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vendredi
11 octobre 2024
NON À l’OQTF DE MARIAM !
Mariam
est arménienne, arrivée en France
avec ses parents en 2017. Elle avait 13 ans et un mois. Elle a suivi une
scolarité exemplaire à la Cité Ampère de Lyon : brevet des collèges en
2019, puis baccalauréat en 2022.
Elle
est actuellement à l’université en 2e année de Diplôme de Comptabilité et de
Gestion (DCG).
En
2023, puisque majeure, elle a fait une demande de titre de séjour à laquelle la
préfecture du Rhône a répondu ce 8 janvier par une OQTF (Obligation de Quitter
le Territoire). Ceci malgré un dossier d’excellence quant à sa parfaite
intégration en France. La préfète du Rhône motive l’OQTF par le fait que Mariam
est arrivée un mois trop tard pour avoir droit à la régularisation prévue par
la législation (avoir moins de 13 ans), et par le fait d’être entrée sans visa.
Or, pour nous, l’intégration scolaire réussie de Mariam pèse bien plus lourd
que ces faits qui, par ailleurs, ne relèvent pas de sa responsabilité.
Un
premier recours devant le Tribunal Administratif s’est soldé par un refus
d’annuler cette OQTF. Une deuxième audience doit avoir lieu prochainement
devant la Cour d’appel.
Nous
soutenons cette jeune fille qui n’a plus d’attache en Arménie et qui est
empêchée de vivre normalement sa vie d’étudiante.
L’impossibilité
de continuer ses démarches brise la vie de Mariam !
Nous,
amis, camarades, enseignants et simples citoyens exigeons que son OQTF soit
abrogée.
Mariam
doit pouvoir poursuivre ses études sereinement. Sa vie est en France, avec
nous.
Pour
signer la pétition :
Site
de RESF : https://reseau-resf.fr
page
Agir, onglet Pétitions individuelles.
Dimanche
22 septembre 2024
NON à l’OQTF !
UN TITRE DE SÉJOUR POUR SELMA DJETTEN,
MÈRE DE DALIA ET DE YOUNES !
Pour
signer la pétition :
Site
de RESF : https://reseau-resf.fr
page
Agir, onglet Pétitions individuelles.
Selma
DJETTEN est mère de Younes et de
Dalia, élève et étudiante. Elle vit en France depuis 2018 avec ses enfants. Son
mari les a rejoints en 2022. En octobre 2023, après cinq ans de présence en
France et en tant que mère d’enfants scolarisés dès le début, elle a demandé
une admission exceptionnelle au séjour, comme la circulaire Valls du 28
novembre 2012 le lui permet. La préfecture du Val-de-Marne lui a notifié en
réponse une OQTF affirmant que les preuves qu’elle a fournies dans son dossier
« ne démontrent pas une régularité dans la prise en charge et ne
permettent pas de prouver une contribution effective aux besoins de l’enfant,
d’autant qu’aucun élément financier n’est fourni ». C’est pourtant elle
qui s’occupe de son fils et de ses soins médicaux depuis qu’elle l’a amené en
France pour une opération de chirurgie cardiaque, c’est elle qui reçoit ses
bulletins et suit sa scolarité, c’est elle, avec son mari, qui subvient aux
besoins de la famille.
Un
élément nouveau que Selma ne pouvait prévoir en déposant sa demande en octobre
2023, est survenu dans sa situation personnelle. Elle est atteinte d’un cancer,
pour lequel elle est suivie à l’Institut Gustave Roussy de Villejuif (94).
Après une chimiothérapie qui n’a malheureusement pas suffi à éradiquer ce
cancer, elle doit commencer des séances de radiothérapie et d’hormonothérapie.
La préfecture est prévenue mais ne réagit pas.
Lycéens,
enseignants, parents d’élèves ou simples citoyens, nous exigeons que l’OQTF
soit abrogée, et que Selma reçoive un titre de séjour « vie privée et
familiale » lui permettant de poursuivre sa vie auprès de sa famille en
France. Respectez le droit à l’Éducation et à vivre en famille pour Younes et
Dalia !
Jeudi
5 septembre 2024
PLUS UN SEUL ENFANT DANS LA RUE
DANS LA SOMME !
Respect de la Loi et des Conventions Internationales
en Somme et à Amiens !
Adresse
à :
Mr. Stéphane HAUSSOULIER, Président du Conseil Départemental 80
Mme. Brigitte FOURE,
Maire d’Amiens. Amiens, le 7 septembre 2024
Mme. Brigitte LAMY,
Procureure Générale de la République.
Mr. Rollon MOUCHEL-BLAISOT, Préfet de la République en Somme.
Depuis
plusieurs années, des enfants de tous âges dorment dehors à Amiens et dans la
Somme par manque de places d’hébergement d’urgence.
