèn – je te le dis amèn ––– quand tu étais plus jeune

tu t’habillais toi-même – et tu circulais là où tu voulais

Lorsque tu seras vieux – tu tendras les mains – et un autre t’habillera

et il t’entraînera – là où tu ne veux pas 

Il a dit cela – pour indiquer par quelle mort – il rendrait gloire à Dieu

et après avoir dit cela – il lui dit Suis-moi

 

Roc s’est retourné – et il a regardé celui qui suivait

le disciple que Jessous aimait  

Celui aussi – qui lors du souper – s’est penché sur sa poitrine

et qui a dit Seigneur – qui est celui qui te livre ?

Donc Roc l’a regardé ––– il dit à Jessous

Seigneur ––– et lui ?

Jessous lui dit ––– Si je veux qu’il demeure – jusqu’à ce que je vienne – que t’importe ?

       toi ––– suis-moi

S’est alors répandue – chez les frères – cette parole – que ce disciple ne mourrait pas

Jessous n’a pas dit – qu’il ne mourrait pas ––– mais « Si je veux qu’il demeure – jusqu’à ce que je vienne »

C’est ce disciple – qui témoigne de ces choses – et qui a écrit cela

et nous savons – que véridique est son témoignage  

 

Il y a encore beaucoup de choses – que Jessous a faites

si elles étaient écrites une par une – le monde entier – je pense – ne contiendrait pas – les livres qu’on en écrirait

 

 

 

 

 

 

Sur cette traduction

 

Peut-on s’amuser à traduire un évangile ? Se faire plaisir ? C’est en tout cas ce que j’ai voulu faire, non sans quelque autre idée derrière la tête.

 

Car l’ambition de cette traduction est aussi de créer une langue française de cet évangile. Non le français habituellement présenté comme correct, ou littéraire, ou supposé poétique ; non plus un décalque qui singerait la phrase et le vocabulaire grecs antiques ; mais une langue qui colle au parler spécifique de ce sujet-là, en le faisant exister comme existent aujourd’hui en français des parlers, fort divers, qui se font reconnaître pour être chacun celui d’un milieu, d’une région, d’une profession, voire d’une personne singulière. Le parler d’un sujet.

 

Il s’agissait d’ailleurs de traduire du parler plutôt que de l’écrit. Cela supposait de marquer le rythme plutôt que la ponctuation.  

 

Il s’agissait de plus de traduire en fonction du grec le plus ordinaire, tel que l’évangile le travaille, et non selon une supposée langue grecque du Nouveau Testament. C’est ainsi par exemple que hamartía redevient « erreur », comme dans le Bailly, et non « péché » !

 

On a traduit de même dans le français le plus ordinaire, un français parlé, qui privilégie, simple exemple, le passé composé, qui est le temps par excellence de l’énonciation orale, plutôt que le passé simple. 

 

Ceci dit, concernant la compréhension du vocabulaire grec, les choix liés à ce qui précède représentent à peu près tout ce qui vient de moi. La plupart du temps, j’ai en effet suivi assez fidèlement les savants spécialistes.

 

Pour en revenir au rythme, cette traduction est conçue à la manière du verset hébreu : deux temps, et des suspens plus ou moins longs correspondant aux principales disjonctions que j’ai instaurées dans le grec, d’une façon qu’on pourra évidemment estimer arbitraire mais qui s’inspire d’une longue pratique du dire. Pour souligner le continu du discours, j’ai utilisé ces tirets plus ou moins longs qui remplissent en partie les blancs destinés à marquer les silences.

 

Il ne s’agit pas ici d’un travail que l’on prétendrait achevé, mais du résultat d’un travail d’atelier, toujours à parfaire ou refaire. En cela comme en bien d’autres domaines, il s’inspire des travaux de Henri Meschonnic, sans toutefois s’inscrire dans les objectifs visés par ce maître.

 

Parmi d’autres, l’un des enjeux de cet atelier pourrait être de permettre aux sociétés dont la culture d’origine privilégie l’oralité de disposer d’Écritures bibliques qu’elles puissent habiter selon les ressorts de leur tradition ou de leur coutume propres. Je veux parler des sociétés qui ont été dominées, outre-mer comme au sein des anciennes métropoles. La colonisation des esprits a en effet été mise en œuvre, entre autres, par l’intériorisation d’une Bible gréco-latine qui a toujours eu partie liée avec le dualisme occidental. Forme et fond, corps et âme, matière et esprit…  

    

Mais j’avoue aussi que je me suis pris à ce jeu. Bien loin de m’arroger le rôle de massorète d’évangiles enfin aboutis, j’ai travaillé, plus précisément, dans un esprit ludique et poétique. Il s’agissait de me proposer à moi-même cet atelier, à la fois comme un travail, un plaisir et un combat – en attendant mieux.

 

Jean Alexandre

 

 

 

En pratique

 

Le texte est composé de groupes de mots. En parlant normalement, tout francophone marque de tels groupes par une intensité plus grande sur la dernière syllabe prononcée, que l’on appelle une tonique.

Exemple : Samedi dernier – je suis allé aux champignons.

 

Dans la traduction proposée ici, ces mots ou groupes de mots sont séparés par des tirets plus ou moins longs. Ces tirets ne sont pas analogues à une ponctuation mais sont liés au souffle et indiquent un mode de respiration.

 

Lorsqu’un groupe de mots est suivi d’un tiret court (–), il s’agit simplement de marquer la tonique sans installer de pause particulière ; lorsqu’il est suivi d’un tiret long (–––), une respiration plus longue l’unit au groupe suivant.

 

De plus, le verset est composé de deux versants. Pour passer du premier au second, il convient également de marquer une respiration. Il en va de même entre les versets.

 

 

 

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