RESF80 a repéré et signalé 165 enfants mis en danger par leurs nuits sans abri
au cours du 2ème semestre 2023.
Même
si des efforts ont été faits, ils sont encore insuffisants et il n’est pas
admissible que des enfants, scolarisés ou trop petits pour l’être, soient
soumis aux dangers de la rue dans la 7ème puissance économique mondiale.
Nous
sollicitons l’application des articles 223-6 et 434-3 du Code Pénal
(« non-assistance à personne vulnérable en danger ») et de la
Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
Nous
vous prions d’agréer nos salutations républicaines.
Pour
le Réseau d’Éducation Sans Frontière de la Somme soutenu par des dizaines
d’associations et syndicats professionnels.
Pour
signer la pétition :
Site
de RESF : https://reseau-resf.fr
page
Agir, onglet Pétitions individuelles.
1er juillet 2024
UN AVENIR POUR MELISA
ET SA FAMILLE EN FRANCE
L’intérêt supérieur de l’enfant doit être
primordial : cet article 3 de la Convention Internationale des Droits de
l’enfant a été signé par la France.
Fuyant
des traitements dégradants au Kosovo, la maman de Melisa et de ses deux frère
et sœur est venue chercher refuge dans un pays qui a accueilli sa famille
proche il y a longtemps. Le grand père, les oncle, tante et cousins y sont
installés, naturalisés.
Une
histoire de famille qui serait banale… si la loi française respectait les
grands textes internationaux qu’elle a pourtant signés en conscience et qui
font partie de ses valeurs !
Remzije
JAKUPI-ADEMI a été contrainte de quitter le Kosovo pour se réfugier près de sa
famille en France. Malheureusement ses craintes n’ont pas été entendues par les
autorités françaises dont la seule réponse a été l’Obligation de quitter le
territoire français avec ses trois enfants.
Hébergés
par leur famille depuis leur arrivée en octobre 2022, les trois enfants ont
aussitôt été scolarisés et se sont d’autant plus vite intégrés qu’ils vivent
avec leurs cousins, naturalisés français. La maîtrise de la langue n’a pas été
un obstacle pour eux.
Actuellement,
l’aînée, Melisa, née le 22 juin 2008, termine son année scolaire en 3ème. Ses
professeurs louent sa ténacité, ses compétences en expression orale et écrite,
son sérieux et ses bons résultats.
Elle
dont le rêve est de devenir avocate : « Depuis que j’ai dix ans j’ai
commencé à voir les inégalités entre les femmes et les hommes et je veux être
avocate pour défendre les femmes et aider les gens à obtenir la justice qu’ils
méritent »…
Tout
comme ses frère et sœur et ses cousins français, elle pratique des activités
extrascolaires et sportives. Ses professeurs ont fait des courriers témoignant
tous d’un modèle de détermination, de volonté et de sérieux, concentré sur son
avenir.
Melisa
est admise en seconde, Section internationale américaine, au Lycée Georges de
La Tour à Metz pour la prochaine année scolaire.
Afin
de ne pas briser cette jeunesse en devenir de qualité, nous appuyons la demande
de régularisation de Madame Remzije JAKUPI-ADEMI pour qu’elle puisse élever ses
trois enfants sereinement sans craindre pour sa sécurité et leur avenir.
Selon
l’article 3 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant signée par
la France, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale,
c’est pourquoi nous demandons que Monsieur le préfet accorde un titre de séjour
durable à cette famille !
Pétition
à trouver sur le site de RESF, page Agir,
onglet Pétitions individuelles :
20 juin 2024
NOUS SOUTENONS MAMADOU DIOULDE SOW
Partout célébré pour son livre « Né pour
partir » écrit avec l’ancien ministre Azouz Begag, la préfète du Rhône lui
ordonne pourtant de quitter la France !
Nous
demandons l’annulation de l’Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF)
délivrée le 11 avril 2024 par la Préfète du Rhône à Mamadou Dioulde SOW, un
jeune Guinéen de 24 ans vivant à Lyon.
Au
lieu de reconnaître le courage dont a fait preuve Mamadou tout au long de son
parcours d’exil et d’intégration, et sa réussite, la Préfète a choisi de
ressasser des soupçons émis en 2018 sur ses actes d’état civil. À l’époque, il
avait été sorti de sa prise en charge de l’ASE du Var, obligé d’interrompre son
apprentissage de boucher, et victime d’une première OQTF. Mais dès le début de
2019, Mamadou recommençait tout à Lyon. De nouveau scolarisé, il a obtenu son
Bac Professionnel en Logistique en juin 2023, et il travaille depuis dans cette
branche. Il justifie de son identité avec actes d’état civil et passeport
authentifiés par les autorités guinéennes. Il sera bientôt papa.
Pétition
à trouver sur le site de RESF, page Agir,
onglet Pétitions individuelles :